Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Naka No Montages
Naka No Montages
Archives
6 septembre 2007

Yami no Matsuei

Après une galerie d’illustrations, voyons voir ce que l’animé a dans le ventre…

YAMI NO MATSUEI

yami_no_matsueiD’après le manga de : Yoko Matsushita

Studio : Starchild Record ; Movic ; Hakusensha

Nombre d’épisodes : 13

Année de production : 2000

Note : ****

Yami_no_Matsuei___tsuzuki_hisokaRésumé : « Dans le royaume des morts, que l’on appelle l’Autre Monde, il existe une organisation où les morts sont jugés pour les crimes qu’ils ont commis de leur vivant. Juo-Cho, le département des 10 rois. Parmi tous les département du Juo-Cho, le plus important est sans conteste l’Enma-Cho, dirigé par le roi Enma, Dieu de l’Enfer. » Ces par ces paroles immuables que tout commence. Nous suivons plus particulièrement deux shinigami : Tsuzuki Asato et Hisoka Kurosaki qui vient tout fraîchement d’être affecté à son compagnon qui a déjà un long passé derrière lui (72 ans de bons et loyaux services). Leur mission principale est de ramener les âmes et d’enquêter sur les étranges phénomènes qui peuvent déranger le bon fonctionnement du Juo-Cho. Ils ont alors la capacité de se faire passer pour des humains ou d’errer sous leur forme spirituelle. Les enquêtes se succèdent et ne se ressemblent pas… Même si la mort ne traîne jamais bien loin.

yami010Avis : Yami no Matsuei (ou Les Descendants des Ténèbres en français) est un animé assez court de treize épisode qui reprend plus ou moins fidèlement la trame du manga. Ou en tout cas, une partie du manga. En fait, il reprend les histoires volumes 1 à 3 et des volumes 7 et 8. Pourquoi ce trou ? Parce que ce sont des histoires complètes qui se déroulent en un volume (sauf pour les deux derniers), des histoires indépendantes ou presque, tandis que les volumes 4 à 6 mettent en avant des petites histoires plus divertissantes, plus courtes et présentant bon nombre de personnages supplémentaires qu’il était impossible de caser dans les 13 épisodes. D’ailleurs, ces treize épisodes ne racontent que quatre histoires. En effet, celle-ci sont découpées en chapitre et chaque intrigue possède 3 chapitres (sauf la dernière histoire qui en possède 4). Ce qui a pour effet de présenter des épisodes très riches, très complet, à la trame complexe et bien menée. Impossible de s’ennuyer ou de ne pas enchaîner les épisodes, les fins nous laissant souvent sur un suspense insoutenable. En plus de ça, elles sont plus ou moins reliées entre elle grâce à la présence d’un personnage réccurent, le Docteur Muraki, un homme bien étrange, aux cheveux argentés, qui a une relation bien particulière (et surtout malsaine) avec Hisoka. Ce qui amène un intérêt supplémentaire au tout, même si on note la simplification ou la disparition de certaines trames.

28Et si l’on peut regretter quelques oublis par rapport au manga, ce n’est que pour moins frustrer le téléspectateur. En effet, la mangaka a glissé de nombreuses pistes qui font découvrir petit à petit tout l’univers de nos shinigamis. Mais le manga est allé bien au-delà des 8 volumes (18 en fait, pour être précis) et l’animé n’a donc pas pu offrir de vrai conclusion. C’est plutôt ouvert mais les scénaristes ont bien su gérer dans l’ensemble et offrir quelque chose de convenable (même si comme de nombreuses adaptations de mangas qui ne sont pas terminés, il y a un petit truc de frustrant dans tout ça, surtout qu’on ressent qu’il y a des mystères qu’on laisse plus ou moins sur le carreau). Cela dit, pas de quoi refuser de voir cette adaptation animée. Puisque nous avons le droit à des graphismes fort agréables qui permettent de fluidifier l’histoire et d’en avoir une vision plus claire (le manga étant assez fouillis niveau graphismes) et, cerise sur le gâteau, on a le droit à de magnifiques musiques qui nous accompagnent tout au long de l’aventure. Elles donnent vraiment à l’animé une atmosphère unique, à la fois angoissante et avec une pointe de romantisme… Et d’humour.

Car en effet, si les histoires sont plutôt sanglantes et sombres dans l’ensemble, c’est un peu contrebalancé par des moments plus légers, notamment grâce à l’insouciance de Tsuzuki et sa gourmandise innée ou encore les petites disputent entre Hisoka et lui qui s’aiment plus qu’ils ne veulent bien se l’avouer. Au rayon des scènes qu’on aime, les transformations de Tsuzuki en « chien » totalement craquant (déjà que le monsieur est pas mal physiquement lol) et bien évidemment les scènes qui jouent à fond sur l’ambiguïtés des relations entre ses messieurs. Parce que forcément, il faut le dire aussi, on a à faire à un shônen-ai qui n’hésite pas à dénuder un peu ses personnages et à multiplier les scènes « romantiques » entre les différents héros ou méchants de la série. Mention spéciale pour la dernière histoire à ce titre d’ailleurs. Plus d’hésitation possible.

tsuzukixb1

Conclusion : avec son graphisme très agréable, ses musiques qui vous pénètrent les oreilles, ses histoires complexes et prenantes, ce petit animé de treize épisode se laisse agréablement suivre, pour peu que vous aimiez le côté parfois un peu sanglant de tout ça, et les relations « douteuses » entre messieurs (même si on reste toujours dans la suggestion). Avec son ambiance, on pourrait inscrire l’œuvre dans la droite lignée d’un X de Clamp (pouvoirs magiques, ésotérismes, ambiance sombre).

Publicité
Commentaires
Derniers commentaires
Publicité
Publicité