François en Série - 1x01 C'est quoi être moi ?

Il y a François le Français et… François le Québécois ! Ben oui pardi, y’a pas de raison… Mais c’est que du bon ?

FRANCOIS EN SERIE – 1x01 C’est quoi être moi ?

Scénario : Jean-François Asselin

Réalisation : Jean-François Asselin

Avec : Martin Laroche (François) ; Julie Le Breton (Marie-Hélène) ; Anick Lemay (La Femme) ; Vincent Bolduc (Le Peureux) ; Patrice Bélanger (Le Drôle) ; Jacques Drolet (L’Homosexuel)

Cote d’amour :

Résumé : François se situe dans la tranche des « 26/35 ans », fait des sondages par téléphone et se pose beaucoup de questions, notamment sur lui quand il rencontre la belle Marie-Hélène au restaurant où son morceau de viande atterrit par mégarde dans l’assiette de sa voisine. S’il ne peut pas compter sur ses amis, il va pouvoir visiblement compter sur une aide inattendue : tous les François en lui… Le Peureux, le Drôle, la Femme, l’Enfant ou encore l’Homosexuel. Dépassé par ce qui se déroule, il tente tant bien que mal de mener à bien le rendez-vous qu’il a finalement réussi à fixer à Marie-Hélène. Mais que va-t-il donc se passer ?

Avis : Tiens, revoilà nos amis québécois sur ce blog pour une série un peu moins récente que celles traitées dernièrement (Trauma et Musée Eden). Elle date de 2006 et est composée de deux saisons. Bon, encore une fois, c’est par hasard que je me suis mis devant (comme dirait lady, la cagoule se trouvait là, je l’ai simplement ramassée). J’avoue quand même avoir mis un peu de temps avant de mirer l’épisode. Sans doute que sur l’instant je me suis dit « pourquoi pas » et puis qu’après, l’envie s’est estompée. Ca arrive. Et c’est là toute la beauté de ce qui s’est passé pendant que je commençais à regarder : mais pourquoi avoir eu « peur » ? Non, vraiment, c’était juste du pur régal du début à la fin ce premier épisode. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, si ce n’est quelque chose de drôle a priori, puisque c’est quand même une comédie. Et ça l’est. C’est en tout cas parfaitement l’humour que j’aime, parce que le héros est maladroit, touchant et qu’il a en plus quelques bons mots. Il y a aussi le côté un peu décalé du tout. La toute première scène est très parlante à ce propos (ben tiens, restez dans le coin, je vais vous la mettre en bonus dans quelques jours !), illustrant parfaitement ce qui suivra dans la deuxième partie de l’épisode. Parce que bon, la première partie est relativement classique si ce n’est que François est maladroit quoi.

Un homme rencontre une femme et hop… Chabadabada chabadabada… Mais la suite est vraiment plus inattendue. Enfin, sauf si vous avez lu mon résumé, mais bon, en même temps, fallait bien que je dise quelque chose sur cet épisode et cette histoire vite synthétisée sinon. Donc, si vous ne l’avez pas compris, si vous n’avez pas bien suivi le générique de la série, François sera aidé dans son questionnement existentiel par ses facettes qui vont se matérialiser devant lui. Oui, oui, vous avez bien lu. Encore mieux que United States of Tara et son héroïne schizo ! :P Le concept est original et audacieux, parce que François n’est pas représenté par sa propre image mais des versions alternatives ou en tout cas imagées de ce qu’il est en partie. Et la rencontre avec ses différents alter-ego est vraiment drôle… On va de surprise en surprise à chaque fois qu’une nouvelle facette fait son entrée. Et il sera sans doute très intéressant de voir comment sera exploité ce concept qui peut sans doute donner des choses vraiment sympathiques dans le futur et faire de cette comédie romantique une petite référence et sans doute un ovni. En tout cas, ça donne envie de voir comment notre futur couple va tourner (la dernière scène fait presque un peu de peine d’ailleurs).

Conclusion : Moi qui y allait presque à reculons au moment d’enclencher la touche lecture, je suis ressorti de cet épisode ravi et totalement sous le charme avec une ferme intention de voir la suite. Essayer François, c’est l’adopter. Et pis, y’a quelques messieurs pas désagréables à regarder (dont notre ami François… :P). Décidément, je risque de finir par prendre l’accent québécois moi ! ^_^ ; (Au passage, j’aime beaucoup la musique de fin en plus ! :D)