Max Kinght - Espion de Choc

Dans la longue lignée de « j’ai tenté ce téléfilm parce qu’il y avait un acteur que j’aimais bien », je vous présente celui-ci…

MAX KNIGHT ESPION DE CHOC (Max Knight, Ultra Spy)

Scénario : Paul Bales

Réalisé par : Colin Budds

Avec : Michael Landes (Max) ; Rachel Blakely (Ricki/Claire) ; Brooke Harmon (Lindsay) ; Christopher Morris (Zach) ; Anja Coleby (Tyler)

Cote d’amour : **

Résumé : Max Knight doit s’introduire dans un bâtiment. A l’aide d’une technologie avancée, cela ne lui pose pas vraiment de problèmes. Quelques « disparitions » en mode camouflage, des roulés-boulés et autres subtilités du genre et le voici en possession de ce qu’il était venu chercher : une puce présente dans un Tamagotchi. Il rentre chez lui, où son assistante virtuelle l’accueille. Pendant ce temps-là, une lycéenne du nom de Lindsay vient de terminer une découverte qui va révolutionner le monde selon elle : le 120^ème élément qui permet une puissance inépuisable, beaucoup mieux que l’énergie solaire. Elle veut s’en servir à des fins écologiques. Mais ce n’est pas vraiment le cas de celui qui est derrière son enlèvement par trois barjes de filles un peu punk sur les bords. En effet, ce pirate de génie, que Lindsay connaît de réputation, veut rien de moins que de faire entrer tout le monde, enfin quelques élus, dans la réalité virtuelle pour toujours. En faisant exploser le reste de la planète. Mais ça, elle ne le sait pas, le malin protège son secret. La sœur de Lindsay qui a assisté à son enlèvement engage alors Max pour la retrouver. Réussiront-ils à sauver le monde ?

Avis : Ah Michael Landes… Si ça n’avait pas été lui, je n’aurai certainement pas regardé ce téléfilm. Faut dire que le pitch de départ n’était pas forcément super attrayant. Et que le résultat final est pour le moins… Original, si on ne veut pas être méchant. Certains classeront ce téléfilm dans la catégorie « nanar absolu ». Bon, ok, c’est pas si loin de la vérité que ça, mais il faut voir aussi qu’il joue volontairement sur un petit côté parodique assumé mais au résultat un peu pitoyable malheureusement. Le méchant devient vite saoulant et le tout n’est qu’une caricature affreuse de ce qu’on a pu voir ailleurs (un type de Joker ou de Double Face -Batman- en version cybernétisé !) et que le reste est un peu à l’avenant, cumulant cliché sur cliché. Bien évidemment, il faut que l’intello soit petite et moche et pas douée en amour, ce qui fait qu’elle se laisse totalement manipuler et berner par notre détraqué de service, pendant que la grande sœur séduisante tombe amoureux d’un espion qui a franchement de la classe et du charme. On a vu plus original.

Mais comment résister au charme de Michael Landes ? D’autant plus qu’il hérite d’un rôle pas si éloigné que ça de celui qu’il avait dans Special Unit 2 : frimeur, casse-cou et toujours prêt à tout dégommer (enfin, un peu moins que Nick O’Malley tout de même, qui était un cas largement atteint !). D’ailleurs, si l’on transpose l’univers de la série, on arriverait à quelque chose dans le genre, mais en moins réussi. On profite un chouia plus de la plastique de Michael Landes (faut dire que monsieur Knight doit recharger ses batteries via une prise situé sur ses tablettes de chocolat ! :D) mais ça aurait pu être meilleur de ce point de vue ! Et évolution de la technologie oblige, quand dans Buffy on avait un groupe d’étudiants qui voulait devenir vampire, ici, ils veulent devenir des cyber-êtres. Une réflexion pas franchement poussée, un peu réductrice, qui nous emmène dans un univers à la croisée des mondes (genre entre Martin Mystère, Matrix et des personnages punk/mangas). Les effets spéciaux sont pas mauvais, mais côté dialogues et histoire, on repassera. Comme pour les personnages qu’on a bien évidemment pas le temps de développer. On se contentera donc de ces ersatz de guerrières lookées style « lolita japonaises » avec grosses sucettes à la clé. Un goût légèrement particulier. Surtout point de vue maquillage ! (Cherchez du côté de Jem pour avoir une idée !)

Conclusion : Allez, pour peu que vous appréciez un peu Michael Landes, c’est un téléfilm qui se laisse suivre. Vous devinez le scénario à l’avance mais tant pis. Si vous n’êtes pas fan du monsieur, il est clair que vous pouvez passer votre chemin direct, à moins de ne vouloir rire un bon coup avec tout ce mélange d’influences mal digérées (et un générique aussi kitsch que pourri !). Cela dit, pour terminer sur une note positive, notons tout de même trois références télévisuelles qui ne pouvaient pas mieux tomber pour moi. A croire que ça a été fait exprès ! :D Je vous fais la liste : Sailormoon, Xena la Guerrière, X-Files. Si ça c’est du hasard, hein ! >_< Et du côté du titre, un peu paumé. Pas bien compris pourquoi dans la VF, on avait appelé ça Max Knight, Cyber Spy au lieu de Max Knight, Ultra Spy (tant qu’à mettre un truc en anglais, autant laisser l’original… Et pourquoi pas Max Knight, Totally Spy pendant qu’on y est ??!). Même si le programme annonçait Max Knight, Espion de Choc… Le mystères des titres a encore frappé ! ^_^ ;