Shinigami no Ballad - Episodes 1 & 2

Il y a des Shinigamis qui mangent des pommes et d’autres qui n’en font qu’à leur tête, c’est comme ça…

SHINIGAMI NO BALLAD (La Balade du Shinigami) – Episodes 1 & 2

Scénario : Kotaro Terauchi ; Karokuro…

Réalisation : Kotaro Terauchi

Avec : Shoko Amada (Momo) ; Riko Yoshida (Daniel) ; Keisuke Minami ; Kasumi Irifune ; Yua Saito ; Tetsuya Makita ; Kasumi Suzuki…

Cote d’amour :

Résumé : Daniel est un tout jeune Familier, ces créatures qui accompagnent les Shinigamis. Et justement, c’est l’heure de l’attribution des maîtres. Il hérite d’un Shinigami de la classe A. Une classe à la réputation particulière, qualifiés d’étranges, faisant comme bon leur semble. C’est pour cela que le Shinigami A-100100 est habillée en blanc et que dès leur première intervention ensemble, ils parlent au futur défunt, chose que les règles des Shinigami interdit pourtant. Daniel est un peu interloqué et pas vraiment ravi de la façon dont tout cela se passe. Cependant, il commence à comprendre la réaction de celle qu’il baptisera bientôt Momo, un Shinigami unique qui pleure…

Avis : Le titre Shinigami no Ballad dira peut-être aux fidèles de ce blog. En effet, j’en ai déjà parlé mais sous une autre forme, celle d’un court animé datant de 2006. Et c’est un an plus tard qu’il est arrivé en drama sous la forme de douze épisodes de 25 minutes (donc plus long que la série animée). J’avoue que j’avais été très séduit par cet animé poétique qui mérite le coup d’œil. Et les images tirées du drama donnaient plutôt confiance en celui-ci. Malheureusement, impossible de tester plus loin que le deuxième épisode puisque c’est tout ce qui a été traduit dans la langue de Molière (voire de Britney Spears aussi si je ne fais pas erreur). Donc voilà comment ce drama se retrouve dans la catégorie pilototest alors que j’aurai voulu en découvrir un peu plus. Bon, la première chose qui frappe quand on voit les images, c’est que Daniel a légèrement changé entre l’animé et la série live, puisque de chat ailé il passe à petit garçon. Bon, comme ça, ça évite les effets spéciaux kitschissime à la Luna de Pretty Guardian Sailormoon par exemple (déjà qu’on a la perruque de cheveux argentés pas très naturelle, mais tant pis) et on pourra conserver son sérieux face aux histoires narrées.

Parce que comme sa source d’inspiration, ce drama n’est pas tout gai. Alors oui, il faut peut-être que je rappelle ce qu’est un Shinigami pour les profanes. Il s’agit d’un Dieu de la Mort. Ici, on se rapproche des Faucheurs de Dead Like Me par exemple. Donc on va parler mort. Et Momo a beau être une sympathique Faucheuse, tout de blanc vêtu, qui cherche à en savoir plus sur ses « victimes », à leur parler et leur faire prendre conscience de certaines choses, à les aider -quelque part- pour leur futur départ, il n’en demeure pas moins qu’elle va effectuer son travail parce que le destin ne peut être changé (ce qui est une autre différence par rapport à l’animé où elle faisait pas vraiment son job je crois). Les histoires sont plutôt indépendantes, puisque pour chaque épisode (et ça semble être plus ou moins le cas tout au long de la série) on suit de nouveaux personnages. Pas évident de développer l’émotion dans ces conditions et à ce niveau-là, le drama fait moins bien que l’animé, en étant peut-être moins subtil et poétique même si assurément, on sera touché quelque part. Il faut dire que Momo reste Momo (même si elle est plus vieille) et qu’elle a ce quelque chose qui fait que…

Conclusion : Bon, même si j’ai moins apprécié que l’animé, c’était un drama qui changeait un peu de ce qu’on peut trouver habituellement, parce qu’avec un petit back-ground fantastique, même si c’est pour en revenir à des tranches de la vie quotidienne au final en abordant le sujet de la mort de diverses manières. Je me demande si la série a développé une intrigue ou non d’ailleurs ou même ses deux personnages principaux. En tout cas, joli design pour Momo et un Daniel qui joue sobrement, plutôt rare pour les gamins dans les dramas.

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