Le Radar du Sériephile ?
Dans une vie de sériephile, on peut pas tout tester, quoique certains s’y emploient très bien (ce dont, quelque part, je suis assez admiratif)… Un moyen de faire le tri, c’est notamment le sujet ou le contexte…
LE RADAR DU SERIEPHILE ?
Alors oui, je sais, c’est pas bien, parce que ça ne fonctionne que sur des a priori, et qu’on peut avoir de bonnes surprises. Mais parfois, que voulez-vous, c’est épidermique et on ne peut pas y faire grand chose. Par exemple, le sport… Mettez moi une série qui se déroule dans ce milieu, et je sens qu’on part déjà sur de mauvaises bases… Friday Night Lights en a fait les frais… C’est aussi de cette manière que je ne verrais probablement jamais Les Soprano. Allez savoir pourquoi, mais la mafia (les gangs ou assimilés) et moi, ça fait au moins quatre ou cinq. Déjà, ça a du mal à passer dans les séries que je peux aimer (je me souviens encore de certaines story-lines dans New York 911 dont je me serais bien passées), donc dans une série qui n’évoluera que dans cet univers, et quand bien même qui est par ailleurs très bien traitée, j’avoue que ça ne m’incite pas le moins du monde (et quand on a une liste à rallonge de séries à tester qui inspirent plus, forcément, le choix est vite fait… Surtout quand on a tendance à vouloir aller au bout de ce qu’on commence comme moi. Ou au moins de laisser sa chance à une saison entière). The Shield et ses flics sur le fil question loi ? Pas franchement plus mon monde. Quant aux séries qui nous replongent dans le passé, certaines destinations ne sont pas plus mon trip que ça. Si redécouvrir la Terre au temps des seigneurs de la guerre, et des rois de légendes, je suis pour, aller m’enfumer dans le monde machiste des années 60 de Mad Men (et malgré une pluie de récompense, malgré de très bonnes critiques) ou se fumer un bon joint dans les années 70 de That’s 70 Show, assister à la révolution sexuelle de Swingtown, c’est beaucoup moins ça… Et pourtant, j’en ai lu de bonnes choses sur ces séries…
Et justement, c’est peut-être là que le choix intervient notamment. Alors ok, parfois on ne sait pas « vendre » une série, ce qui peut faire passer à côté de certaines, mais en général, après une bonne dizaine d’années de sériephilie intensive, on est quand même en mesure de déterminer ce qui est susceptible de nous plaire, non ? Même si on a des surprises (bonnes ou mauvaises), même si, parfois, il faut le temps de se laisser convaincre. D’ailleurs, même quand les critiques sont mauvaises, on réussit à déterminer si on va aimer, non ? A priori, j’ai pas trop à me plaindre de mon radar, ce qui m’incite à ne pas vouloir tenter plus que ça l’expérience Soprano par exemple… Et qui sait, peut-être que dans 10 ans, ça me bottera plus (eh oui, on évolue parfois… Je dis bien parfois… Donc je ne vous donne pas rendez-vous dans dix ans ni sur la place des grands hommes, ni sur ce blog pour une review de la première saison des Soprano, parce que bon… Je ne voudrais pas non plus vous donner de faux espoirs qui sont très mal partis pour le moment ! :D )