Eureka - Saison 2
Un an pile-poil après, retour dans une petite ville pas si tranquille que ça… Au grand dam de son shérif !
EUReKA – Saison 2
Créée par : Andrew Cosby & Jaime Paglia
Avec : Colin Ferguson (Shérif
Carter) ; Joe Morton (Henry) ; Salli Richardson (Allison) ;
Debrah Farentino (Beverly) ; Jordan Hinson (Zoe) ; Erica Cerra
(Jo) ; Ed Quinn (Stark)
Nombre d’épisodes : 12 (2007/2008)
Cote d’amour :
Résumé : L’explosion de l’Artefact a coûté la vie à Kim et tout est revenu à la normal pour Carter et Henry. Sauf que ceux-ci se souviennent des quatre ans qu’ils ont passé dans cette vie parallèle. Henry trouve néanmoins le moyen d’oublier tout ceci. Il administre la solution au shérif mais n’efface pas sa propre mémoire. Bien au contraire, il veut être le seul à se souvenir pour une raison bien particulière. Nathan Stark est quant à lui démis de ses fonctions pour être remplacé par Allison à la tête de Global Dynamics pendant qu’une nouvelle recrue fera son apparition. Mais le plus préoccupant est bien de savoir où est passée l’énergie de l’Artefact qui ne peut pas disparaître comme ça. Mais que peut bien donc avoir Henry en tête ?
Avis : Retour à Eureka où le shérif aura encore fort à faire pour cette deuxième fournée d’épisodes qui allie toujours science-fiction légère et comédie (parfois un peu dramatique). Mais reconnaissons tout de même que les premiers épisodes sont un peu longuets à retrouver le charme de la série (on se croirait revenu à l’époque du pilote). Du coup, ça démarre mollement avec une remise à zéro ou presque. Comme si ce qu’il s’était passé en fin de première saison n’avait pas d’importance. Bon, on se rend tout de même compte que ce n’est pas tout à fait le cas et qu’en fait tout ceci servira de fil rouge (toujours léger mais existant néanmoins) à la saison qui reviendra sur quelques conséquences de l’accident qui s’est produit. En mettant notamment en avant le mystérieux Henry qui semble comploter dans le dos de tout le monde pour une énigmatique raison. Ce qui change sa relation avec les autres, spécialement avec Carter, alors qu’a contrario, les autres retrouvent un statu quo, nouveau point de départ pour aller dans une direction opposée à celle entrevue lors du Season Finale précédent. En fait, la série inscrit vraiment son développement des personnages et de son histoire par petites touches presque imperceptibles mais arrivé en fin de saison, on voit le résultat. Si l’intrigue n’intervient donc qu’à de rares et courts moments durant les épisodes, ça a quand même le mérite de maintenir éveillé l’intérêt du téléspectateur qui ne s’ennuiera pas pour autant en dehors.
Parce que oui, le charme aussi (et peut-être surtout) de la série, c’est bien de nous proposer ses histoires de technologies qui finissent toujours par plus ou moins merder à un moment. Le leitmotiv de la série reste donc : la technologie c’est bien… Enfin surtout quand ça marche ! :D En l’occurrence, le pauvre shérif Carter aura encore bien du souci à se faire dans les 13 épisodes qui composent cette saison 2 avec des menaces loufoques mais parfois (très) dangereuses. Et c’est finalement à partir de l’épisode 3 ou 4 qu’on retrouve tout le charme d’Eureka avec ses épisodes un peu plus indépendants. Comme quoi. On continue de côtoyer les personnages un peu excentriques et de nouvelles têtes feront aussi leur apparition, dont le charmant Zane qui donnera bien des ennuis au pauvre Jack qui a pourtant bien à faire avec Zoe prise entre deux feux et qui ne serait pas insensible au charme d’un certain garçon. Bref, la série s’arrête aussi sur ses personnages et fait évoluer leur situation ou leurs sentiments. Un aspect très agréable. Comme quand il est question de la relation père/fille. C’est classique (dans les problèmes) mais en même temps, c’est traité avec tout le charme propre à Eureka (suffit de voir ce que peut donner une thérapie par exemple !). Il y a aussi l’amitié Jo/Zoe qui s’avère être une des bonnes choses de la saison, en plus des incursions toujours très drôles de Sarah dans la vie du shérif Carter. C’est le genre d’intelligence artificielle à laquelle c’est vraiment difficile de résister (dans tous les sens du terme peut-être d’ailleurs !). Ajouté à cela toujours quelques réparties sympathiques qui font mouches (et qui font donc rire ou sourire) et le pauvre shérif toujours un peu à l’est question technologie et sciences (mais malgré son QI moyen, heureusement qu’il est là) et la sauce à tout ce qu’il faut pour s’avérer une nouvelle fois très plaisante.
Conclusion : La remise en route a été un peu dure. Faut le temps que ça chauffe et puis une fois parti, on retrouve le charme de la série avec son ton léger, ses personnages un brin excentriques et attachants (Carter en est encore la preuve flagrante, comment ne pas l’aimer ?). En plus de ça, les nouvelles têtes sont plutôt une bonne idée et apportent quelques développements plutôt intéressants, sans oublier une petite touche de fan-service où Colin Ferguson donne de sa personne au cours d’un épisode (pour le régal des yeux). La ville d’Eureka n’a pas fini de nous surprendre et tant mieux. On espère donc que la saison 3 sera dans la même lignée (voire un poil au-dessus !).
A lire aussi :
Eurêka - Saison 1 (reviews)
Eureka - Le Générique (audio & vidéo)