Inception
« Mais quels beaux rêves, mais quels beaux rêves, je pourrais réaliser »… Ce n’est pas à Dom Cobb qu’on va dire le contraire…
INCEPTION – 21 juillet 2010
Scénario : Christopher Nolan & Steven Roger Gehrke
Réalisation : Christopher Nolan
Avec : Leonardo DiCaprio (Cobb) ; Marion Cotillard (Mall) ; Ellen Page (Ariane) ; Cillian Murphy (Fisher) ; Michael Caine (Miles) ; Tom Hardy (Eames) ; Ken Watanabe (Saito)
Cote
d’amour :
Résumé : Dom Cobb et son complice sont des voleurs de rêves. Ils pénètrent à l’intérieur pour en extraire les informations qu’ils cachent. C’est lors d’une mission pour en soustraire une partie à Saito qu’ils font sa connaissance. Mais celui-ci est bien plus malin que ne le pensaient les deux voleurs et tout part en vrille… Jusqu’à ce que lui-même demande une mission bien plus périlleuse que la simple extraction de données : l’implantation dans le subconscient d’une personne d’une idée qui dirigera son comportement, l’inception. Cette opération demande une exécution complexe et peu y croient mis à part Cobb. Pour cela, il va recruter une jeune architecte, Ariane, capable de créer plusieurs réalités. Mais il devra aussi prendre en compte la présence de Mall qui cherche à lui nuire. Mais l’inception peut-elle vraiment être réalisée ?
Avis : Ce n’est pas pour ce cher et tendre Leonardo DiCaprio que je suis allé voir Inception au cinéma. Non, j’avoue que même si je suis un grand fan de Titanic, je ne me suis bizarrement pas vraiment attaché aux carrières des deux comédiens principaux. Bien évidemment, je crois que j’ai dû les croiser à l’occasion (et encore, même pas sûr pour Leo, alors que je sais que j’ai regardé Neverland avec Kate Winslet), mais ce n’était pas spécialement pour eux. Ce n’est pas non plus parce que c’était un film de Christopher Nolan a qui l’on doit la nouvelle série des Batman au cinéma (Batman Begins et The Dark Knight), parce que pour être honnête, ce n’est pas ma version préférée de la chauve-souris qu’il a fait. Et encore raté, ce n’est pas pour la présence d’Ellen Page non plus. Je ne savais même pas que celle que j’ai découverte dans la première saison de ReGenesis jouait dedans ! Et pas la peine de penser à Marion Cotillard, pas plus fan que ça de l’actrice. Le concept alors vous dites vous… Presque. Si je n’avais lu que le pitch, fort possible que je ne m’y serais pas attardé. Mais concilié aux images visuelles ébouriffantes ma foi… Je me suis bien laissé tenter, au point d’aller dans une salle obscure (ce qui n’est pas rien en mauvais cinéphile que je suis).
Et hormis le fait que y’a quand même un moment où j’ai trouvé le temps un peu long (pensant en être à deux heures de film alors que ce n’était qu’une heure et demie), cela est tout de même fichtrement bien fichu. Le scénario est un peu complexe (comme le prouve peut-être par ailleurs mon résumé, en espérant avoir plus ou moins bien retranscrit la chose) et on pourrait avoir peur de se perdre facilement dans les méandres de la superposition des rêves, l’enchevêtrement des réalités. Mais a priori, on arrive quand même à s’en sortir. C’est plus à la fin que la perplexitude (mais si, mais si, ce moment où vous vous montrez perplexe !) pointe le bout de son nez et laisse sans doute une quasi libre interprétation (bon, je suis basique, j’en ai deux en tête, qu’il faudrait examiner de plus près avec un deuxième visionnage). Après, on a quand même un scénario très bien ficelé qui nous emmène vers une grande aventure qui ne ménage pas son action (plus que ses rebondissements) et qui sait installer un sacré rythme une fois le « décor » bien posé. Oui, parce que pour comprendre (plus ou moins) le film (ou en tout cas, son déroulement), il faut comprendre les bases, logique. Donc tout ce qui est fonctionnement du monde des rêves et des possibilités qui sont offertes. On nage un peu au départ mais on prend ses marques. Et puis il y a de magnifiques scènes où la possibilité d’être dans un rêve offre un visuel assez unique (ce n’est pas qu’un film à effets spéciaux genre 2012 mais ça reste vraiment impressionnant). Le petit reproche le plus marquant que je pourrais faire provient de la musique d’Hans Zimmer. Certes, elle est plutôt jolie. Mais beaucoup trop assourdissante (ou le ciné a mal réglé le son) et étouffe parfois les dialogues (au demeurant pas toujours très clairs non plus pour le coup).
Conclusion : Ce ne sera pas un gros coup de cœur mais c’est assurément un bon film. Les acteurs sont tout à fait convaincant (et j’ai retrouvé ici avec plaisir Ellen Page), l’univers plutôt intéressant. Maintenant, est-ce que j’aurai envie de le voir et de le revoir ? Je me pose quand même la question (pas sûr qu’il atterrisse un jour dans ma dvdthèque donc). Mais j’étais content de le voir sur grand écran pour profiter d’un spectacle assez grandiose. Par contre, j’ai eu du mal avec la voix française de DiCaprio qui n’était pas assurée par Damien Witecka (qui a pourtant doublé une grande partie de sa filmographie) mais par Damien Ferrette (Lex Luthor dans Smallville)… Grrr (Heureusement qu’il y avait Alexis Victor pour doubler Joseph Gordon-Levitt ! :P)