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Naka No Montages
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12 juillet 2009

ReGenesis - Saison 4

Parmi les quelques séries canadiennes que j’ai pu voir, ReGenesis est bien l’une à retenir, comme le prouve sa dernière saison.

Canada ReGENESIS – Saison 4 (Dernière Saison)

126644_largeCréée par : Christina Jennings

Avec : Peter Outerbridge (David) ; Conrad Pla (Carlos) ; Mayko Nguyen (Mayko) ; Dmetry Chepotevsky (Bob) ; Greg Bryk (Wes) ; Wendy Crewson (Rachel)...

Nombre d’épisodes : 13 (2008)

Cote d’amour : Note_04

regent1Résumé : Bob réapparaît dans le coma après avoir disparu des écrans radars. David soupçonne Roth d’avoir mené des expériences mais il est obligé de le laisser partir. Il est par ailleurs obligé de partir au Mexique avec Carlos tandis qu’une souche de TB résistante est en train de se répandre, bien que ce soit contre l’avis de Riddlemeyer qui veut qu’ils enquêtent sur des personnes qui sont insensibles à la douleur. Bob finit par se réveiller mais celui-ci a oublié ce qu’il s’est passé durant qu’il travaillait chez Roth. Il se remet doucement. Quant à Rachel et Wes, ils continuent de filer le parfait amour en secret, mais certains événements vont venir changer la donne. Bob réussira-t-il à retrouver la mémoire et à découvrir ce qu’il s’est produit durant son séjour avec Roth ?

green1aAvis : La saison 3 de la série avait déjà un peu changé la formule de la série et la saison 4 continue dans la même lignée, mais en mieux. Ca semble plus maîtrisé dans l’ensemble, ce qui est une bonne chose. Adieu les doubles enquêtes sur les virus (mis à part dans les deux premiers épisodes qui forment un tout), on se concentre sur une pathologie à la fois en général. Ce qui permet peut-être des épisodes plus calmes mais pas moins compliqués à suivre. Oui, parce qu’il faut bien avouer qu’on s’y perd tout de même toujours un peu dans les déductions scientifiques de nos amis du Norbac. Ce qui n’empêche pas de suivre la série mais on se laisse porter en toute confiance par les scénaristes du coup. Et encore une fois, ReGenesis donnerait bien envie de s’enfermer chez soit tant ce qui arrive peut être déprimant et totalement horrible. Ce qui ne changerait pas grand chose, vu comment les virus s’insinuent en fait de différentes façons. La première intrigue de la saison en est un exemple assez parfait avec ces personnes qui sont insensibles à la douleur et qui peuvent donc s’infliger de terribles choses sans s’en rendre compte (et y’a des fois où il faut avoir le cœur bien accroché !). C’est à nouveau varié et assez passionnant à suivre en fait. Et si David et son équipe sont de supers scientifiques, il y a bien des fois où ils ne peuvent pas faire grand chose. Surtout quand la politique s’en mêle, comme le cas au Mexique qui laisse un peu la bouche bée quant à sa conclusion. On ne peut d’ailleurs y voir qu’une volonté de marquer les esprits et de souligner certains contextes difficiles. La série avait déjà cet aspect et il s’accentue peut-être encore un peu plus lors de cette saison.

250px_Regenesis_maykoL’autre gros thème pour ces ultimes aventures et qui constitue l’arc de cette année, c’est Bob et la recherche de son passé. Des événements qui découlent directement de ceux de la saison 3 et qui finissent par se révéler petit à petit. Ce qui est intéressant, c’est que ça prend une direction un peu plus tordue que ce qu’on pouvait basiquement imaginer avec les premiers flash-back de Bob et ça se révèle très satisfaisant sur la longueur, bien qu’on puisse parfois émettre des doutes. Mais avec une vue d’ensemble, ça passe assez bien et il s’agit vraiment d’une bonne intrigue qui donne toute sa profondeur à la série, comme le prouve le Series Finale. Les autres personnages sont un peu plus délaissés mais ça ne veut pas dire qu’ils n’ont pas leur propre petites story-lines. Et ce qui est certain, c’est que la série n’épargne personne. Ca peut se révéler parfois un peu déprimant, mais c’est surtout choquant. Pourtant, depuis la saison 1, devrait finir par s’y habituer, mais à chaque fois, on arrive à nous laisser sur les fesses. Et en parlant de fesses, désolé, faut que je le souligne tout de même, celles de David restent bien au chaud pendant un long moment. Non pas que le tombeur de ces dames n’ait pas fait quelques tentatives, mais il s’avère beaucoup moins exhib que les saisons précédentes ! :D Mais pour en revenir au sujet plus sérieux sur les personnages, on peut dire qu’il y a assurément des bonnes choses, même si les dernières intrigues semblent un peu amputées et qu’on a quelques trucs qui tombent comme un cheveux sur la soupe.

4x12_Le_Clone_Triste

Conclusion : Une quatrième et dernière saison qui souligne la bonne forme de la série. Si elle n’est plus tout à fait ce qu’elle était en saison 1, la mutation effectuée reste tout à fait agréable et sait vraiment surprendre, en n’hésitant pas à maltraiter ses personnages. Elle a su rectifier la plupart des défauts qu’on pouvait imputer à la saison 3. Par ailleurs, la série s’avère vraiment réaliste dans son approche et ses intrigues. Ca fout un peu les jetons si on y regarde même de plus près, avec ces manipulations de virus par la main de l’homme ou les mutations entraînées de manières plus ou moins naturelles. La charte visuelle qui marque la série est toujours présente (les rembobinages et les écrans splittés) mais on sent bien que ce n’est pas qu’une obligation pour caser un gimmick (d’ailleurs, certains épisodes en sont dépourvus) mais bien une manière de narrer l’histoire à l’aide de ces moyens qui font tout de même l’identité de ReGenesis. Et dire que c’est finit… Qui va donc me procurer ma dose de panique scientifique maintenant ? Hein ? Dites ?

A lire aussi :
ReGenesis - Saisons 1 et 2 ; Saison 3 (reviews)
Dernier Sourire (vidéo-montage)

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