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Naka No Montages
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11 juillet 2008

Mermaid's Scar

Si on connaît tous l’humour dévastateur de Rumiko Takahashi (la fameuse mangaka à qui l’ont doit Ranma ½, Juliette Je t’aime, Lamu et InuYasha, entre autre), on connaît sans doute moins sa part d’ombre, transposée dans une OAV il y a de cela quelques années maintenant.

MERMAID’S SCAR

MermaidsScarD’après le manga de : Rumiko Takahashi

Studio : Madhouse

Nombre d’épisode : 1 (OAV) – 45 minutes (1993)

Musique : Norihiro Tsuru

Cote d’amour : ****

3Résumé : Une légende raconte qu’en mangeant de la chair de sirène on devient immortel. C’est le cas pour Yûta et Mana, deux jeunes gens qui voyagent en train et font la rencontre d’une jeune garçon qui vient de Tokyo pour retrouver sa mère. Alors que nos deux amis se dégotent un travail, le jeune Masato voit sa mère gravement blessée et semble effrayé lorsqu’il la revoir le lendemain matin, l’air de rien, comme si elle n’avait rien eu. Il ne lui reste qu’une cicatrice qui semble vouloir ne pas disparaître. Yûta est intrigué par le comportement du jeune Masato et cherche à en savoir plus. C’est alors qu’il apprend que la mère du jeune garçon aurait survécu miraculeusement à un accident où tout le monde fût brûlé… Serait-elle immortelle ? Pourquoi le jeune Masato en a-t-il peur ?

16_MermaidAvis : Mermaid’s Scar est l’adaptation d’un one-shot (volume unique) de Rumiko Takahashi, sorti en France chez Glénat dans une édition grand format et sous le nom de Mermaid Forest. En fait, le manga est un prélude à cette histoire où les héros, Yûta et Mana se rencontrent. Pas indispensable à la compréhension de l’œuvre, mais il s’agit d’un petit plus pour mieux comprendre. En 45 minutes, on a le droit à une histoire prenante, complète, s’intéressant de près aux trois personnages principaux que sont Masato, Yûta et Mana. Le reste des personnages sont surtout là pour l’intrigue. Ceux qui connaissent les œuvres, précédemment citées, de la mangaka, seront sans doute surpris par le ton de l’histoire. Loin du côté parodique ultra-comique de ces œuvres majeures, Rumiko Takahashi livre ici un univers sombre, adulte et effrayant, parfaitement retranscrit dans cette histoire inédite.

27Les apparences sont souvent trompeuses et c’est le cas ici. Bien qu’assez classique, finalement, le déroulement est plutôt prenant. Puisque la légende sur la chair de sirène n’est complète qu’en sachant une chose. C’est que tout le monde ne devient pas immortel. Rares sont mêmes les élus. Les autres deviennent des âmes perdues, des monstres à l’apparence difforme et grotesque. Largement de quoi vous faire flipper, d’autant plus que cette OAV emprunte à certains classiques de l’horreur et n’est pas avare en scènes un peu sanglantes (quoique tout à fait supportables, c’est déconseillé aux moins de 12 ans). C’est assez bavard dans l’ensemble mais l’intérêt reste. D’autant plus que c’est tout de même très joli. Le chara-design de Rumiko Takahashi est sublimé par le studio Madhouse. Même si certains plans sont assez statiques, avec des changements de plans qui surprennent. Et puis nos deux héros sont assez attachants dans leur genre. Yûta qui a enfin trouvé quelqu'un et Mana qui s'habitue à ce monde et qui est plutôt du genre forte en caractère (attention, les filles ne se laissent pas faire ici... Même quand elles sont en danger !)

7

Conclusion : Mermaid’s Scar est une OAV très sympathique pour qui aime les histoires un peu flippantes et d’immortels (on se questionne pas mal sur ce statut, ce qu’il engendre… Car on le sait plus ou moins maintenant, mais l’immortalité est une malédiction… Demandez donc à Angel ou au Docteur). Avec une bande-son qui charme vos oreilles (tel le chant des sirènes !), des dessins qui charment vos mirettes, il n’y a pas de quoi bouder son plaisir. On regrette même ne pas pouvoir suivre quelques autres aventures de Yûta et Mana.

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Commentaires
L
Ah, je me rappelle ! C'était dans la série Manga Mania, avec Gunnm par exemple ! Il FAUT parler du générique de fin de cet OAV, c'est une pure merveille ! Mon empire pour avoir un rip de cet ending.
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