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Naka No Montages
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19 février 2010

FullMetal Alchemist - Conqueror of Shamballa

Quand y’en a pu, y’en a encore ! Pour terminer en beauté la série, FullMetal Alchemist (première du nom) s’était offert le cinéma…

Japon FULLMETAL ALCHEMIST – Conqueror of Shamballa (Shamballa o yuku mono)

fullmetal_alchemistScénario : Shô Aikawa

Réalisation : Seiji Mizushima

Avec les voix françaises de : Arthur Pestel (Ed) ; Audrey Pic (Al) ; Martial Leminoux (Mustang) ; Cyrille Monge (Hughes) ; Susan Sindberg (Lust) ; Antoine Tome (Scar) ; Lucille Boulanger (Winry)

Cote d’amour : Note_02

6p2khiRésumé : Depuis qu’il a transmuté son frère pour qu’il retrouve son corps, Ed est coincé de l’autre côté de la porte, sans pouvoir. Mais il a retrouvé un autre Alphonse, s’intéressant de près à la science et qui fabrique des fusées. Un moyen, peut-être, pour Ed de rejoindre son monde. C’est en allant faire une démonstration lors d’une fête foraine qu’ils rencontrent une tzigane capable de lire au travers du cœur des gens. Poursuivie, ils décident de l’héberger chez eux. Mais l’Allemagne est en train de changer. Un soulèvement nazi se prépare et ce n’est pas sûr pour la tzigane. D’autant plus qu’un petit groupuscule semble fomenter dans l’ombre pour acquérir le pouvoir en recherchant la mystérieuse cité de Shamballa. Ed pourrait être une clé. Pendant ce temps-là, Al, dans son monde, a tout oublié de ce qu’il s’est passé durant les quatre ans où il a parcouru le monde avec son frère. Mais il est bien décidé à le retrouver coûte que coûte et pratique l’alchimie avec dextérité. D’étranges armures arrivent un peu partout, notamment dans la ville de Lior, à peine reconstruite. Et si ce monde était en danger ?

FullMetalAlchemistimage1Avis : Regarder ce film de Fullmetal Alchemist, c’est comme faire la même expérience qu’Ed quand il débarque dans ce monde parallèle. C’est la même chose, on y retrouve de nombreux visages familiers, mais c’est pas tout à fait pareil non plus. Et c’est peut-être là que le bât blesse. Déjà, on ne comprend pas trop où l’on débarque, puisque le début de l’histoire ne semble pas raccord. Mais le mystère est assez vite éclaircit. Ca a permis de retrouver les personnages que l’on connaissait, replacer le contexte en quelques phrases clés (l’échange équivalent, la transmutation humaine interdite et tutti quanti) pour ceux qui découvriraient et de relancer l’intrigue dans une nouvelle direction, qui explore l’autre monde, celui de l’autre côté de la porte, celui qui est en fait le nôtre. Alors oui, vu qu’on replace l’histoire dans l’Allemagne lors de la période du coup d’état d’Hitler, on retrouve des thèmes qui font étrangement échos à ceux explorés dans la série (la guerre, la disparition d’un peuple, les persécutions) mais ça a bien du mal à avoir le même charme. Il faut dire que ce film est étrangement sérieux. Sans doute bien trop. L’équilibre entre aventure épique, drame et comédie qui faisait tout le sel de la série est ici totalement rompu.

fmaheiderichSeul le début du film possède un côté comique, pour le reste, il faudra repasser (à part un ou deux dialogues éventuellement). Le côté un peu happy-end de la série est balayé d’un revers de main, les personnages sont sombres et ne font que tirer la tronche tout du long, ce qui plombe vraiment le truc (même Hughes –oui, oui, il est bien là- n’a plus le charme qui le caractérisait. Bien qu’on soit dans un monde parallèle, on retrouve pourtant des similitudes chez pas mal des personnages qu’on croise, autre que le physique). C’est pas la fête. On pourrait éventuellement mettre ça sur le compte des épreuves traversées auparavant par les personnages mais ils n’ont jamais eu cette tête éteinte, donc ça me paraît un peu difficile. Par contre, l’idée de faire s’entrechoquer les deux mondes est plutôt bonne, surtout qu’on a ici un petit retournement de situation de point de vue par rapport aux Homonculus (où ils étaient les monstres à Central, et où ceux de Central sont considérés comme les monstres ici). Mais c’est un peu parasité par l’action dominante. Certes, c’est beau et ça explose de partout (avec giclées de sang) mais la portée émotionnelle ne se fait pas. Du coup, c’est un peu longuet toute cette histoire. Malgré les clins d’œil que les fans saisiront.

SOLO

Conclusion : Fullmetal Alchemist Conqueror of Shamballa n’a pas le charme de la série malgré son honorable tentative d’approfondir ce qui n’avait été qu’effleuré lors des derniers épisodes. On appréciera le parallèle des situations entre les deux mondes, les différences (alchimie contre science) et la rencontre des deux, mais ça manque finalement un peu d’âme (même si Al peut mettre un peu la sienne partout !). Par contre, c’est quand même beau et avec une animation encore plus léchée que la série (même si on ressent peut-être trop l’effet ordi sur l’animation des armures). Les nouvelles compositions musicales sont plutôt pas mal non plus. Mais vive la série !

A lire aussi :
FullMetal Alchemist Intégrale (review)
FullMetal Alchemist - Brothers Live (vidéo)

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