Fruits Basket

Profitant de la rediffusion de France 4 de la série (avec deux épisodes quotidiens), je me suis penché sur l’animé Fruits Basket qui n’avait pas forcément retenu mon attention jusque là malgré les bonnes critiques (que ce soit sur le manga ou l’animé) que j’avais pu lire… Verdict ?

FRUITS BASKET

Tooru Honda se retrouve du jour au lendemain à la porte lorsque sa mère meurt. Heureusement, elle est recueillie par les Sôma en attendant d’habiter chez son grand-père (et quelques autres membres, mesquins, de sa famille qui l’y attendent). C’est là qu’elle découvre l’étrange malédiction qui s’est abattue sur elle. Dès qu’un des membres des Sôma prend quelqu’un du sexe opposé dans ses bras, il se transforme en l’un des douze signe astrologique chinois (chien, lapin, chat, sanglier…) et tout ceci pèse lourd sur les membres du clan. Tooru sera la seule tolérée qui pourra connaître ce secret. Mais évidemment, en habitant avec trois des garçons de la famille (Kyo, Shigure et Yuki), il faut bien s’attendre à ce que des quiproquos s’en suivent, encore plus quand des amies viennent rendre visite (ce qui sera tôt fait). Cela dit, ce n’est pas le plus important, non… Tout vient du fait qu’au contact de Tooru (naïve, au sourire figé sur face), quelque chose qui ne s’était jamais produit est en train d’arriver, elle redonne de l’espoir et distribue en quelque sorte sa joie de vivre… Mais dans l’ombre, Akito, le maître de la famille, ne l’entend pas de cette oreille…

Des Sôma et une Honda...

Il est pour moi assez difficile de résumer cet animé, d’autant plus que j’ai loupé les deux (ou trois) premiers épisodes. Cela dit, il n’y a pas de trame générale à proprement parler, ce qui vient aussi ajouter à la difficulté de l’exercice. Il s’agit de la vie quotidienne de Tooru, Yuki, Kyo et Shigure (principalement) qui nous est contée, avec en sus l’apparition des autres membres de la famille à diverses occasions et quelques camarades de lycée de Tooru. Si le début est principalement axé sur la comédie, au fur et à mesure que l’on avance dans l’animé, on se dirige vers un côté un peu plus obscur en apprenant à connaître chaque membre de la famille Sôma et surtout le malheur qui va avec cette malédiction. Il faut bien prendre conscience que celle-ci pose plusieurs problème… Déjà, au niveau des relations amoureuses, la transformation n’aide pas mais une autre relation est mise à mal, celle avec les parents (voir le cas de Momiji). Sans oublier que certaines caractéristiques de l’animal représenté ressortent (notamment au niveau de la couleur des cheveux ou des yeux, ce qui a pour effet d’être un peu voyant comme dans le cas de Kyo et sa crinière rousse, chose qu’on lui fait remarquer). Et c’est vraiment de ce point de vu que la série a captivé mon attention.

Le Prince Yuki et la naïve Tooru...

En effet, je dois bien avouer qu’en débarquant en cours de visionnage j’ai été sceptique. Tout d’abord parce que les épisodes en eux-mêmes m’ont semblé trop décousus,  enchaînant des scènes sans queue ni tête…  Mais surtout, parce que j’ai été très hermétique à l’humour qui tombait à plat, pour ma part, dans la plupart des cas. Pourtant, dieu sait que je peux être friand de trucs faciles (genre Totally Spies ou Sailormoon qui me faisait mourir de rire en son temps), mais là, pas grand chose. Même malgré les ruptures de tons (dans les dessins, notamment ou les apparitions d'oreilles de chat pour Kyo...). Cela dit, ça vient peut-être aussi de la version française (pour une fois), il m’a fallu m’habituer aux voix et à leur jeux un peu terne. Bref, dès que l’on passait à des moments plus dramatique, j’étais un peu plus touché. Autre problème de cet animé, le fait qu’on esquisse juste les choses sur les 26 épisodes, même si on a un cycle qui s’achève, il reste beaucoup de questions en suspend et c’est un peu frustrant (surtout quand on sait qu’en plus la suite existe en manga).

Le félin Kyo, toujours à chercher la bagarre...

Alors au final, moi qui partait avec un a priori négatif au visionnage de mes premiers épisodes (histoire déjà vu, faisant pas mal penser à Ranma ½, il y a même un personnage avec le même défaut de sens de l’orientation, un humour qui ne me fait pas rire…), j’ai laissé le charme de la série agir et si je ne suis pas fan, j’ai suivi sans déplaisir les aventures de Tooru et de la famille Sôma, avec un intérêt grandissant pour les personnages et leur malédiction (ainsi que sur l’étrange mystère entourant Akito). Par contre, je dois bien avouer que du côté des génériques, je les ai zappés (en plus que mélodiquement, c’était pas trop ça, les chansons françaises étaient totalement incompréhensibles, à ce niveau-là, autant laisser le générique japonais !). Maintenant, ça m’a juste donné envie de lire la suite en manga, c’est malin ça !!