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Naka No Montages
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19 septembre 2010

Afterlife - Saison 2

Retour du monde d’entre les morts et les vivants pour notre Alison britannique… Est-ce que la deuxième salve d’aventures saura séduire ?

UK AFTERLIFE – Saison 2

afterlife_saison_2_l_intgrale_3_dvd_21286922Créée par : Stephen Volk

Avec : Lesley Sharp (Alison Mundy) ; Andrew Lincoln (Robert Bridge) ; Anna-Wilson Jones (Jude Bridge) ; Joshua David-Kennedy (Josh Bridge) ; Sandy Welsh (Clive Gilman)...

Nombre d’épisodes : 8 (2006)

Cote d’amour : Note_02

18628485Résumé : Alison est restée plusieurs semaines dans le coma. Robert semble avoir veillé sur elle et s’être ouvert au monde des esprits. Ce qui n’est pas forcément pour plaire à son ex-femme et sa meilleure amie. Mais tout va être bouleversé quand Robert découvre qu’il est atteint d’une tumeur inopérable. De son côté, depuis qu’Alison s’est réveillée, tout semble se détraquer et un esprit lui joue visiblement de bien vilains tours. Sa mère prend de plus en plus de place dans sa vie, l’amenant au bord de la folie… Arriveront-ils à affronter ces épreuves ?

19063316Avis : La première saison de la série avait finalement su séduire de par son atmosphère, sombre et dépressive. Ce qui est confirmé aussi. Mais on a là un vilain retour de bâton pour le coup. En effet, comment apprécier une série quand un de ses personnages principaux (et qu’ils ne sont que deux) vous tapent sur le système plus que de raison ? C’est un peu difficile. D’autant plus que les intrigues passent en arrière plan. Certes on est toujours dans la même lignée, mais sortie de la première histoire plutôt réussie du premier épisode, on oublie le reste parce que ce qui compte avant tout, ce sont Robert et Alison. Chacun développe un arc, ce qui les sépare à nouveau plus ou moins, alors qu’ils s’étaient trouvés. Et c’est là que ça devient particulièrement agaçant. Robert fait marche arrière, tandis qu’Alison en devient très égocentrique et imbuvable. Ok, elle est harcelée par sa mère, reine du ménage, qui lui range tout ou qui s’amuse à déverser plein de produit (nettoyant) partout, mais quand même, elle gonfle la Alison. En contrepartie, ça permet d’explorer le personnage et de le mettre face à ses angoisses.

19063321Et là, on peut dire que Robert est un bon camarade. Parce qu’il ne lâche pas prise et aide Alison du mieux qu’il peut, malgré les divergences d’opinions qu’ils ont parfois. Malgré le fait qu’elle le traite vraiment de manière un peu trop brutale, lui envoyant quelques pics non-méritées au passage, surtout vu son état. Mais il ne dit rien aussi. Il préfère garder le secret de sa maladie pour lui. C’est aussi son cheminement qu’on voit tout au long des épisodes. Et heureusement que Robert est là pour nous faire apprécier la série. Sans lui, cette saison 2 aurait été un peu plus difficile à supporter (parce qu’Alison ouvre la bouche et gueule. Souvent. Trop souvent. A vous en crever les tympans). C’est aussi grâce à lui que les deux derniers épisodes remontent la pente et nous donnent un peu plus foi en la série, qui s’était un peu égarée après le deuxième épisode de la saison (pourtant courte). Une fin de saison qui valide d’ailleurs la théorie qu’on pouvait avoir lors de la précédente (à savoir que Robert aiderait Alison. Même si c’est une aide mutuelle).

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Conclusion : Dommage que le personnage d’Alison soit devenu si pénible dans cette saison 2, puisqu’elle gâche en grande partie le plaisir qu’on peut avoir à suivre la série qui continue pourtant sur la même voie, avec son fantastique léger et des histoires humaines avant tout (et même si les intrigues du jour sont assez oubliables). Reste tout de même l’ambiance particulière de la série et Robert pour sauver le tout. Ainsi que la magnifique musique, toujours présente. Les derniers épisodes nous laissant tout de même un bon souvenir de la série. A noter la présence au cours d’un épisode de Craig Kelly qui incarnait Vince dans Queer as Folk (l’original donc).

A lire aussi :
Afterlife - Saison 1 (review)
Afterlife - Le Générique (vidéo)

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