Dante's Cove - Saison 2
Les héros les plus chauds de l’histoire de la télé reviennent pour une deuxième saison à l’hôtel Dante…
DANTE’S COVE – Saison 2
Avec : William Gregory Lee (Ambrosius) ; Tracy Scoggins (Grace) ; Charlie David (Toby) ; Gregory Michael (David) ; Nadine Heiman (Van)
Nombre d’épisodes : 5x50min (2006)
Cote d’amour : ***
Résumé : Toby se retrouve sur la plage et revoit ses étranges enfants qui apparaissent sans cesse devant lui. Il est bientôt rejoint par Kevin. Mais impossible pour lui de se souvenir exactement ce qu’il s’est passé cette nuit là. Pendant ce temps-là Grace cherche un jeune homme pour se libérer de la malédiction que lui a lancé un Ambrosius qui se retrouve désemparé devant le refus d’amour de Kevin. Mais coûte que coûte, il est bien décidé à l’avoir, que ce soit par la séduction ou par la force. Il se retrouve au H2Eau, le bar où travaille Charlie. Celui-ci à un nouveau patron qui compte bien mettre bon ordre, éviter la circulation de la drogue et veiller à ce que les clients portent une tenue décente. Du côté de Van, sa petite amie n’aime pas trop la voir jouer avec les forces obscures, ce qui a pour effet de créer des disputes. Mais le pire est à venir. Une lutte des pouvoirs semble avoir lieu, le Trism est en jeu et Ambrosius compte bien remporter la partie… Dante’s Cove et ses habitants y survivront-ils ?
Avis : Après une première saison où l’on avait bien
compris le principe (beaucoup de scènes chaudes, beaucoup d’amours gays et
lesbiens, une vague toile de fond fantastique), cette deuxième saison enfonce
le clou définitivement en étant un peu plus longue. Mais pas seulement. Comme
un deuxième film, cette deuxième saison se veut « plus tout ». Et
elle y réussit fort bien. Plus chaude (nombre « d’acteurs » vont
laisser apparaître leur corps entier de face ou de dos) mais aussi plus portée
sur une mythologie magique qui se développe. Alors ok, hein, c’est toujours
très loin d’atteindre un sommet de complexité et de profondeur, mais ça a le
mérite d’être un peu moins fouillis (quoique ! :D) et un peu plus
exploré. Même si on navigue sur le terrain très classique de la lutte des
pouvoirs, et plus particulièrement du pouvoir masculin contre féminin
(représentés par Ambrosius et sa rivale, et ex-compagne, Grace). Mais la série
arrive à prendre une direction sympathique dans l’ensemble. Quand bien même
elle traîne affreusement en longueur sur une histoire de Solstice qui se
conclut de manière bien décevante (comme dans d’autres séries, c’est en effet
un arc par saison, ce qui a le mérite de venir plus ou moins terminer les
histoires, même si on a le droit à un cliffhanger minime). Par contre, niveau
effets spéciaux, la série ne fait pas « plus ». Ou en tout cas, pas
mieux. Ce qui donne un caractère bien risible à l’ensemble (non, franchement,
ceux qui se plaignaient des effets spéciaux de Charmed n’ont finalement
rien vu dans ce qui se fait de pire ! :D).
D’autant plus que ces effets ne sont pas aidés par un jeu d’acteur qui ne s’est
pas franchement amélioré. C’est souvent surjoué, souvent mal joué (surtout les
scènes où il faut faire « semblant »), à la limite du jeu d’acteur
d’un porno (d’ailleurs, on se demande si certains n’en sortent pas !
^_^ ; ). Bref, on sait pertinemment pourquoi ils sont là : plastique
irréprochable et éventuellement de jolis attributs (>_<) ! Les moins
pires restent les rôles principaux, que ce soit William Gregory Lee (le
meilleur !) ou Charlie David, fort heureusement (ce sont eux aussi qui en
montrent le moins !!). Par contre, pour les parties de jambes en l’air,
aucun problème, la série est très crédible. Elle offre à chaque épisode de quoi
se rincer l’œil et se trouve être encore une fois à la limite du film porno,
d’autant plus que la série s’offre un nouveau lieu avec un sex-club, forcément
lieu de débauche (où les partons vous accueillent en nu intégrale, ce qui vous
met tout de suite dans l’ambiance). Une partie et un ajout pas franchement
nécessaire, d’autant plus que ça ne sert strictement à rien au niveau de
l’histoire ou des personnages. Eventuellement ça permet de lancer la story-line
sur la drogue mais il y avait d’autres moyens pour ça. Une story-line qui n’est
pas sans rappeler Buffy (un souvenir qui refait surface à plusieurs
reprises durant cette saison, puisque la story-line de Van la rappelle aussi
fortement), mais bien évidemment, on est très loin du résultat de la série de
Joss Whedon… Et du côté des histoires amoureuses, c’est pas franchement mieux.
La série joue un peu trop sur le « je t’aime, moi non plus » du
couple principal, ce qui a tendance à déjà lasser très vite, surtout qu’on a un
retournement de situation tous les épisodes (voire deux par épisode). Et qu’on
les voit franchement venir.
Conclusion : Il faut savoir où on met les pieds quand on regarde cette série. A prendre avec beaucoup de recul, second degré, tant le jeu d’acteur et les effets spéciaux refroidissent les bonnes intentions des scénaristes (ah bon, y’en a ? :P). Après, une fois accepté ce postulat de départ, on pourra apprécier, et surtout s’en prendre les pleins mirettes. Parce que le cast s’est étoffé et on peut dire qu’ils n’ont pas choisis des mochetés. Un côté gay plus prononcé d’ailleurs pour cette deuxième saison (où il n’y a pas de scènes chaudes lesbiennes ni hétérosexuelle malgré un héros qui en « est » ! lol). Une tête connue des fans de Queer as Folk viendra aussi apporter son jeu un peu plus subtil que la moyenne à cette nouvelle fournée où la magie et la mythologie arrivent à prendre une petite place, sympathique (bien que cela soit loin d’être le point fort de la série)…
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