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Naka No Montages
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9 octobre 2008

GRΣΣK (Greek) – Saison 1

Y’a des fois où on devrait arrêter de lire les blogs des autres (encore Tite Souris ici ou bien lady ) pour éviter d’avoir à regarder des séries… Après Friday Night Lights, dans la catégorie « thème qui m’insupporte dès le départ », voici GRΣΣK… Qui aura plus de chance ?

GRΣΣK – Saison 1

greek_mainCréée par : Patrick Sean Smith

Avec : Jacob Zachar (Rusty) ; Spencer Grammer (Casey) ; Scott Michael Foster (Cappie) ; Jake McDorman (Evan) ; Paul James (Calvin) ; Clark Duke (Dale) ; Amber Stevens (Ashleigh)...

Nombre d’épisodes : 22 (10 --> 2007 + 12 --> 2008)

Cote d’amour : ***

18789305Résumé : Rusty Cartwright est un brillant lycéen qui entre dans une toute nouvelle phase de sa vie : l’université. Il débarque donc à CRU (Cyprus Rhodes University) où sa sœur est déjà installée dans la sororité des Zeta Beta Zeta qui lui déconseille l’univers des fraternités dans lesquelles il veut entrer (et ce, aussi contre l’avis de son compagnon de chambre, Dale, le Baptiste). En faisant le tour du campus, il se lie d’amitié avec un autre nouveau, Calvin, qui lui donne de bons conseils et qui se sent plutôt à l’aise dans cet univers, contrairement à Rusty. Deux étapes importantes vont marquer cette tournée des fraternités : l’arrêt chez les Omega Chi où Rusty fera la connaissance du petit ami de sa sœur et celui chez les Kappa Tau, lieu de débauche et de luxure. Voici bientôt Calvin et Rusty des bizuts dans deux cercles opposés… Quant à Casey, la sœur de Rusty, elle s’occupe du recrutement des nouvelles et devra faire des pieds et des mains pour séduire Rebecca Logan, la fille d’un sénateur, que la sororité veut absolument accueillir. L’amitié et les histoires d’amour peuvent-elles tenir dans ce monde de fraternités ?

18789298_w434_h_q80Avis : La série partait donc avec un handicap de taille. A savoir que les histoires de fraternités et moi, ça fait beaucoup. C’est en général des histoires de beuveries, de fêtes et tutti quanti… Ce qui est exactement le cas ici ! Eh oui, Greek n’est pas franchement une série faite pour vous faire changer d’avis sur les fraternités. Ou pas de cette manière en tout cas. La série aligne fête sur fête. Néanmoins, elle sait les varier : œuvres caritatives, fêtes cachées, fêtes déguisées, soirées improvisées. De ce point de vue là, on peut féliciter les scénaristes, c’est le guide du parfait petit teufeur qu’on nous offre. Si tant est qu’arrivé à la fin de la saison, on est quand même un peu beaucoup saoulé… Bon, ok, il faut se dire aussi que cette première saison de 22 épisodes a été diffusée en deux parties aux USA (comme la saison 2 de Kyle XY) et que ça coupe sûrement cet effet. Mais ça n’empêche. Après, il faut aussi reconnaître qu’il y a de bons épisodes et qu’on peut rentrer dans la série en étant franchement un anti-fraternité. Pourtant, outre les fêtes, il y a cet esprit qui règne et qui m’est assez désagréable personnellement, comme cette histoire de bizutage (gentillet ici, même si les Kappa Tau sont les plus traditionnels et qu’ils aiment bien déguiser leurs bizuts par exemple) et surtout, surtout, cette dévotion que l’on doit avoir envers sa fraternité : la fraternité avant tout le reste. Et là, on sent bien que les scénaristes ont pris leur parti quant au système « grec ». Ils sont pour. A fond. Ils nous le démontreront à plusieurs reprises et dès le premier épisode à travers le personnage de Rusty qui est notre guide dans ce nouveau monde, un peu sectaire. Il y a beau y avoir des personnages anti-fraternités, c’est un point de vue forcément nécessaire pour appuyer leur thèse justement (et Dale reste un personnage assez caricatural). Cela étant dit, ça reste assez réussi dans l’ensemble et ça permet une confrontation assez intéressante avec sa propre vision des choses.

18954070Et en plus, on est même pas obligé d’y adhérer finalement. Parce que la série a su créer des personnages auxquels on s’attache et qui nous font un peu oublier l’univers dans lequel ils évoluent ou qui s’en sert au contraire pour les faire évoluer et qui permet de recréer un microcosme qui va avoir une grande importance sur les relations. En fait, c’est un peu ça le fond de Greek. Les relations entre les personnages et comment les fraternités vont agir dessus. C’est un questionnement sur l’amitié (l’histoire entre Calvin et Rusty), sur jusqu’où on est capable d’aller, de se perdre parfois. Bon, le tout est aussi relativement léger, il faut pas le nier et les personnages sont assez stéréotypés sur cette première saison. Prenons par exemple Cappie, le chef des Kappa Tau. C’est le genre de type même qui n’est pas forcément beau ni le plus intelligent, mais qui possède du charme et s’avère plus fin qu’on ne pourrait le penser au premier abord. Au contraire, Evan est sexy et intelligent, mais c’est un peu le méchant de service, tout comme Rebecca est la peste. De même que chaque fraternité et sororité sont bien identifiés (Kappa Tau : les fêtards ; Tri Pi : les filles un peu faciles ; Omega Chi : les fils à papa, riches et intelligents…). C’est bien cadré, bien définit, et même si les relations évoluent, c’est sans énorme surprise la plupart du temps. La série reste d’ailleurs un teen-drama où la préoccupation essentielle des personnages est de savoir qui va coucher avec qui (et éventuellement à quelle fête ils vont participer !), qui a pour originalité de débuter à l’université, là où c’est généralement à ce moment précis que ça coince pour les séries qui débutent en général au lycée. Mais dans la 2ème partie de la saison, on peut déjà sentir un petit essoufflement, puisqu’on finit un peu par tourner en rond au niveau des amours. Du coup, c’est l’arrivée de sang neuf que devra savoir gérer la série si elle ne veut pas trop vite s’épuiser. Par contre, la série a pour elle de bons dialogues, frais, drôles, très référentiels (Hannah Montanna -grande culture- et Reba y passeront), qui fonctionnent parfaitement bien.

18954081

Conclusion : Eh voilà, malgré son univers, la série a su se révéler agréable à suivre. Je n’en ferais sans doute pas une orgie, mais ça m’a assez convaincu pour que je suive la suite de la saison alors que Virgin 17 l’a déprogrammé en cours de route (et que j’ai dû finir en vost ! -_- ). Les personnages sont attachants, bien que stéréotypés et donc on arrive à vouloir connaître la suite sans trop de mal. Par ailleurs, bien qu’étant une série d’ABC Family, la série ose plus de choses qu’on ne pourrait le penser et s’autorise même un personnage gay (et noir, allez hop, deux quotas pour le prix d’un !) pas trop mis sur la touche (dont l’histoire rappelle tout de même un peu celle de Jack dans Dawson en saison 5, en un peu plus longuet). Deux anciens visages de Veronica Mars font aussi leur apparition en cours de saison (l’un le temps d’un épisode, et l’autre, un peu plus longtemps… Un visage que je suis ravi de revoir, encore plus dans ce type de rôle ! :D). Comme quoi, on peut encore être surpris… Et en apprendre son alphabet grecque non pas en chantant, mais en s’amusant !

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Commentaires
N
Ah mais... Je me plains de rien ! :D (Ah si, quand même... Me forcer à regarder des séries en VOST ! Vous devriez avoir honte ! :P)
L
Finalement Tite Souris et moi étions de bon conseil, de quoi te plains-tu ?
N
D'ailleurs, j'ai été tellement accro que je vais sans doute regarder la suite en vost aussi... C'est dire ! >_< (Pourtant, je préfère largement les voix VF, mais avec Virgin 17, j'sais pas trop quand ils diffuseront ça... -__- En attendant, hein...). Donc voilà, pas mécontent que tu m'aies forcé la main... :P (Et puis sinon, c'était la vengeance ! :D)
T
Haha, tu vois je t'avais dit que ce n'était pas forcément lourdingue :D<br /> Comme série sympa à suivre, sans prise de tête, je trouve Greek parfaite. La saison deux suit d'ailleurs la première dans ce chemin.<br /> Bref, je suis contente de voir que ce ne fut pas un supplice de la regarder. Je m'en serais voulu autrement ^^;;
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