C’est la faute de lady ! Elle a voulu nous éduquer, alors voilà… J’avoue que je ne connaissais pas du tout cette série. Petit plongeon dans l’inconnu.
LA FAMILLE GREEN – 1x02 Obsession (Sexual Healing)
Réalisation : Larry Show
Avec : Anne Hathaway (Meghan) ; Debrah Farentino (Mary) ; Christina Pickles (Elizabeth) ; Eric Christian Olsen (Cameron) ; Jessy Eisenberg (Kenny) ; John Tenney (Mitch)...
Cote d’amour :
Résumé : Les parents Green suivent une
psychothérapie pour remettre leur couple d’aplomb, ce qui passe par l’intimité.
Une intimité que n’aura de cesse de développer sous diverses formes Mitch, les
enfants surprenant même leurs parents au sortir du lit. Meghan ne veut pas
aller à l’université, ce qui va à l’encontre du souhait de sa mère. Lors d’une
fête, elle fait la rencontre de Brian, 23 ans, un bon moyen d’énerver ses
parents. Quant à Kenny, le plus jeune, il est pris entre deux feux :
l’amour de sa vie qu’il vient juste de rencontrer et son meilleur ami qui a des
problèmes. Cameron aussi en a avec l’autorité, puisqu’il se fait renvoyer pour
avoir mangé des fruits en classe, sans parler de la grand-mère qui n’aime guère
aller chez le médecin. La famille Green arrivera-t-elle à trouver les réponses
à leurs problèmes ?
Avis : Et quand je dis que cette série ne me
disait rien, c’est rien du tout. Ni le nom, ni l’histoire, ni rien quoi. Elle
date de 1999 et a été diffusée sur France 2 en 2001. Si on remet les choses dans le
contexte, ça fait donc dix ans, soit au début de ma sériephilie aiguë (oui,
elle s’est déclarée plus tard que pour d’autres) bien que ce soit aussi à ce
moment-là que j’élargissais un peu l’horizon des séries que je pouvais
regarder. Mais à vrai dire, France 2 n’a jamais été une chaîne privilégiée pour
les programmes en ce qui me concerne. Suffit que ce soit passé le dimanche
après-midi ou juste dans l’après-midi en semaine (ce qui va de 13h à 18h) et
ceci explique cela. Et je n’ai pas le souvenir d’avoir lu quelque chose dans
les magazines de séries. En tout cas, rien qui n’ait donc retenu mon attention.
Et en voyant ce second épisode (qui ne perd personne, parce qu’on s’y retrouve
très vite dans qui est qui et ce qui se passe, on peut effectivement le prendre
sans problème pour un pilote), à la rigueur je comprends. La réponse tient en
trois mots : un drama familial. Ce qui n’est pas mon genre de prédilection
à l’heure actuelle, ce qui l’était encore moins à l’époque (les La Vie à
Cinq, Sept à la Maison ou que sais-je encore, j’avoue que je n’ai
jamais vraiment réussi à rester devant). Alors forcément, avant d’entamer cet
épisode, je restais un peu sceptique quant à mon intérêt. Mais c’est aussi
comme ça qu’on fait parfois de bonnes découvertes. En attendant rien d’une
série, en ne sachant pas grand chose d’elle et la magie peut opérer.
Dire que la magie a opéré serait ici un bien grand mot.
Disons que l’épisode est relativement bien passé. Mais impossible en un épisode
pour moi de tomber en amour avec la famille Green et d’avoir une frénétique
envie de découvrir la suite (ce qui est peut-être un peu rassurant, parce que
je crois pas que ce soit possible !), il en faudrait peut-être plus pour
créer de l’attachement (oui, une relation avec une série, c’est parfois le coup
de foudre, mais bien plus souvent, ça se travaille sur la longueur). En fait,
il n’y a pas grand chose à redire sur cet épisode. Les parents sont
sympathiques (et très sexes… Ah si, si, ils n’arrêtent pas de faire l’amour
durant tout l’épisode, ce qui ne semble pas traumatiser les enfants qui les
surprennent à la maison -je le souligne surtout parce que dans ce genre de cas,
dans les séries, les enfants font souvent la moue, ce que je peux comprendre-)
et les enfants ont leurs problèmes d’ados. Rien d’exceptionnel ou d’original à
ce niveau-là, mais bien décrits, bien pensés. En fait, ce qui va venir donner
de l’intérêt à ces intrigues déjà un peu vues, c’est la réalisation et la façon
d’écrire (et bien évidemment des les aborder). Ici, on a de la voix off… Mais pour tous les personnages. Ce qui
donne parfois l’impression de schizophrénie et surtout, c’est peut-être un peu
saoulant à la longue (on passe de l’un à l’autre), d’autant plus que le
découpage des scènes est aussi très haché rebondissant d’un personnage à
l’autre, continuant sur des thèmes similaires, continuant plus ou moins les
dialogues (ce qui s’est déjà vu ailleurs aussi, mais avec une utilisation
beaucoup moins intensive et surtout plus exceptionnelle). Sans doute une marque
de fabrique, assez intéressante, donnant un certain rythme (mais encore une
fois, un peu fatigante à certains moments !). Et comme déjà dit, on
s’intéresse ici à tous les personnages à travers leur voix off et à leurs
petits messages face à la caméra. Des petits apartés pour les téléspectateurs.
L’ensemble donne un ton assez réaliste puisque les pensées des personnages sont
assez proches de celles qu’on peut avoir dans la vraie vie.
Conclusion : Pas forcément mon genre de série, du coup, si j’ai suivi sans déplaisir, c’était pas pour autant la grande folie, mais en tout cas, c’est plutôt honnête et assez original question forme, avec quelques têtes qu’on s’amusera à reconnaître au passage (dont celle d’Eric Christian Olsen vu dans la saison 2 de Tru Calling). Y’a un magnifique passage au violoncelle qui démontre une certaine maestria dans la réalisation. Et en plus, il y a de bons dialogues. Peut-être qu’avec quelques épisodes supplémentaires, je pourrais me laisser séduire. En attendant, on aura aussi pu profiter du corps du père ! :P Bon, par contre, pas de générique et écriture du titre très bof (la police de caractère utilisée pour les crédits est sympathique, mais pas forcément hyper lisible… Oui, oui, je m’intéresse aussi à ce genre de menu détail !).