Desperate Housewives - Saison 4
Et voilà, une nouvelle saison s’est achevée pour les ménagères au foyer pas toujours si désespérées que ça… Et alors, c’était bien ?
DESPERATE HOUSEWIVES – Saison 4
Avec : Terri
Hatcher (Susan) ; Felicity Huffman
(Lynette) ; Marcia Cross (Bree) ; Eva Longoria (Gabrielle) ; James
Denton (Mike) ; Nicolette Sheridan (Edie) ; Dana Delany (Katherine)
Nombre d’épisodes : 17 (2007/2008)
Note :
Résumé : La vie réserve bien des surprises et ce n’est pas les habitants de Wisteria Lane qui vont la contredire. Lynette devra faire face à la maladie tandis que sa mère viendra les aider alors que Tom est au plus mal. Gabrielle changera d’avis concernant son mariage qui n’est plus aussi enthousiasmant qu’il ne l’était et pourrait bien retourner vers Carlos qui est encore avec Edie. Susan file enfin le parfait amour avec Mike tandis que celui-ci voit ressurgir d’anciens problèmes. Bree est confrontée à une nouvelle voisine qui vient d’emménager, Katherine Mayfair, qui s’avère être une aussi bonne maîtresse de maison qu’elle et devra faire face à la vérité concernant Orson tandis que Wisteria Lane accueille un nouveau couple, homosexuel, avec Bob et Lee. Mais quel est donc le secret que peut bien cacher Katherine ?
Avis : Desperate Housewvies a eu un peu de mal à totalement convaincre depuis la fin de la première saison. Entre intrigues poussives, construction pas au top ou scènes qui manquaient un peu d’éclat, le niveau était en dent de scie, avec certes quelques bonnes choses, mais dont l’ensemble manquait peut-être un petit peu de piquant. Et à la fin de saison 4, on peut sans conteste parler de l’une des meilleures saisons de la série (si ce n’est la meilleure). La série ne ménage pas ses efforts et frappe fort et juste à plusieurs reprises. On a quand même plusieurs morceaux d’anthologie, dont un épisode choc vers le milieu de la série (placé pendant la période des sweeps qui mesure l’audience pour tarifer les publicités). Et je crois que Desperate Housewives n’a jamais réussi aussi bien à mêler le drame et la comédie. Je n’ai pas le souvenir d’avoir ressenti autant d’émotions que face à cette saison. Et ça, c’est plutôt bon signe. Entre la musique qui soutient toujours très bien ces moments (elle reste discrète mais toujours adéquate) et des moments qui touchent en plein cœur malgré une certaine simplicité. Il suffit de regarder du côté du couple Scavo pour s’en convaincre. Bien évidemment, tous les personnages ne sont pas égaux encore une fois, mais la plupart ont de bonnes story-lines assez homogènes dans l’ensemble, et l’intérêt change de camp selon les situations (par exemple, Gabrielle et Carlos, ça s’améliore avec le temps). On peut par exemple noter qu’Orson devient un personnage assez agréable (et drôle) et que le couple (qui m’avait laissé un peu sceptique la saison dernière) avec Bree fonctionne très bien. La rivalité de Bree et Katherine s’avère assez amusante tandis que ça fait du bien de voir Susan un peu posée côté cœur, en offrant quelques bonnes susâneries. Surtout, on se débarrasse de quelques intrigues un peu encombrantes.
Eh oui, parce que ce qu’on pensait parfois voir venir dans la saison précédente est exploité ici. De la manière la plus judicieuse qui soit ? Je ne sais pas, en tout cas de manière relativement inattendue (concernant Mike) et c’était un choix payant au final. On a vraiment une sensation de progression logique dans l’avancement des histoires de chacun des personnages qui ne sont plus aussi éparpillés qu’auparavant. Plus de réunions entre les filles, plus de soutient. Ce qui manquait à la saison précédente (notamment) est retrouvé ici. En dépit de quelques faiblesses et de personnages qui sont sans doute un peu sous-exploités. On peut penser à notre couple d’homosexuel même s’ils sont dans le décor à l’instar d’une McClusky (mais avec leur arrivée plutôt remarquée, on aurait pu penser que ça aurait été un peu plus justement, à moins que la grève des scénaristes ait changé les plans de Marc Cherry). On peut aussi penser aux enfants qui sont peu présents, à tel point que quand arrive une story-line plus spécifique de ce côté-là chez Lynette, on en avait presque oublié que le couple avait une fille (mais après ça, difficile malheureusement, les pulsions meurtrières revenant très vites). Cela dit, cette sensation vient peut-être aussi du fait qu’on s’intéresse plus particulièrement à Dylan, la fille de la mystérieuse Katherine, qui est un peu en relation avec Julie. Le tout fait un peu redite avec la saison 1 mais ça ne reste qu’une légère impression de déjà-vu. D’autant plus que l’intrigue n’est pas trop mal menée.
Conclusion : Très bonne saison pour Desperate Housewives qui signe la réunification des personnages en apportant quelques nouvelles têtes qui se montrent assez sympathiques (même si pour Katherine, il m’a fallu un peu de temps, comme la plupart des wives en fait ! :D) . Les personnages ont tous leurs bons moments, mais je retiendrais la maladie de Lynette comme moment assez intense. Beaucoup de scènes fortes ou drôles et quelques épisodes marquants. Difficile de demander mieux, même si c’est sûrement faisable. Il y a juste la fin de saison qui laisse un peu sceptique (pas tant dans le procédé mais plutôt dans ce qu’on voit). Au passage, on aura donc noter la présence de Nathan Fillion (Firefly, Castle) durant plusieurs épisodes et le retour de quelques têtes connues. Encore, encore !
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