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Naka No Montages
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1 août 2007

Yamato Nadeshiko Shichi Henge - Preview

A la recherche d’une petite fable sur la beauté ? Peut-être que nos amis Japonais ont de quoi vous satisfaire…

YAMATO NADESHIKO SHICHI HENGE - Episodes 1 & 2

540D’après le manga de : Tomoko Hayakawa

Studio : Nippon Animation

Nombre d’épisodes : 25 (2006/2007)

Musiques : Hiromi Mizutani & Yasuharu Takahashi

Note : *

Yamato_Nadeshiko_02Résumé : Que faire pour que quatre play-boy s’occupent de votre nièce qui vit dans son monde bien à elle depuis qu’un garçon lui a brisé le cœur en la traitant de laide ? Eh bien, tout simplement les faire chanter en leur demandant de faire de Sunako une véritable lady et en menaçant de tripler le loyer s’ils ne réussissent pas (dans le cas contraire, tout sera offert). C’est donc tout à fait naturellement que Kyôhei, Ranmaru, Takenaga et Yuki relèvent le défi. Mais s’ils ne savaient pas encore à quoi s’attendre, ils le sauront bien vite quand notre chère petite fille pas modèle du tout arrive, planquer dans un buisson afin d’observer ses hôtes. Et autant dire que les premiers contacts ne seront guères évident, Sunako fuyant nos amis, les « radieuses créatures » comme la peste. Le cœur de nos quatre garçons arrivera-t-il à transformer Sunako en lady ?

Yamato_Nadeshiko_04Avis : L’animé était précédé d’une sérieuse réputation, c’est donc avec un enthousiasme certain que je commençais l’œuvre. Petit problème, les dessins, il faut vraiment s’y faire, le style du chara-design est vraiment particulier. Des bouches aux yeux de ses messieurs-dames, c’est un style qui risque de rebuter pas mal. Seule Sunako est un peu hors-norme et se révèle la plus agréable à ce niveau-là, parce qu’elle est souvent dessinée en SD (Super Deformed) assez simpliste mais qui va comme un gant à l’atmosphère qui se dégage de la jeune fille retranchée derrière des cheveux ébouriffés et mal soignés, une attitude négligée et une chambre proche de celle de la Famille Adams à laquelle on pense immédiatement au vu du squelette ou des créatures dans le formol. Idem quand Sunako est précédée d’une aura bien ténèbreuse et qu’elle réussit à éteindre les lumières à son seul passage. La tâche sera donc lourde pour notre quatre experts qui n’arrêtent pas de faire saigner du nez la pauvre fille qui ne supporte pas tant d’éclats.

Yamato_Nadeshiko_06C’est donc, vous l’aurez compris, sur fond de total délire que se déroule cet animé sur la beauté intérieure et extérieure. Au terme de deux épisodes qui ne lésinent pourtant pas sur les moyens, je dois dire que mon avis est plus que mitigé. En fait, si l’atmosphère autour de Sunako est réussi, que j’adore la voir en SD avec une faux de faucheuse pour tuer nos « être de lumières », que la déco de sa chambre est délire, que l’animé ne lésine pas sur quelques scènes fan-service avec messieurs peu vêtus, je dois dire que je suis resté totalement de marbre devant tous les gags (qui s’enchaînent tout de même à vitesse vertigineuse) proposés, maudissant le groupe des Gothic Lolitas. En fait, je n’ai pas grand chose à reprocher, les musiques sont superbes (très « divines » pour certaines) mais soit j’étais pas dans un bon jour pour tester les deux épisodes de la série, soit cet humour n’est absolument pas fait pour moi et donc le reste à peu de chance de me séduire. D’autant plus que je n’ai pas accroché outre mesure aux caractères des différents personnages, sauf Sunako. Ce qui risque aussi de poser problème.

Yamato_Nadeshiko_11

Conclusion : Premier contact loupé avec la série en ce qui me concerne. Mais la qualité de l’animé n’est sûrement pas à remettre en cause, les gags devraient fonctionner sur beaucoup de mondes pour peu que l’on passe outre le chara-design très spécial de l’animé. Et l’ambiance s’avère des plus sympathiques, notamment le contraste ombre et lumière entre Sunako et le reste du monde… D’ailleurs, si l’on peut penser que la morale de cette histoire est un peu choquante (puisque l’on veut quand même faire rentrer Sunako dans le moule, dans le stéréotype de la beauté actuelle), il semblerait que la suite change un peu la donne en approfondissant le débat. Et puis, l’opening est plutôt sympathique, quant au générique de fin, il vaut surtout pour la petite danse du squelette…

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