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Naka No Montages
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27 janvier 2008

Point Pleasant

Si le Diable s’habille en Prada, le Diable est aussi une jolie blondinette, qui ne chasse pas des vampires mais qui a néanmoins des points communs avec cette dernière…

POINT PLEASANT Entre le Bien et le Mal

B000A9QKT6Créée par : Marti Noxon & John C. McLoughlin

Avec : Elisabeth Harnois (Christina) ; Susan Walters (Meg) ; Sam Page (Jesse) ; Brent Webber (Terry) ; Dina Meyer (Amber) ; Grant Show (Boyd)

Nombre d’épisodes : 13 (2005/2006)

Cote d’amour : ***

01Résumé : Jesse et son ami Terry sont sauveteurs sur la plage de l’ensoleillée ville de Point Pleasant. Mais un orage se déclare sans crier gare et un corps flotte dans l’eau. Jesse brave le danger et ramène le corps d’une jeune fille blonde : Christina. Elle est recueillie par les membres de la famille Kramer dont le père est médecin et l’a soignée. Christina fait vite ami/ami avec Judy, la fille tandis qu’elle craque sur son beau sauveteur, Jesse. Ce qu’elle ne sait pas, ce que la ville ne sait pas, c’est que Christina est la fille du Diable mais aussi d’une mortelle, ce qui fait qu’elle peut choisir sa cause, entre Bien et Mal. Mais si elle a été envoyé à Point Pleasant, ce n’est pas par hasard, car son père et ses assistants ont des projets. C’est le cas de Boyd, un être capable de s’insinuer dans les esprits et d’imposer ses desiderata comme il le fait avec Amber Hargrove. S’il ne peut faire plier Christina, il peut ainsi s’arranger pour lui faire du mal et la malmener, qu’elle soit en colère contre ce monde. C’est à Point Pleasant que tout devrait se jouer. Christina succombera-t-elle au Mal ? L’amour de la famille Kramer pourra-t-il la sauver ? Le carnage tant attendu par Boyd sera-t-il au rendez-vous ?

02Avis : Oh, je vous vois venir, il déteste Friday Night Lights et il réussit à coller trois « étoiles » à « ça », à Point Pleasant. Une cause définitivement perdue pour les sériephiles, y’a pas à dire… Bon, ok, je l’avoue, Point Pleasant, c’est un peu du guilty-pleasure pour moi, même si honnêtement, je trouve qu’on s’est beaucoup acharné sur la série qui a quelques qualités. Et pas seulement son superbe générique très esthétique mais surtout sublimé par la musique féérico-gothique de Danny Elfman (vous savez, tous les Burton). Ni seulement pour les corps dénudés que la série offre. C’est vrai que le début fait un peu penser à Alerte à Malibu avec ses sauveteurs tous pectoraux sortis (quoique dans le cas de Tery, c’est un peu une crevette mais bien foutu tout de même ! :D ), son ambiance que ne renierai pas Jennifer (comprenez « au soleil ») et ses charmantes demoiselles en bikini. Oui, y’a de ça. Mais pas que. On est plongé dans le bain directement quand Christina s’approche de cette terre qu’est Point Pleasant, avec ce ciel qui s’assombrit et la pluie qui tombe. Une ambiance qui tranche avec ce qu’on vient de découvrir, qui n’est pas pour me déplaire. Je suis même très friand. Alors si on perd un peu ça en cours de route (avant de le retrouver dans les derniers épisodes), ça fait tout de même parti du charme de cette série qui nous plonge dans la lutte ô combien classique du Bien contre le Mal. Ca a été raconté sous de multiples formes et on peut se dire qu’il n’y a plus grand chose à en tirer. C’est aussi oublier une imagination sans fin et tirer parti des préceptes qu’on a engranger auprès d’un grand maître (Joss Whedon pour ne pas le nommer).

18655164_w434_h_q80Parce que l’on doit notamment cette série à Marti Noxon, qui à œuvrer sur Buffy pendant longtemps comme scénariste mais aussi comme show-runner sur les saisons 6 et 7. Alors, pour les fans de Buffy, la saison 6 n’est peut-être pas le meilleur exemple de réussite de Marti Noxon, mais on lui doit de bons scripts. De Buffy, elle garde donc cette héroïne blonde, qui semble fragile, mais qui cache en elle une grande force. Cela dit, ici, c’est elle-même qu’elle combat, parce que Christina peut pencher du côté du Bien comme celui du Mal. C’est le thème de départ de la série, très bien imposé dans le sous-titre français qui ne se trompe d’ailleurs pas. Parce que si Christina hésite, c’est aussi le cas de toute la ville de Point Pleasant qui est prise entre deux feux, avec les fervents religieux comme la mère de Jesse ou Amber, la mère de Paula, qui est très vite à la solde de Boyd et qui joue les pires tours à Meg pour récupérer son mari. C’est aussi le cas de Terry, le meilleur ami de Jesse qui nous fait comprendre très clairement qu’il a des vues sur la petite amie de ce dernier. Ce ne sont pas des tendres et ça ressemble vraisemblablement aux soaps. Sans doute un peu trop et c’est aussi sans doute ce qui aura desservi la série aux yeux de beaucoup, ce mélange improbable entre soap et fantastique. La mayonnaise peut avoir du mal à prendre, peut même sembler ridicule, j’en suis conscient. Chez moi, ça passe bien, d’autant plus que la série, qui se cherche pas mal au cours des épisodes, prend une tournure différente lors des cinq ou six derniers épisodes. Abandonnant justement ce mélange indigeste, pour se concentrer davantage sur la prophétie entrevue en début de saison (avec quelques images inquiétantes en noir et blanc, de Christina et de la ville), sur la lutte du Bien contre du Mal, des Anges contre les Démons.

03Et là, la série prend beaucoup des airs d’Hex, la Malédiction, la série britannique, trop courte malheureusement, qui possédait aussi une héroïne blonde, avec des pouvoirs qu’elle ne maîtrisait pas et des effets spéciaux similaires. Je suis très bon client de ce genre d’histoire en général, d’où un point de vue qui tranche sans doute avec le reste des critiques… Ici, la religion est présente aussi mais uniquement en toile de fond (un peu comme dans le manga X de Clamp aussi). Elle sert surtout de base (ancestrale) à cette lutte du Bien et du Mal, et de ce point de vue, même si la série ne brille pas par des dialogues très originaux ou même une histoire très surprenante, elle se laisse suivre tranquillement, sans déplaisir. On pourra donc trouver que la série se cherche un peu, hésitant un peu sur les histoires à raconter, se concentrant d’abord sur les personnages, leur côté un peu diabolique ou bon, la recherche de la mère de Christina, le fait que celle-ci hésite beaucoup, pour précipiter les choses dans les derniers épisodes, sûrement parce que les scénaristes savaient la série condamnée depuis un moment et qu’ils voulaient offrir une conclusion. Et même si elle est ouverte, c’est vrai qu’on a tout de même une fin, dans laquelle ils s’en sont donnés à cœur joie. Cela dit, on ne peut que rester sceptique devant un retournement de situation aussi vif qui conduit aux derniers événements de la série, notamment vis-à-vis de Jesse (d’ailleurs, bon, le coup de l’analogie du sauveteur avec le Sauveteur… Hum ! :p Tant pis, hein… :D ). Allez, faut pas trop se prendre la tête ni rechercher un fond dans tout ça (quand bien même la série tente d’aborder les problèmes typiques des ados comme la maladie d’un père, le désir de faire partie d’une famille, d’être intégré…).

Point_Pleasant

Conclusion : le mélange des genres ne devrait pas plaire à tout le monde. Les acteurs pourront paraître peut crédibles ou bien trop « beaux » pour être vrais (d’ailleurs, même le Père Thomas est à se damner ! :D ), les yeux globuleux d’Elisabeth Harnois pourront faire peur, les histoires trop basiques ou capillo-tractées. C’est vrai. Mais pour qui aime bien les histoires de luttes entre Anges et Démons (quand bien même ceux-ci sont habillés en costumes cravates), entre Bien et Mal, devraient pouvoir au moins prendre un peu de plaisir devant la série s’ils ne sont pas trop regardant, s’ils supportent une Antéchrist un peu pleurnicheuse. Ce qui a été mon cas (et d’ailleurs, je crois avoir pris encore plus de plaisir qu’au premier visionnage ! :D Non, je n’ai pas honte ! ^_^ ; ). Et pour la petite histoire, si je commence l’intro avec une référence à Buffy, ce n’est pas uniquement à cause de Marti Noxon. Non, on y retrouve les producteurs de la série, dont Kelly A. Manners, Adam Busch (vous savez, l’ordure du Trio de la saison 6) et Robert Duncan qui a composé la musique de la série (et qui est celui à qui l’on doit les thèmes de la saison 7 de Buffy, dont celui de la bataille finale). Bon, malheureusement, ça n’a pas suffit pour en faire un chef d’œuvre, mais c’était à souligner…

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Commentaires
J
merci bcp à toi Nakayomi de m'avoir répondu , même si cela restera un mystère ( je déteste ce genre de fin ) c'est énervant ;)
B
BouhOuhouuuuuuuUUUUUhhhh !<br /> <br /> Snif !
N
Euh... S'il n'y a pas de réponse dans le dernier épisode, malheureusement, ça restera un mystère... :( (Non, parce que j'ai lu assez peu de chose sur la série et rien en rapport avec ce genre d'interrogation en tout cas...)
J
j'ai vraiment adoré cette série.. je suis un peu déçue du dernier épisode lorsque je lis le résumé de celui-ci, sarah doit révèler à christina le lien qu'il y a entre le vrai père de jesse et boy's... le hic , c'est que nous ne le savons pas ! si vous saviez m'éclairer ;)<br /> dommage qu'il n'y aie pas de suite !
N
Bon, ben ça fait plaisir de voir qu'il y en a d'autres qui apprécient la série ! Honnêtement, je comprends qu'elle n'est pas connue de saison 2 (le monde de la télé est un monde cruel), même si... Bon, voilà quoi. Par contre, on a déjà eu le droit a une pseudo-fin, ce qui n'est déjà pas si mal que ça. Donc concernant un bouquin qui raconterait la suite... Pas à ma connaissance (et c'est le genre de truc qui ne serait dispo qu'en anglais à mon avis). J'ai lu une interview de la créatrice, mais rien d'intéressant sur ce qu'aurait pu être la saison 2 je crois. Faut dire qu'ils savaient que la série était condamnée, donc ils ont "conclu".<br /> <br /> Quant à une série du même genre... Hum... J'avoue que je ne saurais pas trop bien là... Si ça me revient, je rajouterai un commentaire !
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