Demons - Saison 1
Mais à qui faire appel pour tuer les créatures et démons en tout genre ? Buffy ? Nick O’Malley ? Ou bien peut-être Luke finalement (ou pas)…
DEMONS – Saison 1 (Dernière Saison)
Créée par :
Johnny Capps, Julian Murphy & Peter Tabern
Avec : Philip Glenister (Galvin) ; Christian
Cooke (Luke) ; Holliday Grainger (Ruby) ; Zoe Tapper (Mina) ; Saskia Wickham (Jenny) ; Thomas Arnold (Jay)...
Nombre d’épisodes : 6 (2008)
Cote d’amour :
Résumé : Luke est un ado comme les autres jusqu’à ce que rentre dans sa vie un certain Galvin, ancien ami de son père mort alors qu’il était bébé. Il est revenu pour le protéger de créatures qui veulent s’en prendre à lui mais aussi lui annoncer sa Destinée. En effet, Luke est en fait le dernier descendant des Van Helsing, sa mission est de tuer toutes les créatures comme jadis son père avait fait avant lui. Un peu sceptique au départ, il sera bien obligé de le croire quand il rencontrera Mina, une pianiste aveugle aux pouvoirs surprenants, et qu’il devra délivrer sa meilleure amie Ruby d’un piège qu’on lui a tendu. Luke découvre alors une nouvelle vie. Mais en qui peut-il vraiment avoir confiance ?
Avis : Non, ce n’est pas les quelques reviews que j’ai pu lire sur les blogs sériephiles ici ou là qui m’auront décidé à regarder la série (les critiques émises n’étant pas vraiment encourageantes si vous voyez ce que je veux dire). Ce n’est pas non plus la présence de Philip Glenister qui m’aura motivé (non, parce que soyons très honnête, je n’étais pas fan de lui -son personnage surtout- ni de la série Life on Mars). Alors quoi ? Bah le sujet pardi ! Que voulez-vous, je suis faible quand il s’agit de séries fantastiques de ce genre-là. Je suis plutôt bon client (surtout quand je compare mes réactions aux autres sur des séries comme Point Pleasant voire Special Unit 2). Et en fait, au générique, j’ai eu la très agréable surprise de découvrir que je n’avais pas affaire à des inconnus. En effet, les fans d’Hex la Malédiction reconnaîtront certainement quelques noms comme ceux des créateurs (Julian Murphy et Johnny Capps) ou de certains scénaristes (Lucy Watkins) et même un visage connu (Laura Pyper). C’est finalement une œuvre dans la continuité de ce qu’ils avaient déjà proposé. Sauf que je dois bien avouer aussi que j’ai un peu moins accroché ici. Ok, pas au point d’apporter ma voix à la mise en garde de Livia sur la série, parce que ça se laisse suivre, mais c’est juste qu’il manque un petit quelque chose. En fait, Hex avait beau être bourrée de divers défauts, les personnages (Thelma quoi !) et surtout l’ambiance générale faisaient qu’on passait facilement outre et qu’on prenait plaisir. Ici, si Christian Cooke apparaît dès le premier épisode (ou seulement dans le premier épisode malheureusement) torse-nu, côté persos, ce n’est pas ce que j’ai vu de plus accrocheur. Et pourtant, il y a de la matière à en faire quelque chose à l’origine.
Pensez donc, on a quand même un descendant de Van Helsing ! Bon, ok, pour tout avouer, je ne suis pas très fort dans tout cet embrouillamini autour de Dracula et tout, mais le nom n’est pas rien. Au final, on se retrouve avec un ado certes vachement bogosse (et surtout moins exaspérant qu’un Nikko dans Veritas), qui se voit coller un fardeau qu’il n’avait pas demandé, qui voit sa vie bouleversée par des révélations sur son passé (en somme, des choses très convenues quoi) et puis voilà. Tenez, il y a aussi le personnage de Mina. Là encore, j’ai pas bien compris s’il était vraiment dans le roman de Bram Stoker (apparemment si), mais rien que cette présence avait de quoi fasciner. Au final, le personnage s’avère aussi relativement fade et classique, manquant de piquant (un comble pour un vampire, n’est-ce pas ? :D) et de charisme, voire même d’un beau design comme on en avait le droit à l’époque d’Hex (si les personnages de Thelma et Ella étaient si marquants, c’est aussi en partie avec leurs vêtements de fous ! :P). Dépouillé de ses atouts d’ambiance qui auraient pu être autrement bons (surtout quand on voit le générique ou les dernières minutes de l’épisode final de la saison), la série offre un divertissement honnête mais beaucoup trop classique, où seuls un ou deux dialogues viennent un peu égayer le reste. Les méchants ne resteront pas dans les esprits (et on ne sait pas vraiment si le design ridicule de certains est voulu ou non) pas plus que les intrigues vite oubliées.
Conclusion : En six épisodes, Demons n’aura pas réussi à dépeindre un univers suffisamment intéressant pour qu’on regrette son arrêt au terme de son unique courte saison. Les bons clients de séries de ce type ne passeront pas un moment désagréable mais rien d’impérissable ne restera, un peu à l’image d’un Sanctuary sans doute. Beaucoup de regrets quant à l’univers dans lequel on évolue, trop normal, alors qu’on aurait pu se diriger vers quelque chose d’un peu plus gothique avec les héros qu’on a. Et puis bon, Christian Cooke (vu dans Doctor Who -je ne m’en rappelle pas- et Trinity -pas vu, mais à la rigueur, sa présence me pousserait presque à y jeter un œil, malgré des critiques moyennes et surtout un pitch qui ne m’attire pas vraiment ! :P-) n’est torse-nu qu’une fois, je dis que ça manque de fan-service tout ça ! Les fans de Merlin retrouveront aussi quelques visages connus (celui d’Holliday Grainger et Richard Wilson).