Si vous me posez la question de savoir si je m’enfuie avec Matthew Bomer alors qu’il est poursuivi, la réponse serait sans doute oui… Maintenant, est-ce que j’ai aimé la série, c’est une autre question… :D
TRAVELER : ENNEMIS D’ETAT – Saison 1 (Dernière Saison)
Avec : Matthew Bomer (Jay) ; Logan Marshall-Green (Tyler) ; Steven Culp (Chambers) ; Anthony Ruivivar (Borjes) ; Viola Davis (Marlow) ; Aaron Stanford (Will)…
Nombre d’épisodes : 8 (2007)
Cote d’amour :
Résumé :
Jay, Tyler et Will sont sur le point de partir faire un long périple entre
potes. Avant de quitter définitivement la ville, Will leur propose de faire un
petit concours bête et méchant. La farce se termine par l’explosion du Drexler,
dont Jay et Tyler réchappent in extremis. Mais ils sont directement indiqués
comme étant les responsables. Ce malheureux concours de circonstance va les
obliger à devoir fuir alors que toute la police et surtout le FBI les
recherchent activement. Au fur et à mesure, ils vont prendre conscience que
tout cela s’étend bien au-delà de ce qu’ils avaient pu imaginer et que leur ami
Will Traveler, étant laissé pour mort après l’explosion, n’était pas ce qu’il
semblait être… Mais où est donc la vérité ?
Avis :
Après Men In Trees, France 4
continuait de dépoussiérer les séries dormant dans le placard de France Télévision
en programmant (en deux soirée) cette série de 8 épisodes diffusée en 2007 aux Etats-Unis sur la
chaîne ABC. Si ça fait un moment que je voulais la découvrir, c’était juste
pour la présence de Matthew Bomer au générique. Il est vrai que le pitch ne m’inspirait
pas des masses pour le coup… Et que cette non-inspiration s’est révélée
véridique quand j’ai commencé à visionner les premiers épisodes. Il faut dire
que les histoires d’hommes en fuite, couplé au complot gouvernemental, ce n’est
pas vraiment mon trip… Et manque de bol, comme les ingrédients de départ sont
très classiques, je n’ai pu m’empêcher de penser à la saison 2 de Prison Break… Autant dire que ce n’était
pas vraiment la référence à avoir, ni même que celle-ci m’a laissé d’agréables
souvenirs. Et quand on y repense, c’était juste après la diffusion de cette
deuxième saison que ABC a eu l’idée un peu idiote de lancer Traveler la saison suivante (vous suivez ?).
Je dis un peu idiote, parce que du coup le plat semblait vachement réchauffé quand
même. Certes, ça n’a jamais empêché certaines séries de se faire apprécier du
public, mais bon… Cela étant dit, au moins, c’était nettement moins capillotracté dans Traveler que dans Prison
Break. Ce qui fait que sur la petite longueur, ça s’est révélé plus
agréable à suivre qu’escompté. Pas au point que je devienne fan voire même fou
une fois qu’on a bien eu le bec dans l’eau au dernier épisode, puisqu’il n’y a
aucune fin (on est un peu coupé en plein élan), mais ça reste un peu frustrant et
il y avait le potentiel pour aller au bout de 13 épisodes qui auraient sans
doute suffit à faire quelque chose de consistant et avec suffisamment de
retournement (même si on en voyait certains venir gros comme une maison).
Sur les 8 épisodes que compte la série, on prend un peu
de temps pour tisser la toile du complot qui se dresse et pour voir un peu qui
pourrait se cacher derrière l’attentat du Drexler et en vouloir à nos deux
compères qui se retrouvent vraiment embrigader dans toute cette histoire sans
rien n’avoir demandé à personne, mais pas non plus en étant vraiment le fruit
du hasard. Les pièces du puzzle se mettent en place au fur et à mesure, à coup
de flash-back et de découvertes de nouveaux indices. Il y a un rythme qui s’installe
petit à petit et l’histoire devient plus passionnante qu’au début. Bien
évidemment, on joue au jeu « tu croyais que c’était ça et pis non »,
avec implication de certains membres et tout, mais bon… Dans l’ensemble, ça
reste vraiment correct à défaut d’être vraiment original. On pourra citer le
rôle de l’agent Marlow, dont on sent bien dès le départ qu’elle recherche
vraiment la vérité en ne se satisfaisant pas simplement des apparences
trompeuses jouant contre nos deux héros. Est-ce qu’elle est une alliée dans
leur fuite ? Sûrement pas, mais ça reste celle qui est le plus susceptible
de les aider s’ils ont des preuves de ce qu’ils avancent… Quand bien même, il y
aura toujours quelque chose venant freiner toutes leurs tentatives à ce
niveau-là. La série n’hésite pas non plus à faire le sacrifice de certains
personnages pour faire avancer l’intrigue, ce qui n’est pas désagréable et
donne un peu de consistance à la quête de chacun. Enfin, j’ai juste envie de
terminer sur un cast très sériephile plutôt agréable dans l’ensemble :
Steven Culp (Desperate Housewives),
William Sadler (Roswell), Anthony
Ruivivar (New York 911)…
Conclusion : Bon, je n’aurai jamais vu cette série, ça n’aurait pas été une grande perte. Voilà, maintenant c’est fait, je vais pouvoir retrouver Matthew Bomer dans de nouvelles aventures. La série semble suivre à la lettre les canevas préétablis pour ce type d’histoires, il ne faut donc rien en attendre de révolutionnaire, mais sans doute que les fans et le bon public pourra apprécier… S’ils sont disposés à passer outre le fait qu’on est coupé en plein élan au niveau de l’intrigue, au moment où forcément ça devenait pas inintéressant du tout … Et puis, j’ai dit qu’il y avait Matthew Bomer qui faisait des pompes torse-nu dans le premier épisode ??