Stargate Atlantis - Saison 4

Atlantis déménage ! Mais, est-ce pour autant que ça révolutionne la série ? Rien de moins sûr…

STARGATE ATLANTIS – Saison 4

Créée par : Brad Wright & Robert C Cooper

Avec : Joe Flanigan (Sheppard) ; Amanda Tapping (Carter) ; Rachel Lutrell (Teyla) ; Jason Momoa (Ronon) ; David Hewlett (McKay) ; Jewel Staite (Keller) ; Torri Higginson (Weir)

Nombre d’épisodes : 20 (2007/2008)

Cote d’amour :

Résumé : Les Réplicateurs ont attaqué la cité d’Atlantis dont une partie est endommagée et a blessé Elizabeth Weir. La solution envisagée a été celle de transporter Altantis vers ailleurs non sans mal et sans perte. La cité, avec son nouveau domicile, possède aussi un nouveau dirigeant en la personne du Colonel Carter tandis que l’équipe aura fort à faire entre les Réplicateurs et les Wraith dont ils auront une aide inattendue. Arriveront-ils à gagner leurs différentes guerres ?

Avis : J’avais commencé la review de la saison précédente par « les saisons se suivent et se ressemblent. Malheureusement ». On peut faire le même constat arrivé au terme de cette quatrième fournée. Le changement d’Atlantis n’est que de la poudre aux yeux, juste un moyen de dire qu’il s’agit là d’une solution au problème des Réplicateurs, et ce n’est pas faux, mais ça n’apporte strictement rien de plus. D’ailleurs, on ne se rend absolument pas compte du déménagement. Mis à part si l’on relève la remarque sur les Lunes qui sont présentes (et comme on voit souvent la cité de nuit -avec de jolies images-, ça devrait marquer, mais on ne voit pas si souvent que ça les Lunes), on ne voit strictement aucun changement, on retrouve la même immensité d’eau autour. Autre bouleversement qui aurait pu venir bousculer un petit peu la série, l’arrivée du Colonel Carter pour gérer Atlantis. Las ! On sent que c’est juste fait pour rameuter les fans de Stargate SG-1, parce que je suis encore en train de chercher la différence avec Weir. Beaucoup n’ont jamais aimé ce personnage qui n’a jamais été très développé, et j’avoue ne pas comprendre l’acharnement dont elle est victime, parce que quand je vois Carter, c’est juste un clone qui n’a pas plus de prestance, de fonction ou d’implication. Bref, c’est le statu quo (et puis, elle me plaît pas ! Na ! Vive Weir ! :D).

Maintenant, si les saisons se suivent et se ressemblent, qu’on a toujours des épisodes qui restent dans le même style, autant dire que cette saison s’avère tout de même supérieure à la précédente. Pas trop dur puisque l’année dernière, on a quand même eu l’impression de faire du remplissage entre les épisodes de début et de fin. Ici, ça semble tout de même beaucoup plus lié, on a des éléments qui servent à rebondir au niveau de l’histoire, des intrigues qui se complètent au fur et à mesure. Et ça change tout. La récurrence de certains personnages est très agréable. Quant à la petite nouvelle de l’équipe, le docteur Keller (qui remplace ce bon vieux Beckett), elle prend de l’ampleur à mesure que la saison s’avance et son personnage devient de plus en plus sympathique. Elle a plusieurs bons moments, que ce soit avec Teyla (dans le plutôt très bon épisode 4x07 Seules Contre Tous), Ronon ou McKay et s’avère être une pièce importante. Les autres personnages sont fidèles à eux-mêmes, donc pas de surprise (ni de développement d’ailleurs, Ronon reste le gros bourrin de service, mais les scénaristes savent assez s’en amuser pour qu’on en tienne pas plus rigueur que ça). On notera juste que cette quatrième saison est celle des amours. Certes, des amours en pointillés, qui tombent de nulle part ou qui semblent s’évaporer très vite, mais amours quand même, dont certains sont surprenants. Les épisodes qui mettent en avant des duos (voire trio) fonctionnent toujours très bien. Du coup, on a le droit à quelques belles scènes et situations, dont une nouvelle rivalité amoureuse entre Sheppard et McKay, comme deux gamins.

Conclusion : Une bonne quatrième année dans l’ensemble, toujours sympathique à suivre, avec un liant très agréable entre les différentes aventures, même si certaines choses sont vraiment parachutées sans crier gare, que d’autres fonctionnent un peu moins et qu’on est en plein statu quo même quand il se passe des choses importantes. L’humour de la série fonctionne assez bien et la fin de saison possède son lot de bonnes choses, dont un dernier épisode un peu surprenant, classique dans son contenu et son thème, mais qui donne tout de même un petit pincement au cœur. Jewel Staite qui interprète Keller est toujours un p’tit bonheur, tandis qu’on retrouve Jodelle Ferland (Kingdom Hospital, Silent Hill) dans un rôle de tête à claques insupportable mais à l’épisode assez drôle ! :D On a le droit à quelques visites sur Terre qui sont toujours un peu bizarres dans le contexte de la série (on est vraiment pas habitué à voir les héros en civils), l’occasion de revoir Dylan Neal (Dawson) et aux petits plaisirs pour les yeux habituels (ah ce charmant Kavan Smith ! :D). En espérant que la cinquième (et dernière) saison soit au moins de cet acabit…

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