Grey's Anatomy - Saison 4
Meredith et Derek… Non, ne partez pas en courant, cette saison 4 pourrait bien être sympathique ! Si, si…
GREY’S ANATOMY – Saison 4
Avec : Ellen Pompeo (Meredith), Sandra Oh (Christina),T.R. Knight (George), Patrick Dempsey (Derek ), Justin Chambers (Alex), Katherine Heigl (Izzie) ; Chandra Wilson (Bailey)...
Nombre d’épisodes : 17 (2007/2008)
Cote d’amour : ****
Résumé : Les internes du Seattle Grace Hospital ont bien grandi. D’ailleurs, c’est bien simple, ils ne sont plus du tout internes, mais résidents. Et doivent maintenant prendre en charge eux-mêmes les petits nouveaux internes… Dont fait partie George O’Malley qui a raté son examen et Lexi Grey, la demi-sœur de Meredith qui ne veut pas en entendre parler. Pendant ce temps-là, Cristina n’est plus dans les petits souliers de Burke, puisque celui-ci est parti et qu’il a été remplacé par Erika Han, une chirurgienne qui ne porte visiblement pas la pauvre Yang dans son cœur, lui préférant une Izzie qui tente sa chance dans la chirurgie cardiaque. Et du côté des histoires de cœur, le petit groupe n’est pas mieux loti. L’attirance entre George et Izzie continue de faire rage alors que Callie ne s’en doute pas et Derek et Meredith n’en finissent pas de se dire adieux en couchant l’un avec l’autre… Vont-ils survivre à cette nouvelle année ?
Avis : Honnêtement, j’avais bien aimé la saison 3, pas mal décriée alors. Et s’il est vrai qu’on pouvait lui faire quelque reproches, il y avait quand même de bons passages. Même si elle se concentrait sans doute un peu trop sur les chirurgiens et leurs malheurs personnels, les touchant toujours au plus près. La saison 4 rectifie le tire de manière convaincante et arrive à trouver un bien meilleur équilibre entre humour et drame, et se recentre davantage sur des cas médicaux exceptionnels. Et la saison débute fort, donne le ton (comme le patient pour le moins particulier d’Izzie !!) et n’est pas trompeur sur le reste de celle-ci, c’est un très bon cru. Bien évidemment, faut pas croire, tous les défauts de la série ne sont pas envolés et on a toujours cette valse-hésitation entre Derek et Meredith qui continue de faire rage. Ca saoule un peu moins, mais ça reste présent. Cristina n’a pas de chance non plus puisqu’on la perd un peu en cours de route. Le contre-effet de la perte de Burke sans doute. Pourtant, lui ne manque pas plus que ça, mais le personnage de Cristina perd vraiment en saveur. Un passage à vide obligé ? Peut-être au vu du Season Final qui nous permet de retrouver pleinement celle qu’on aime… Et ça ne peut qu’augurer du bon pour la saison prochaine. Autre petit ratage, ou story-line moins inspiré, le retour de Rebecca alias Ava, la patiente d’Alex. Si j’avais bien aimé cette partie l’année précédente, autant dire que c’est en trop cette saison. Surtout que le personnage d’Alex devient girouette et énervant, ses réactions sont un peu difficiles à suivre et même quand on essaye de toucher la corde sensible, au final, ça a du mal à passer. Enfin, les amours d’Izzie et George, c’était aussi une très mauvaise idée. Un mauvais cap à passer, même si ça donne parfois lieu à de bonnes scènes (comme une rencontre entre Izzie et Callie assez mémorable).
Eh oui, Grey’s Anatomy n’est pas sans défaut, faut pas croire… Mais ici, le bon, fait que l’on oublie les petits désagréments. Parce que du bon, on en trouve pratiquement dans tous les épisodes, qu’on a le droit à un magnifique tir groupé de deux/trois épisodes excellents, avec en plus une petite guest bien sympathique, qui met les pieds dans le plat et qui permet de lancer quelques bonnes story-lines de la fin de saison, qui permet enfin au personnage de Callie de ne plus seulement faire de la figuration et de se développer de manière assez surprenante mais très agréable. De même, s’il faut retenir un personnage qui brille particulièrement durant cette quatrième année, c’est sans aucun doute Bailey qui a le droit à un bon développement, tant du point de vue professionnel que personnel et qui nous sort sans doute parmi les plus belles tirades, très longues, de la série. Il y en a deux ou trois qui sont particulièrement marquantes, toutes en émotion et avec ce petit côté un peu drôle derrière. Si tout n’est pas rose pour le personnage, c’est sans doute le plus attachant et celui qui ne donne jamais envie de lui donner des baffes. Et ça, c’est rare. Donc précieux. Et la construction de saison est vraiment bien fichue. Parsemée de cas encore une fois extraordinaires et sûrement improbable quant à la concentration du Seattle Grace, c’est exactement ce qu’on aime dans la série, en plus de nous proposer un cheminement logique. Ainsi, on est pas obligé d’accrocher aux différentes story-line de chaque personnage, mais arrivé en fin de saison, on voit que ça n’a pas été fait totalement au hasard, qu’on les a conduit d’un point à un autre, qu’on a une évolution. Et ça, ce n’est pas négligeable du tout dans l’appréciation d’une série qui n’est pas seulement une succession de choses et d’événements.
Conclusion : Vous l’aurez compris, si la troisième saison était sans doute un peu faible, celle-ci redresse de manière plus que correcte la barre et se savoure sans peine, avec de bons et de très bons épisodes. On pourra tiquer sur certaines story-lines, mais il faut remarquer que dans l’ensemble, on ne ressort que rarement déçu d’un épisode. Même les anti-Meredith pourront mettre un peu d’eau dans leur vin. Si le personnage est un peu fidèle à lui-même, en milieu de saison, il n’y a pas grand chose à dire (et pourtant, avec Lexi qui vient s’incruster dans sa vie, c’était pas gagné, mais finalement, ces deux-là trouvent un certain équilibre). La série continue aussi de mêler drame et humour avec un bon dosage, parfois très réussi (les 4x12 Lâchez les Fauves et 4x13 Un Petit Cœur qui Bat). Le Season Final est plutôt de bon augure pour la saison 5… Qu’on a déjà hâte de retrouver ! ^_^
A lire aussi :
Brume Rose (vidéo-montage)