The Dresden Files - Saison 1
Paul Blackthorne, de la magie... Un univers a priori séduisant malgré une annulation à la fin de la première saison... Alors, ces affaires de Dresden, ça vaut vraiment le coup ou pas ?
THE DRESDEN FILES – Saison 1 (Dernière Saison)
Créée par : Robert Hewitt Wolf & Hans Beimer
Avec : Paul Blackthorne (Dresden) ; Valerie Cruz (Murphy) ; Rebecca McFarland (Rodriguez) ; Joanne Kelly (Bianca) ; Terrence Mann (Bob)...
Nombre d’épisodes : 12 (2007)
Cote d’amour : **
Résumé : Harry Dresden est un magicien. Pas dans le sens classique du terme qu’on entend habituellement, il n’est pas là pour animer vos goûters d’anniversaire ou vous faire passer une bonne soirée, ça non, c’était plutôt l’apanage de son père. Harry, c’est plutôt de la sorcellerie qu’il ferait. Et il met ses talents à contribution auprès de la police (moyennant finance), en tant que consultant. Tout va donc bien dans le meilleur des mondes parce que des crimes liés à la magie, il y en a plus que ce qu’on peut imaginer. Et la police est forcément dépassée. Harry est aidé par Bob, son fidèle ami, fantôme enfermé dans un crâne mais capable de bien des choses. Mais Harry semble aussi cacher un lourd secret… Quel est-il ?
Avis : A vrai dire, ça faisait un moment que j’avais envie de découvrir cette série, surtout à cause de Paul Blackthorne, plus que pour le pitch de départ (dont je ne me souvenais plus franchement de toute manière). L’univers de la magie pouvait paraître séduisant. Hélas, mille fois hélas, il faut bien que The Dresden Files est un peu un ratage… Ou au moins une série dont votre sériephilie aiguë pourra fort bien se passer. Pourtant, le mélange enquête/magie, ce n’est pas nouveau. Même si ici, il faut bien avouer que le côté enquête est très poussé, qu’il se rapproche plus de l’enquête policière traditionnelle que dans un Angel par exemple. Et c’est peut-être là où le bât blesse finalement. La magie ne semble être qu’une toile de fond. Surtout lors des premiers épisodes. Harry pourrait être un privé tout ce qu’il y a de plus normal (genre le père Mars dans Veronica Mars) que ça ne changerait pas grand chose à la trame du scénario ô combien classique et qui peine grandement à intéresser. Les moments d’intensités et de surprises se comptent sur les doigts d’une main d’un pingouin (non, je vous jure que j’exagère à peine). Heureusement que le rôle de la magie prend un peu plus de place au fur et à mesure qu’on avance dans la série puisque c’est à partir de là qu’elle commence à piquer notre intérêt. Rien d’insoutenable mais par rapport au début, c’est quand même beaucoup mieux.
Parce qu’en plus, pour ne pas ajouter d’ombre au tableau, on a le droit à une galerie de personnages pas très intéressants et surtout très classiques mais pas plus attachants que ça. Tiens, puisque je parlais d’Angel au début, la charmante lieutenant de police rappelle fortement Kate (jusque dans sa story-line personnelle qui fera l’objet d’un épisode). Harry est un peu l’archétype du privé au grand cœur, avide de découvrir la vérité et toujours fauché, sauf qu’il est magicien. Ca aurait pu passer pour un hommage si ça avait été un peu plus soigné. Cela dit, son mystère est assez intéressant et les petites phrases disséminées ici ou là font mouches. On a de la chance, malgré l’annulation de la série, on a le droit à la réponse lors d’un épisode ! Sinon, reste le personnage de Bob. Le plus sympathique, qui apporte en plus une petite touche d’humour et redonne un peu d’intérêt aux épisodes qui en manquent cruellement. C’est aussi la touche la plus flagrante de magie au début de la série ! Et pourtant, les effets spéciaux sont loin d’être moches mais ils tardent à venir. Tout comme la mythologie de la série qui est assez floue. Alors certes, il faut bien garder de la matière sous le coude pour durer sur les saisons et ne pas tout dévoiler mais quand le téléspectateur nage un peu en plein flou et qu’il a du mal à saisir l’univers dans lequel il navigue, c’est le meilleur moyen de lui faire décrocher. Malgré tout, reconnaissons tout de même que l’épisode qui approfondit les règles est parmi les plus réussi de cette unique saison. Comme quoi, hein, fallait pas chercher bien loin pour qu’on reste devant son écran… Mais ça, pas sûr qu’ils l’aient bien compris…
Conclusion : Paul Blackthorne n’arrive pas à sauver The Dresden Files. Malgré son univers a priori intéressant, le duo magie/enquête fonctionne mal et ennuie plus qu’autre chose. N’est pas Potter qui veut, mais Harry Dresden se débrouille tout de même bien en magie. C’est d’ailleurs la partie la plus intéressante qui aurait dû éclipser le côté policier. Donc douze épisodes au bout desquels on ne regrettera pas l’arrêt de la série. Au rayon du générique, on remarque le nom de Robert J Kral, le compositeur d’Angel et Miracles (le monde des séries est petit). Et en parlant de générique, celui-ci est très court, même si réussit. Ca aurait pu en jeter plus avec un peu plus de longueur. Un regret de plus pour la série…
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