The Vampire Diaries - Saison 2

Vous reprendre bien une p’tite pochette de sang pour la route, non ? Allez quoi, c’est le moment, ce sont les soldes !!

THE VAMPIRE DIARIES - Saison 2

Créée par : Kevin Williamson & Julie Plec

Avec : Nina Dobrev (Elena) ; Paul Wesley (Stefan) ; Ian Somerhalder (Damon) ; Candice Accola (Caroline) ; Steven R McQueen (Jeremy) ; Michael Trevino (Tyler) ;  Matthew Davis (Alaric)…

Nombre d’épisodes : 22 (2010/2011)

Cote d’amour : 

Avis : Après une première saison qui s’était avérée contre toute attente plutôt séduisante, il fallait donc faire à la deuxième aussi bien… Et quand on a été un peu déçu par ses premières amours du côté fantastique (oui, Supernatural, je pense à toi), on est peut-être encore plus méfiant… Même si The Vampire Diaries a pour elle sa fraîcheur en terme de vieillesse. Elle n’a donc pas encore pu se perdre dans ses méandres, changer son identité du tout au tout. Même si les mauvais choix sont toujours possibles, où que l’on en soit dans une série (et encore plus à notre époque peut-être… Quelles séries ne se sont-elles pas perdues dès leur deuxième saison, hein ?). Mais The Vampire Diaries continue sur sa lancée feuilletonnante quitte a, semble-t-il, être un peu épileptique au niveau des intrigues. En effet, on a plusieurs arcs qui se succèdent et on se demande un peu où ils veulent en venir. Mais il faut attendre de voir sur la longueur pour comprendre qu’au final, l’histoire générale de la saison s’avère encore une fois relativement bien construite. Certes, ce n’est pas démentiel, peut-être loin d’une construction en puzzle comme on a pu l’apprécier sur une saison 5 de Buffy Contre les Vampires, mais ça se tient et surtout, chaque petite intrigue qu’on a pu voir au départ possède une conséquence ou est justifié pour/par la suite. Et c’est vraiment on ne peut plus appréciable. A la saison s’invite donc de nouveaux êtres surnaturels qui viennent étoffer le bestiaire de la série. On navigue toujours en terrain connu avec nos amis les loups garous tout en apportant une petite nuance qui fait que tout d’un coup ça pimente un peu l’univers de la série. En l’occurrence, nos amies les petites bêtes à poil sont plutôt dangereuses pour nos amis aux dents longues. Et quand on sait de ce qu’il advient de deux personnages principaux de la série, on ne peut  qu’en conclure que ça sert très bien à la dimension dramatique de la série qui n’oublie donc pas ses romances. Et d’ailleurs, l’intrigue qui lie Caroline à Tyler est sans doute l’un des points que j’ai le plus apprécié durant cette saison 2.

En effet, en reprenant la série, je n’avais pas de grand souvenir de Caroline… C’est dire si son personnage devait être marquant (mais a priori, en relisant mon avis sur la saison 1, elle a été pendant un moment le jouet de Damon sous hypnose, donc un peu potiche quoi). Ici, elle prend toute sa saveur, en se montrant à la fois drôle et touchante dans sa nouvelle condition et finalement forte. Un portrait en nuance qui fait plaisir. Elle n’aurait pu être qu’un boulet apportant des ennuis mais les scénaristes en ont fait quelque chose de formidable. Si elle ne prend pas toujours les bonnes décisions, elle assume et est toujours prête à aider ses amis. Du côté de Tyler, c’est un peu la même chose. Son obsession quant à certains secrets de famille le rendent parfois un peu agaçant mais dès que le changement se produit le personnage prend une autre dimension. Là encore, on n’aurait pu avoir qu’un personnage un peu macho, tout en muscles (et oui, nous ne cacherons pas que Michael Trevino est plutôt sympathique à regarder dénudé, hein… :D) mais on y apporte une sensibilité qui fait qu’encore une fois c’est moins unidimensionnel qu’attendu, un peu moins cliché (tout en étant dans autre chose qu’avec un des frères Salvatore -j’aurai presque envie de dire qu’on est moins dans le gnangnantisme si j’étais un peu vache-). Le reste est finalement à l’avenant, on s’amuse toujours de Damon en faisant souffler le chaud et le froid sur ses actions, en le rendant plus sympathique qu’il ne voudrait bien l’admettre lui-même, la série n’hésite pas non plus à bouleverser un peu ses personnages, à les malmener, à vaguement teinter le tout d'un peu de noirceur (et mettre un peu de sang à l’antenne). Manque juste au tout cette petite pointe de sel qui ferait qu’on soit entièrement submergé dans les émotions. Hors, ce n’est pas le cas (en tout cas, pas le mien) et du coup, on reste un chouia en dehors.

Conclusion : Alors est-ce une question de maturité sériephile, qui fait qu’on a vu tant de séries qu’on a un peu plus de mal à être touché qu’auparavant, est-ce une question d’âge (j’ai un peu le double que par rapport à l’époque de Buffy par exemple), est-ce une question de sensibilité intrinsèque à la série ? Y’a sûrement plusieurs facteurs qui jouent et sans doute que certains spectateurs seront sûrement touchés par ce qu’ils verront (et après tout, je leur souhaite). Ce n’est pas mon cas, mais ce n’est pas pour autant que j’ai boudé mon plaisir devant cette saison 2 de The Vampire Diaries à laquelle j’ai trouvé de nombreux points forts finalement. La série n’aura jamais la dimension d’un Buffy, par exemple, mais peu importe. Pour ce genre de statut, il faut tout un tas de concordances qui est rare. Il faut aussi savoir apprécier ce qu’on peut nous offrir et The Vampire Diaries s’avère être une bonne série dans son genre comme le prouve le personnage de Caroline par exemple. Rendez-vous est donc pris pour la troisième saison… En attendant, pas vraiment de nouvelles têtes connues autres que celles qu’on a croisées dans la saison 1, mais n’empêche que c’est toujours un plaisir que de retrouver Marguerite McIntyre (même si on a un peu de mal à croire à sa dureté parfois pour le coup, maman de Kyle XY oblige ! :P).

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