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Naka No Montages
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20 mai 2010

Umineko no Naku Koro ni - Saison 1

Si les images que je vous avais présentées la dernière fois ne vous ont pas convaincus, alors peut-être qu’une plongée un peu plus approfondie dans le monde d’Umineko vous donnera envie d’y jeter un coup (attention, regardez derrière vous !!).

Japon UMINEKO NO NAKU KORO NI (Quand les Mouettes Pleurent) – Saison 1

23852D’après le jeu vidéo créé par : 07th Expansion

Avec les voix japonaises de : Daisuke Ono (Battler) ; Marina Inoue (Jessica) ; Yui Horie (Maria) ; Kenichi Suzumura (George) ; Rie Kugimya (Shannon) ; Yû Kobayashi (Kanon)…

Nombre d’épisodes : 26 (2009)

Cote d’amour : Note_04

dvd01c_jacketillRésumé : Nous sommes en 1986 et la famille Ushiromiya se rend sur l’île de Rokkenjima. L’occasion d’une grande réunion familiale autour du patriarche Kinzo qui serait mourrant. Bien évidemment, ses enfants sont déjà en train de penser à l’héritage et à qui prendra sa succession pendant que les petits-enfants profitent ensemble de l’île. Mais ce séjour qui démarrait sous le soleil commence à s’obscurcir quand une tempête arrive et que petit à petit des personnes se font tuer sur cette île isolée. Voilà alors Battler qui échafaude des théories sur le possible coupable tandis que la paranoïa gagne les rangs des rares âmes qui vivent dans le manoir (la famille, les serviteurs et le docteur). Mais que peut-il donc bien se passer sur Rokkenjima ?

umineko_no_naku_koro_ni_blue_newAvis : Umineko no Naku Koro ni, qu’on appellera Umineko si vous voulez bien, fait parti de ces œuvres sur lesquelles il ne faut pas savoir grand chose avant de les commencer, à mon avis. En fait, le résumé donne à peu près le topo, on va vraisemblablement se trouver en face de ce qui pourrait être un digne successeur des Dix Petits Nègres d’Agatha Christie ou qui est ce qu’aurait pu être la série américaine Harper’s Island s’étant frotté au genre avec un peu de difficulté. Je vous assure qu’on est assez surpris par les premiers épisodes. A partir de là, ça y est, vous pouvez quitter l’écran des yeux et aller visionner la série et la découvrir. Pour celles et ceux qui ne sont pas convaincus (ou qui s’en foutent, au choix), on va continuer la visite mais il y aura quelques spoilers dans l’air (bien qu’aucun ne concernera les événements majeurs et que j’essaierai de préserver le plus possible les surprises). Comme dit précédemment dans l’article sur le Art Selection, Umineko no Naku Koro ni est à l’origine un jeu vidéo de type visual-novel et ayant produit plusieurs opus et produits dérivés, dont ce fameux animé qui semble reprendre la première partie des jeux vidéos sous le titre éponyme et qui contient quatre partie. Et devinez quoi, Umineko est justement divisée en quatre grandes parties… A priori, on doit donc suivre la même trame (avec tout ce que le mot adaptation peut supposer). Ceci expliquant peut-être cela concernant la fin (j’y reviendrais). J’ai découvert la série au travers d’un petit article qui y était consacré dans le magazine AniméLand. Et forcément, moi dès qu’on évoque Les Dix Petits Nègres, je plonge la tête la première sans trop réfléchir, vous commencez à le savoir… Sauf que je ne m’attendais pas vraiment à ce qui a suivi…

umineko___note_06Non, parce que quand même, les premiers épisodes sont fascinants. On a le droit à une vraie série avec une véritable tension et même des morts violentes. Bref, tout ce qu’aurait dû être Harper’s Island. Sauf qu’on se dit aussi qu’ils ne pourront jamais tenir le rythme vu le nombre de morts par épisode et qu’il y en a tout de même 26 pour arriver au terme de la saison ! Eh bien c’est l’une des premières surprises inattendues (quand on ne connaît pas le matériau de base ou ses déclinaisons je suppose). A un moment donné, on a le droit à un joli reboot ! Euh, mais que se passe-t-il ? Non, nous ne serons pas dans le cas d’une série où l’on revivra les événements à travers les différents points de vue de différents personnages, mais il y a de la magie dans l’air. Certes, c’est un peu décevant quand on s’attend à quelque chose de précis… Et en même temps, ça donne un tout autre intérêt à la série, remettant sans cesse les enjeux en cause… Et surtout, ça réjouira tous les amateurs de jeu de massacre. Parce que très honnêtement, ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère, le sang gicle et coule parfois à flot, donnant même lieu a des images parfois peu ragoutantes (d’ailleurs, certaines scènes sont « censurées », « mosaïquées »… Je serais assez curieux de connaître l’heure de diffusion au Japon, j’ai pas réussi à la trouver)  et comme il y a reboot, ils peuvent s’en donner à cœur joie à plusieurs reprises et de toutes les manières possibles. On doit tout ceci au personnage de Béatrice, la Sorcière Dorée. Une légende dont parle une épitaphe qu’il faut résoudre pour trouver la fortune de la famille Ushiromiya et dont les personnages seront très vite sur la piste s’ils veulent tenter de survivre. Et pendant qu’ils se font tuer, tentent de résoudre l’énigme, Battler ainsi qu’Eva eux raisonnent sur ce qui se passe et sur qui est le potentiel coupable.

umineko___note_04La série réjouira donc aussi les théoriciens (et donc les fans de Lost ! :P), puisqu’il y aura de quoi se creuser les méninges. Alors c’est vrai qu’on pourrait trouver le prétexte très capillotracté, parce que si on ne rentre pas dans la série et son côté fascinant point de vue rebondissements, on se dit que c’est très con (*****spoiler***** Battler se bat pour prouver que les meurtres ont pu avoir lieu sans l’aide de la magie alors que le mec est quand même pris dans des dimensions surnaturelles et tout, mais bon *****fin spoiler*****) mais peu importe, parce qu’il y a d’autres choses. On apprend par exemple petit à petit à connaître les personnages. Et je peux dire que si l’animé n’est pas à mettre entre toutes les paires d’yeux à cause de son contenu visuel, il faut savoir que ce n’est vraiment pas mieux du côté de l’histoire. Y’a vraiment des fois où c’est quand même assez hard. Premier élément qui marque ce côté, c’est la petite Maria. Si vous pensiez que la gamine d’Harper’s Island (encore elle, oui) était flippante, vous n’avez encore rien vu ! On peut aussi se demander si certains personnages n’ont pas mérité leur sort, quand on creuse un peu un personnage comme Rosa (la mère de Maria). Par contre, c’est peut-être aussi un peu là le point faible de la série. Parce que si on creuse les personnages, on le fait au travers de différentes périodes dans le temps et ça vient encore un peu plus embrouiller les pistes narratives, déjà pas super évidentes à suivre. Alors, le tout possède un bon rythme, il y a peu de moments creux mais bon sang, j’ai connu plus limpide quoi.

Umineko_no_naku_koro_ni_22_01_600x337

Conclusion : Umineko est un gros coup de cœur personnel. J’ai adoré l’ambiance globale de la série, son avancement dans l’histoire, les surprises qu’elle réserve, ses personnages mais encore une fois, on complique un peu trop les choses et surtout, arrivé à la fin, les réponses ne sont pas vraiment légions et on reste un peu perplexe quand même. Comme je le disais, ceci s’explique peut-être par le fait que ça reprend qu’une partie des jeux vidéos qui eux-mêmes ne répondaient pas à grand chose dans ce qui correspond à cet animé. On peut supposer que tout cela serait apporté dans une suite (probable ? Vu le générique du dernier épisode qui se conclut sur un « see you again » on ne peut que l’espérer), à laquelle je dis un grand oui, y’a pas de doute. Cette série m’aura captivé de bout en bout en alliant avec une certaine maîtrise divers genres qui ne sont pas si facile que ça à marier (la série possède un côté fan service avec des demoiselles aux formes généreuses, un côté romantique avec des histoires d'amour, des côtés spéciaux avec certains personnages dont on a un peu de mal à comprendre la nature au début)… Et pas de cette manière en tout cas. Les personnages psychopathes vont me manquer ! De même que les deux superbes génériques qui ornent cet animé (alors ok, le générique de fin est hyper particulier en raison de la voix du chanteur, mais j’adhère totalement… On en reparlera sûrement…)

A lire aussi :
Umineko no Naku Koro ni (Art Selection)

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