Life on Mars - Saison 2
La vie sur Mars a continué directement après la première saison… Mais cette seconde rotation autour du soleil allait-elle améliorer les choses ?
LIFE ON MARS – Saison 2 (Dernière Saison)
Créée par : Matthew Graham ; Ashley Pharaoh & Tony Jordan
Avec : John Simm (Sam) ; Philip Glenister (Hunt) ; Liz White (Annie) ; Dean Andrews (Ray) ; Marshall Lancaster (Chris)
Nombre d’épisodes : 8 (2006)
Cote d’amour : **
Résumé : Sam est toujours coincé en 1973 quand tout d’un coup, un ennemi fait surface et semble l’attaquer des deux fronts : dans ce qu’il pense être son présent « comatique » et dans cette vie de 1973. Un double défi qu’il va devoir relever s’il veut enfin découvrir le fin de mot de cette histoire. D’autant plus qu’une nouvelle piste s’offre à lui, un mystérieux mot : Hyde. Mais pendant ce temps-là, il doit aussi continuer les enquêtes qui font la routine de la police, chercher à s’intégrer au reste de l’équipe… Autant dire qu’il ne s’agit pas là d’une mince affaire, d’autant plus quand il est en perpétuel désaccord avec Hunt… Sam découvrira-t-il al vérité ?
Avis : Et voilà, c’est déjà fini ! Deux saisons de huit épisodes auront suffit à boucler une histoire… Qui de toute manière n’aurait pas eu lieu de tenir bien longtemps. D’autant plus que la série aurait pu faire huit épisodes que ça n’aurait pas changé grand chose, juste qu’on aurait eu moins d’épisodes bouche-trou. Ben oui, désolé de le dire, mais Life on Mars, c’est un peu du remplissage entre les épisodes de début et de fin de saison… Sauf que contrairement à certaines saisons de Dead Zone, le fil rouge est maintenu par certains artifices. Qui ne font absolument pas avancer le schmilblick mais qui renforce l’ambiance (les fameux coups de téléphone, les messages à la radio, les bruits d’hôpitaux…) et qui à la rigueur étoffe certaines théories. C’est vraiment dommage que toute cette partie soit pas mal en retrait, parce que c’est ce qui fait l’intérêt de la série, ce qui aurait pu en faire une excellente série au lieu d’une série un peu sympathique mais qui pêche par son côté un peu banal. Si tous les épisodes avaient été du même acabit que le Season Premiere, assez réussi (où l’on pouvait d’ailleurs développer pas mal de théories, avec une mise en perspective très intéressante), c’est sûr que la série aurait laissé chez moi quelque chose de plus marquant. Parce que passé ce premier épisode, le reste est à l’image de la première saison… Voire même un peu moins bon.
En effet, j’ai eu la nette impression d’un recul de ces petites choses amusantes dont Sam parlait par rapport au futur (les mobiles, les ordinateurs et tout) et les enquêtes policières n’ont pas franchement relevé le niveau. Dans la plupart des épisodes, encore une fois, on a deux ou trois métros d’avance sur Hunt ou Sam et les histoires n’ont franchement rien de bien extraordinaire. Que du classique sans réel suspense, avec une schématisation répétée sans cesse. La confrontation Hunt/Sam fait certes le sel de la série : ah les grandes engueulades entre ces deux-là pour savoir qui a raison ! Mais ça fini par lasser. Fort heureusement, la série sort un peu l’artillerie lors de deux enquêtes et propose de nous divertir un peu en brisant le canevas bien établi dans l’épisode 2x05 Kidnapping. Ca aurait du être fait un peu plus souvent. Quant à la fin de la série, elle se révèle plutôt efficace dans son genre, arrivant très bien à maintenir le flou sur la vérité, avec des explications très convaincantes et l’attente jusqu’à la fin de la confirmation qui laisse sur quelques questions qu’on est en droit de se poser ! On finit donc sur une note positive, mais un peu entachée par tous les petits défauts qui émanent de la série, dont des personnages qui sont affreusement stagnant. Ils n’évoluent pas d’un pousse. Quand on pense que Sam a fait un truc pour s’intégrer, c’est totalement occulté dans l’épisode suivant et on se retrouve avec la même dynamique. C’est dommage.
Conclusion : Je me demande comment les Américains vont se débrouiller avec le remake de la série pour tenir plus d’une saison (si tant est que la série tienne jusque-là, les premières audiences ne sont pas faramineuses), parce qu’en 16 épisodes, Life on Mars a tout dit. Ca aurait même pu être plus court. Il va falloir qu’ils musclent les intrigues policières pour maintenir un intérêt un peu plus grand que la simple ambiance offerte ici. C’est dommage, la série avait sûrement un potentiel plus grand si on avait un peu plus développé les différentes théories au fil des épisodes et si on avait fait un peu évoluer les personnages. Hélas, rien de tout ça, il faut donc se contenter d’un minimum qui n’a rien d’extraordinaire. Alors oui, la série saura faire revenir (mais toujours pas pour son look année 70… Enfin, pas pour moi, mais il paraît que c’est bien reconstitué quand même), mais y’a ce grand plus qui me manque et des p’tits défauts qui font qu’au final, pas plus accroché que ça à la série (je pense au côté répétitif qui aurait pu passer si par ailleurs les intrigues avaient été un poil plus prenantes pour la plupart).
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