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Naka No Montages
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28 juillet 2009

Alone in the Dark

Si les adaptations de jeux vidéos pullulent, rares sont celles qui s’avèrent vraiment convaincantes… Quid de celui-ci ?

Canada ALONE IN THE DARK

MV5BMTg4NTk5OTIzOF5BMl5BanBnXkFtZTcwNzY4NTgyMQ__Scénario : Elan Mastai & Michael Roesch

Réalisation : Uwe Boll

Avec : Christian Slater (Carnby) ; Tara Reid (Aline) ; Stephen Dorff (Burke) ; Franck C Turner (Fisher) ; Matthew Walker (Hudgens) ; Françoise Yip (Cheung)...

Cote d’amour : Note_02

MV5BMTIyMDUxODk1Nl5BMl5BanBnXkFtZTYwNjU5OTc2Résumé : Tandis que le professeur Hodgens est à la recherche d’un coffre qu’il découvre et qu’on ouvre malgré ses supplications, l’un des meilleurs amis d’Edward Carbny disparaît. Cette nuit-là, il a lui aussi ressentit quelque chose. Peu de temps auparavant, on il était pourchassé par un drôle d’individu doué d’une sacrée force. C’est sûr, il se passe quelque chose et cela semble avoir un rapport avec l’artefact des indiens Abkanis qu’il a ramené. Il va donc au musée retrouver une ancienne connaissance quand une créature des ténèbres attaque. Edward sait que la seule chose qui pourra les sauver, c’est la lumière. Une équipe du bureau 713 arrive pour les sauver in extremis. Mais les créatures sont là et rôdent désormais. Edward découvrira-t-il la vérité sur ce qui se trame ?

MV5BMTY3MzE5Mzg3OV5BMl5BanBnXkFtZTYwNDY5OTc2Avis : Alone in the Dark est l’adaptation d’un jeu vidéo du type survival-horror, rendu populaire par Resident Evil. Pourtant, Alone in the Dark est un ancêtre (français) du jeu de Capcom mais le quatrième épisode de la série (The New Nightmare) s’en est inspiré. Le jeu ne propose pas de combattre des zombies, mais des ténèbres, des créatures issues des ombres qui craignent la lumière qui a donc une grande importance dans le déroulement de l’aventure. Le film n’est pas une adaptation d’un épisode précis de la série mais s’inspire en fait de son univers. Et quand je dis inspire, je choisis bien mon mot. Parce qu’un survival-horror c’est quand même une atmosphère particulière, une sensation d’angoisse, de solitude, d’étouffement, d’instinct de survie. Même si le dernier point n’est pas toujours très respecté et que les autres sont plus ou moins réussis selon les jeux (les perles restant Resident Evil et Silent Hill, deux maîtres en la matière, avec deux approches différentes). Autant dire que tout ça ne se retrouve pas du tout ici. A croire que la plupart des scénaristes se croient obligés de nous pondre un film d’action quand ils font l’adaptation de tels jeux. Si pour Resident Evil, la saga s’est de toute manière portée vers l’action au fur et à mesure de l’avancée des épisodes, ce qui explique un certain parti-pris des films, ce n’est pas le cas pour Alone in the Dark. Seul Silent Hill a su retranscrire assez parfaitement l’ambiance du jeu dont il était adapté. Ici, on a donc un gros film d’action, avec quelques vilaines bébêtes et un scénario qui tient sur un timbre poste. Alors certes, ce n’est pas trop mauvais en soit. C’est juste un pop-corn movie de plus qui plaira aux amateurs pas trop difficiles du genre mais en tant qu’adaptation d’un jeu vidéo, on peut se poser quelques questions.

MV5BMjE0NDM3MjYzMV5BMl5BanBnXkFtZTYwODU5OTc2On ne retrouve aucune des sensations du jeu. Oui, on a bien le héros, Edward Carnby qui a le même blouson et le même marcel noir moulant (4ème épisode) qui font apparaître les muscles du héros, oui, on a même Aline qui ne ressemble en rien à son modèle de pixel du 4ème épisode (qu'on avait de toute manière pas reconnue, elle se serait appelée Marina que ça n'aurait rien changé), oui, on a les éléments de la mythologie qu’on retrouve tels les indiens Abkanis, le bureau 713 et l’orphelinat dont est issu Edward mais après, ça vire un peu au grand n’importe quoi. Déjà, y’a trop de monde ! Si l’équipe avait été un peu réduite et s’il n’y avait pas tout une armada bien armée, on aurait un peu plus eu la sensation d’avoir affaire à un survival. Ensuite, Edward qui se prend pour le roi du kung-fu, c’est pas top non plus (de toute manière, ça a toujours un côté ridicule dans ce genre de films, voir House of the Dead). On ne parlera même pas du bestiaire (que très peu vaguement inspiré du jeu vidéo, on s’effondrera en voyant des espèces de zombies qui n’ont rien à faire ici), d’autant plus que, malheureusement, le côté « combattre les ombres » est assez mal géré. Y’a bien un ou deux éléments par rapport à la lumière, mais ça n’apporte aucune réelle tension à l’œuvre et n’est d’ailleurs pas franchement un point essentiel. C’est sans doute être passé à côte de l’essence des aventures vidéoludiques d’Edward Carnby. Et même sans parler uniquement de l’adaptation, le film ne s’en tire pas si bien que ça, avec des scènes vraiment tombées de nulle part (le must étant sans doute cette scène d’amour entre Edward et un autre personnage, qui n’est vraisemblablement là que pour pouvoir montrer un peu les pectoraux de Christian Slater et mettre du Youssou’n Dour et du Neneh Cherry en fond sonore, ça aurait pu être coupé sans problème) et un développement cousu de fils blancs.

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Conclusion : Les fans du jeu vidéo en avaleront sûrement leur manette. Les autres, ceux qui ne connaissent pas, pourront peut-être apprécier le film, en étant assez indulgent tout de même, parce que c’est pas du grand art. Ca se laisse suivre pour ceux qui aiment les trucs bien bourrins (parce que y’a rien de délicat, ni dans la destruction des pauvres créatures des ombres, ni dans le déroulement du scénario), les autres (ceux qui s’y seront risqués) se consoleront avec une musique plutôt envoûtante. La fin laisse présager une suite (qui existe par ailleurs), rappelant une autre fin d’un autre film adapté lui aussi d’un jeu vidéo et qui ne semble pas plus être dans la veine d’Alone in the Dark que ne l’a été ce film… Pas de bon augure donc… A noter que les fans de Blood Ties y retrouveront Françoise Yip.

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Commentaires
N
Le nom du réalisateur ne me disait rien... Sinon, peut-être que j'aurai tourné les talons ! :D<br /> <br /> Silent Hill, je l'ai revu en dvd, ça passe toujours bien (même si bien sûr, on peut tiquer sur une ou deux choses).<br /> Pour Resident Evil, disons qu'une fois qu'on a saisi que ce n'était pas vraiment le même genre d'ambiance que les jeux vidéos, ça se laisse suivre (apparemment, ils vont en refaire, toujours avec Mila, mais qui ne seraient pas la suite... @__@ Ce serait plus proche des jeux... J'attends de voir !)
T
Rien que le nom du réalisateur me fait fuir en hurlant. Ce mec est une horreur sur patte. Ce n'est pas la présence de Stephen Dorff qui me fera regarder... non non.<br /> <br /> Côté adaptation, j'ai vu Silent Hill au ciné et je l'avais vraiment apprécié à ce moment-là. Faudrait que je le revois.<br /> Resident Evil c'était pas trop nul mais bon, peut mieux faire on va dire.
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