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Naka No Montages
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10 septembre 2008

The Starter Wife - Saison 1

Mais qu’a donc fait Grace depuis qu’elle n’est plus avec Will ? Eh bien, elle s’est trouvée un nouveau copain gay… Si, si, la preuve…

THE STARTER WIFE – Saison 1

18798364_w434_h_q80Créée par : Gigi Levange ; Josann McGibbon & Sara Parriot

Avec : Debra Messing (Molly) ; Judy Davis (Joan) ; Miranda Otto (Criket) ; Chris Diamantopoulos (Rodney) ; Peter Jacobson (Kenny) ; Stephen Moyer (Sam)

Nombre d’épisodes : 6 (2007)

Cote d’amour : **

18963384_w434_h_q80Résumé : Molly Kagan a tout pour être heureuse : un mari, une fille, de l’argent. Sauf que voilà, du jour au lendemain, celle-ci va se retrouver sans rien. Enfin, surtout sans mari. Et dans le petit monde dans lequel elle vit, là où elle est quelque chose parce qu’elle était la « femme de », c’est perdre son statut social. Heureusement qu’elle peut compter sur ses amis pendant cette phase de divorce, notamment sur le fidèle Rodney, ex-décorateur de sa maison et gay, ou encore sur Joan qui lui prête généreusement sa maison pendant qu’elle part en Europe. Ou encore sur Lou, le patron de son ex-mari maintenant. Qui aurait bien quelques attirances pour elle. Par contre, elle peut un peu moins compter sur Criket qui doit rester neutre, voir du côté de Kenny, pour que son mari, à elle, puisse faire un film. Eh oui, la vie est dure à Hollywood. Mais peut-être Molly pourra-t-elle rencontrer le grand amour à nouveau… Et pourquoi pas avec ce bel inconnu qu’elle croise plusieurs fois ?

18963398_w434_h_q80Avis : Soyons très honnête, le pitch de départ de la série ne m’intéressait pas des masses. Alors, je vous vois venir, vous qui connaissez tout de mes goûts. Non, ce n’est pas la récente annonce de l’arrivée d’Eddie Cibrian dans la saison 2 de la série qui m’a mis le pied à l’étrier ! C’est juste que j’aime bien Debra Messing et que j’avais envie de voir un peu ce qu’elle proposait ici. Ensuite, vu que c’était sensé être une mini-série, ça ne mangeait pas de pain, parce que ce n’était que six épisodes. Sauf que voilà, la chaîne en a décidé autrement et ce sera finalement une série (oui, comme pour Les 4400… Bizarre, on est sur la même chaîne !). Alors, est-ce que c’est une bonne idée ou non ? On reparle dans quelques paragraphes si vous le voulez bien. Mon introduction de la série n’est pas anodine, parce qu’il se trouve effectivement que Debra Messing interprète à nouveau une jeune femme très amie avec un gay. Bon, ce coup-ci la relation est moins fusionnelle, il y a plusieurs autres personnages qui comptent beaucoup et c’est tant mieux. Mais dans la VF de la série, Will & Grace sont bien réunis, puisque notre ami Rodney est doublé par Guillaume Lebon qui double Eric McCormack dans Will & Grace, la boucle est bouclée (puisque bien évidemment, Debra Messing est toujours doublée par Emmanuelle Bondeville… Ah quelle voix !). Autre petit aparté mis à part (essayez de le répéter plusieurs fois), Starter Wife ne possède néanmoins pas le goût charmant de la précédente série de Debra Messing. Entre Desperate Housewives (Molly a plus de 40 ans et est une femme au foyer) et Sex & The City (on y parle un peu de sexe, même si c’est assez léger et pas omniprésent, la voix off, les réunions entre copines), la série manque en tout cas un peu de saveur et n’arrive pas à retrouver le piquant ou l’originalité de ses deux consœurs. D’ailleurs, soyons très honnête, les deux premiers épisodes vous refroidissent assez vite et risquent de vous stopper net dans votre élan. Ca se veut drôle, mais c’est à peine si on sourit. Les situations sont assez banales et on voit tout venir à l’avance. Alors forcément, on s’ennuie. Debra Messing n’y fait pas grand chose, même si elle se débat tant qu’elle peut.

18963382_w434_h_q80A la rigueur, on peut s’amuser à tenter de reconnaître les visages du casting (Oh, Joe Mantegna du Monde de Joan et Esprits Criminels… Bon, c’est le seul que j’ai reconnu, mais sinon, paraît qu’il est prestigieux… Ah, peut-être aussi Stephen Moyer de True Blood). Cela étant dit, ne vous enfuyez pas tout de suite, ayez le courage d’atteindre au moins le troisième épisode. Pourquoi ? Parce que tout d’un coup, les scénaristes ont eu un moment de grâce et ont réussi 100 fois mieux ce qu’ils avaient tentés de faire jusqu’à maintenant : nous faire rire aux éclats. Si, si. C’est une scène (voire une petite story-line) mais je vous jure que ça vaut son pesant de cacahuètes. C’est même culte. Le duo entre Debra Messing et Judy Davis (voix française assez étrange mais que j’adore) fonctionne à plein tube. Il y a un autre moment de grâce dans la série, lors du sixième épisode, avec son ouverture… Mais c’est p’têt parce que je suis fan de Titanic… Parce que la petite touche d’originalité de la série, c’est de s’ouvrir sur un rêve, une parodie de Molly qui doit affronter un nouveau jour dans son nouveau statut d’ex-épouse. Et si ça fonctionne gentiment en temps normal, lors de cette dernière ouverture, je trouve que ça reste du grand art. A côté de ça, il est vrai que la série s’améliore un peu de manière globale, même si y’a franchement rien de bien exceptionnel. On navigue un peu sans surprise mais j’ai trouvé les quatre derniers épisodes tout de même plus inspirés que les premiers. Ou c’est parce qu’on a enfin eu le temps de s’attacher un peu aux personnages ? Parce qu’il y a un petit mystère qui donne un chouia de piquant ? Parce que le développement est bon à défaut d’être surprenant ? Peut-être aussi. Et si la série se concentre sur Molly qui apprend à vivre avec son nouveau statut, qui finalement se cherche elle-même au cours de ses six épisodes (ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’elle nous faire part de ses pensées en voix off), on oublie pas pour autant les autres personnages qui possèdent chacun une petite story-line qui se développe, autour de ce même thème du bouleversement dans la vie de tous les jours (d’une rupture) et de cette reconstruction. Et finalement, on arrive avec moins de mal que l’on pensait à la fin de la saison… Comme quoi !

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Conclusion : Une série, inspirée du roman de Gigi Levangie Grazer, qui n’a rien de bien exceptionnel et qui surfe sur la tendance du moment, lancée par Desperate Housewives, avec une autre approche de la femme au foyer, et surtout de sa libération ! Entre rires et drames, la série navigue sans trop de mal mais sans briller non plus, puisqu’alignant pas mal de clichés. Et on voit venir la morale de la fin de saison depuis le début. D’ailleurs, puisque je parlais de la série de Marc Cherry point de vue influences, on la ressent jusque dans le générique, dans un style visuel un peu identique et dans les musiques assez légères. C’est pas bien de copier ! Maintenant, est-ce que ça méritait une suite ? Oulah, sûrement que non. Six épisodes, c’était bien. On a finalement tout dit, les personnages sont arrivés là où ils devaient arriver et on voit un peu mal ce qu’ils vont pouvoir nous pondre pendant 13 épisodes de plus (plus du double, ça risque de faire pas mal traîner les choses en longueur). Si ça sent pas une progression à la 4400, hein… Enfin, même si c’est toujours plus facile de faire évoluer des personnages dans un drama-soap que dans une série fantastique (sauf que pour le coup, elle ne sera plus vraiment une « starter » notre wife). Allez, y’aura Eddie pour sauver la saison, c’est déjà ça ! :D

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