Ysa Ferrer - Ultra Ferrer

On sort les boules à facette, les plus belles tenues flamboyantes et on bouge ses fesses ! Mouais, c’est pas gagné tout ça…

YSA FERRER – Ultra Ferrer

Durée totale : 43min41

Nombre de plages : 13

Edition : cristal

Sortie : 27 septembre 2010

Cote d’amour :

S’il a fallu dix ans entre Kamikaze et Imaginaire Pur, il aura fallu juste cinq fois moins de temps pour voir débarquer dans toutes les bonnes crémeries la nouvelle galette (c’est que ça donnerait faim cette histoire mine de rien) d’Ysa Ferrer, après un petit passage au format dvd pour son show qu’elle a donné à la Nouvelle Eve (elle a réitéré cette année peu de temps après la sortie de son album mais à Bobino cette fois-ci). J’avoue que depuis le fameux côté kamikaze d’Ysa, j’ai toujours aimé la plupart de ses chansons et sa « koscmic-pop » qui ne me semblait déjà plus autant « kosmic » lors du précédent opus. Cette fois-ci, je cherche définitivement ce côté-là. Non, Ysa a décidé d’être Ultra et d’aller au bout de ses envies et nous la joue totalement reine de la boîte de nuit… Et je dois bien avouer que c’est bien là le problème de cet album pour moi. C’est pas que ce soit mauvais, assurément, ceux qui aiment remuer le popotin en auront pour leur argent puisque le cd s’avère très majoritairement up-tempo et totalement conçu pour ça ( et plutôt bien produit). De French Kiss qui annonçait malheureusement la couleur à Hands Up (le deuxième single) en passant par I’m Just Innocent, les rythmes électro s’emballent (ce sont les voisins qui seront content si vous poussez le son à fond). D’ailleurs pour l’occasion, le tandem Castano/Ferrer à laissé de la place à des collaborateurs (Chew Fu sur la musique de French Kiss, Gilles Lakoste sur Sept ans de Malheur, David Revel sur Je vois…).

Alors du coup, il m’a sans doute fallu un moment pour apprivoiser cet album… Je l’écoute pas tout à fait en boucle (parce qu’il y autre chose qui tourne entre deux écoutes) mais quand même, je me suis donné du mal… Et il ressort quand même quelques chansons plutôt sympathiques. Certes, les ballades ont eu ma préférence à la première écoute mais par exemple, Je Vois à tout à fait confirmer la première bonne impression laissée par l’extrait (et j’aurai finalement aimé que l’album tire un peu plus vers ce son pop-rock-électro -?-) et Pom Pom Girl m’a eu en à peine plus de temps (surtout parce que pour moi, dans la thématique que j’y lis et dans la musique, c’est une suite directe à un To Bi or not to Bi d’Imaginaire Pur !). Au rayon des autres chansons avec pour thématique l’amour (plutôt présente sur l’album) et qui font partie du haut du panier, j’ai envie de citer On Tue ce que l’on Aime et Tant qu’on S’aime (oui, faut pas confondre les titres, c’est sûr). Pour respirer un peu entre des chansons un peu plus énergiques, Ysa a aussi ménagé quelques plages pour enlacer sa moitié, sur des chansons pas super gaies comme  Sept Ans de Malheur au message quand même presque positif et surtout Un Jour dont la première écoute m’a plutôt fait penser à un fan qui laisserait tomber l’objet de son désir qu’à une rupture amoureuse (mais j’ai envie de croire que les deux sont possibles).

Et du côté de l’objet en lui-même ? Ysa va à fond dans son côté « ultra » et nous propose donc une séance photo avec perruque choucroutée ultra-moche (nan mais Ysa, je t’aime bien, mais faut vraiment arrêter ces coiffures quoi) en prenant la pose de quelqu’un qui se prend pour une célébrité… Le concept intéressant là-dedans, outre éventuellement le jeu avec le photographe qui se multiplie à l’infini sur la pochette, c’est surtout qu’il y a une progression une sorte de petite histoire sur ce tapis rose. Le livret contient les paroles, mais il faudra parfois le tourner dans un peu tous les sens pour pouvoir les lire (sur du rose bien flashy évidemment). On reste un peu dans la lignée du précédent album donc…

Mes coups de coeur : Pom Pom Girl ; Je Vois ; On Tue ce que l'on Aime

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