Testostérone
Antonio Sabato Jr est aimé… Si, si, mes stats le prouve (enfin, y’en a plein qui atterrisse ici grâce à son nom)… Et comme je suis gentil tout plein, hop, qu’est-ce que je vous propose aujourd’hui ?
TESTOSTERONE
Scénario : Dennis Hensley d'après le livre de James Robert Baker
Réalisation : David Moreton
Avec : David Sutcliffe (Dean) ; Jennifer Coolidge (Louise) ; Antonio Sabato Jr (Pablo) ; Celina Font (Sofia) ; Leonardo Brzezicki (Marcos) ; Sonia Braga (la mère de Pablo)...
Cote d’amour : ***
Résumé : Dean et Pablo, c’était l’histoire d’un soir. L’histoire d’un coup. Sauf que finalement, ça a duré plus longtemps. Amoureux, ils le sont assurément, comme le prouve ces baisers échangés. Mais un jour, tout bascule. Alors que Dean est à une expo et qu’il croise la mère de Pablo, il avoue enfin que celui-ci a disparu. Sans réponse, il se décide alors à aller en Argentine pour retrouver son amour. Mais pas évident de se retrouver dans un pays dont on ne parle pas la langue et dans lequel vous n’êtes visiblement pas le bienvenu. Dean réussira-t-il à retrouver l’amour de sa vie ?
Avis : Y’a des fois (voire même souvent en ce qui me concerne), on sait qu’on a envie de voir un film, mais on se demande un peu pourquoi. Enfin, on le sait. Là, en l’occurrence, c’était donc pour le sympathique Antonio Sabato Jr. Et son rôle de gay. Ne le cachons pas. Maintenant, dire que je m’attendais à visionner ce genre de film serait pas mentir. Mais ça reste quand même une bonne surprise. En fait, là où l’on s’attend à débarquer dans une histoire d’amour somme toute banale, le film nous entraîne sur un tout autre terrain, glissant petit à petit vers une noirceur un peu insoupçonnée. Le film repose en grande partie sur l’acteur principal, son personnage, et sa détermination à aller au bout des choses, à retrouver son amour perdu, à braver le danger. Même s’il prend conscience au fur et à mesure de ce qu’il se trame et que les apparences sont loin de ce qu’elles semblent être. On soupçonne les choses en même temps que le personnage. Quand ceux-ci ont des comportements pour le moins étranges. Ce qui fait monter la paranoïa, cette atmosphère particulière et qui donne tout son charme au film. Finalement, on se retrouve à être angoissé avec pas grand chose. Ca marche.
On en oublierait presque (mais presque seulement), qu’on a tendance à peut-être être un peu perdu au niveau de l’intrigue, de ce qui se passe réellement, de la réalité des choses. Surtout que la scène finale du film n’aide pas des masses. La musique, tirant vers des sonorités hispaniques, pourra ne pas plaire à tout le monde. Tout comme le côté un peu cynique et noir. Mis à part ça, pas de réel problème. Le côté gay du film n’est pas le centre d’intérêt de celui-ci. On a bien le droit à quelques scènes légèrement torrides (mais seulement légèrement, le public hétéro ne devrait pas être effrayé par la chose !) et basta. En fait, c’est une sexualité banalisée qui ne pose aucun problème à aucun moment. Ou presque. Mais chut. Du coup, ça reste un film « tout public » contrairement à un Eating Out, au public très visé. Et puis, les sériephiles pourront y découvrir deux autres visages connus, mis à part Antonio Sabato Jr (apparu dans Ally McBeal ou Charmed), puisqu’il y a des apparitions de Jennifer Coolidge (dans un rôle un peu similaire à celui qu’elle tenait dans Joey d’ailleurs) et de Sonia Braga (la Elena Derevko de la saison 4 d’Alias !).
Conclusion : Un film étonnant. Pas exceptionnellement original mais agréable pour qui aime ces quêtes qui conduisent vers des contrées insoupçonnées de notre personnalité, pour qui aime Antonio Sabato Jr (bien que celui-ci ait un rôle mineur, ne vous attendez pas à le voir des masses, mais bon… Y’a une scène de 10 secondes qui devrait faire plaisir à tous ces fans !!) et pour qui aime les ambiances un peu glauques.
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