House of the Dead

30 mars 2009

Et hop, une adaptation d’un jeu vidéo… Sauf qu’avant de regarder le film, je ne le savais pas… :D Mais c’était bien, au moins ?

HOUSE OF THE DEAD (2003)

Scénario : Mark A. Altman & Dan Bates

Réalisation : Uwe Boll

Avec : Tyron Leisto (Simon) ; Johnatan Cherry (Rudy) ; Ona Grauer (Alicia) ; Ellie Cornell (Casper) ; Will Sanderson (Greg) ; Sonja Salomaa (Cynthia) ; Kira Clavell (Liberté)...

Cote d’amour :

Résumé : Une bande de jeunes doit aller à une fête qui se situe sur une île. Mais ils loupent le bateau qui devait les emmener de peu. Ils abordent alors un pêcheur pour qu’ils puissent arriver à destination. Il se fait un prier mais finit par céder contre une grosse somme d’argent, tandis que la police des mers les poursuivent. Une fois arriver sur l’île, appelée Isla De la Muerte (L’Ile de la Mort), ils découvrent l’endroit où la fête avait lieu. Sauf que c’est désert. Il a forcément dû se passer quelque chose. En cherchant à découvrir quoi, ils tomberont sur quelque chose d’inattendus. Des zombies attaquent ! Vont-ils s’en sortir ?

Avis : House of the Dead est donc une adaptation d’un FPS de Sega. Le genre de jeu qui consiste à dégommer tout ce qui se trouve devant soi dans un jeu à la première personne (type Doom). Je ne connais pas (j’avoue que si j’aime bien les Survival Horror, les FPS ce n’est pas du tout mon truc), donc je ne jugerais pas franchement de l’adaptation et de la fidélité au jeu. Par contre, force est de constater tout de même que certains choix sont un peu dérangeants. Notamment celui de superposer des images du jeu tout au long du film. Ca ajoute au cheap dont est déjà dotée la réalisation. Passe encore que pour la mort de certains persos ont retrouve quelque chose de similaire au jeu, mais sinon, on s’en serait allégrement passé. D’autant plus qu’House of the Dead n’hésite pas à utiliser tous les poncifs de réalisation qu’il est possible. On a le droit à des images à la Matrix ridicules, surtout quand Liberté-Kung-Fu-Girl -Liberté, c’est son nom !!- se prend pour une Tueuse ou encore quand on a des « jolis » effets de caméras qui tournent autour des persos en pleine action. Bref, si c’est plutôt joli au niveau des décors ou des zombies, on repassera donc côté réalisation.

Et ce genre de film n’est évidemment pas sauvé par son scénario. Soit banal, soit affligeant. Et celui-ci irait un peu dans les deux catégories. En effet, nos héros sont des clichés ambulants, pas crédibles pour un sou (surtout notre Liberté qui se trémousse dans une combinaison moulante aux couleurs du drapeau américain) mais ça passe. Par contre, pour ce qui est des dialogues, c’est beaucoup moins le cas. Pas aidés en VF par quelque chose qui approche parfois de la parodie (genre la prononciation des voix à l’américaine, ce qui donne un résultat similaire à Le Cœur à Ses Raisons ! Vous voyez le genre… -__- Et certaines réactions semblent à côté de la plaque). Après, peut-être par habitude ou parce qu’on change le cap, mais ça va mieux. En fait, toute la mise en place est franchement ratée, risible et ça pourra donner envie d’arrêter à certains. Dès que le film s’aventure dans la partie action, qu’on retrouve donc l’essence du jeu vidéo, c’est bien meilleur. On a le droit à de belles explosions de crânes, de membres et quelques giclées de sang (rien de trop gore non plus). C’est bien orchestré. On émettra juste un doute sur la vivacité des zombies qui sont super sportifs pour le coup et sur une longue scène de carnage qui dure environ 7 minutes et qui fait bien « too much ». Mis à part ça, le scénario est d’un classicisme éculé, donc pas de surprise (avec des personnages qui réagissent exactement comme on s’y attend, même quand il s’agit de mourir, avec des scènes qui feront déjà-vues) mais ça remplit sa fonction et la dernière partie semble donc moins longuette.

Conclusion : C’est primaire, basique, bestial, légèrement sulfureux (un bon film pour teenagers quoi, avec plein de paires de lolos visibles), ce qui ne restera donc pas dans les annales cinématographiques. Aussitôt vu, aussitôt oublié. Surtout que la première partie pourra faire fuir tout bon cinéphile (ce que je ne suis pas, donc c’est pourquoi je suis allé au bout ! :P) et que la deuxième partie n’est pas un chef d’œuvre non plus. Allez, ça vaut le coup d’œil tout de même pour ceux qui veulent voir du zombie dégommé à toutes les sauces (hache, fusil à pompe, desert eagle…). On passera sur l’histoire qui se cache derrière leur présence, ça n’a que peu d’intérêt (qui a dit scénario de jeu vidéo oblige ?). Par contre, pour les sériephiles, si les figures connues sont dures à retrouver, on en a quelques-unes, dont Sonja Salomaa et Ona Grauer vues dans Le Messager des Ténèbres, et Adam Harrignton (Bienvenue à Whistler) qui passe en coup de vent.

Posté par Nakayomi à 16:15 - Commentaires […] - Permalien [#]

Tags: Horreur, Le Messager des Ténèbres