Apparences

Les apparences sont parfois trompeuses… Est-ce le cas de celle-ci ?

APPARENCES (What Lies Beneath) – 13 septembre 2000

Scénario : Clark Gregg

Réalisation : Robert Zemeckis

Avec : Harrison Ford (Norma Spencer) ; Michelle Pfeiffer (Claire Spencer) ; Joe Morton (Dr Dayton) ; James Remar (Warren Feur) ; Miranda Otto (Mary Feur) ; Diana Scarwid (Jody)…

Cote d’amour :

Résumé : Norman et Claire vont bientôt se retrouver seuls dans cette grande demeure qu’ils viennent pratiquement de finir de réhabiliter. En effet leur fille s’en va en chambre universitaire. Claire aura alors un peu de temps pour s’intéresser à leurs voisins, les Feur dont elle a retrouvé la femme en train de pleurer. Assez pour l’intriguer et imaginer que son mari l’a tuée quand elle croit le voir transporter quelque chose un soir d’orage. Pour en rajouter une couche, depuis quelque temps, il semble se passer des phénomènes inexpliqués dans la maison : des portes pas vraiment fermées, des chuchotements ou des radios qui s’allument toutes seules. Son mari la pense encore fragile à cause du récent accident qu’elle a subi… Mais est-elle folle, hantée ou victime d’une machination ?

Avis : C’est en regardant Possession avec Sarah Michelle Gellar, Michael Landes et Lee Pace que j’ai eu l’envie de revoir Apparences avec lequel je trouvais quelques similitudes. C’est un film découvert presque par hasard. Je ne surveille pas particulièrement les sorties cinés (pas plus à l’époque que maintenant) et c’est au détour d’une affiche que j’ai vu le résumé et le fait qu’il y avait Michelle Pfeiffer. Hors depuis Batman Le Défi, on le sait, j’aime beaucoup retrouver l’actrice (ce qui ne veut pas pour autant dire que j’ai vu tous les films dans lesquels elle a joué en fait). C’est un genre qui me plaît pas mal. Bon, à l’instar de Possession, il est aussi dur d’en parler sans en dire pas mal sur l’intrigue, donc que ceux qui ne veulent rien savoir passent leur chemin ! Le film repose entièrement sur les deux acteurs principaux et sur l’ambiance. Une ambiance qu’on prend le temps d’installer de manière assez lente, en nous présentant Claire et Norman comme un couple idéal, amoureux et s’entendant parfaitement, en nous emmenant ensuite sur cette fausse piste du couple voisin qui se dispute et dont le mari pourrait avoir tué la femme et enfin en nous faisans nous demander ce qui arrive vraiment à Claire. Il y a trois réponses possibles dans le contexte, celui où elle devient folle et on met assez d’éléments pour que ça puisse paraître plausible (son accident de voiture par exemple), celui où elle est vraiment hantée ou qu’un fantôme veuille lui faire comprendre quelque chose et enfin, celui où elle serait victime d’une machination pour lui faire penser qu’elle est victime de la première ou la deuxième possibilité.

Ce n’est pas d’un suspense implacable mais on va dire qu’on peut se laisser prendre au jeu. Mais surtout, c’est conduit de manière assez intéressante. C’est pas toujours très subtile (ou peut-être est-ce parce que je connais maintenant l’histoire) mais en tout cas, l’ensemble est logique, avec les pièces du puzzle qui sont emboîtées petit à petit. Peut-être que le gros défaut provient du côté angoissant qui parvient mal à vraiment être présent. Pourtant, c’est pas faute au film de ménager ses effets, avec notamment une musique plutôt absente pour le genre. Mais les moments « surprises », où le personnage crie et où le téléspectateur devrait suivre tombent à plat. Alors peut-être que c’est encore une fois parce que j’ai déjà revu plusieurs fois le film. C’est certes une excuse facile, mais je me souviens qu’à l’époque de ma première fois, ça fonctionnait. Alors peut-être aussi était-ce tout simplement dû à l’environnement du cinéma qui amplifie les effets sonores et le visuel. Je dis que c’est tout à fait possible, parce que j’avais été pris par certains sons et ce n’est pas le cas chez moi (oui, j’ai toujours pas de home cinema avec son dolby et tout, désolé !). Néanmoins, je reste assez fan du climat et de la résolution finale (même si après avoir vu un des Scary Movie où ils parodient une des scènes, c’est dur). Et puis le duo Harrison Ford (sexy) et Michelle Pfeiffer fonctionne. J’aime la tournure qui a été choisie.

Conclusion : Apparences est un film d’ambiance, à regarder dans le noir, seul chez soit, avec un son dolby et un bel écran ! Il manquera sans doute de dynamisme pour les fans d’action, d’un côté totalement angoissant ou terrifiant pour d’autres, néanmoins, je continue de l’aimer (Michelle Pfeiffer oblige). Et puis, il y a en plus quelques têtes connues pour les fans de séries télés, comme Joe Morton d’Eurêka, Miranda Otto de The Starter Wife ou encore James Remar de Dexter.

Comments

[Nakayomi]

@Aeryn : si tu as encore le magnéto qui va avec la K7... :D

@Dav' : Ah bah tiens, même pas fait exprès dis donc ! :P

[David]

Il est en vente avec le téléstar cette semaine.
J'avais bien aimé, surtout la révélation finale ^^

[Aeryn]

J'avais beaucoup aimé ce film, à l'époque. Mais ça tellement longtemps que je ne l'ai pas vu, pourtant je crois l'avoir encore en K7 xD. Il faudrait que je me le remate, tiens...