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Naka No Montages
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5 mars 2007

Magic Knight Rayearth

Œuvre de commande dans la lignée de Sailormoon, les Clamp ont signé leur sagas avec de jeunes lycéennes en jupettes… C’était déjà il y a quelques années…

MKR01MAGIC KNIGHT RAYEARTH

Auteur : Clamp

Nombre de volumes : 6 (série terminée)

Disponible en VF chez : Pika Editions

Note Globale : ***

567_11Résumé : Hikaru Shidô, Fû Hôôji, Umi Ryuzaki sont trois jeunes collégiennes qui ne se connaissent pas encore quand chacune se rend à la Tour de Tokyo avec son école respective pour une visite scolaire. C’est là qu’une boule lumineuse apparaît et les transporte ailleurs, une autre dimension appelée Cephiro. La Princesse Emeraude leur demande de sauver son monde. Pour cela, c’est Clef, le sorcier qui accueille nos trois jeune filles et leur explique leur mission et leur donne des pouvoirs. Elles ne pourront repartir qu’une fois leur mission accomplie. Les voilà donc embarquées bien malgré elles dans une série d’aventures. Après avoir été chez l’armurière Presea, les voilà guidées par Mokona pour allez chercher les matériaux pour avoir leurs propres armes qui permettront de réveillon les Démons qu’elles devront apprendre à contrôler en vue de la bataille qui les attends. Puisque bien évidemment, qui dit monde en danger, dit méchants. C’est le Grand Prêtre Zagat qui occupe cette fonction ici, aidé de quelques subalternes tels qu’Alcione (la Sorcière), Lafargue (le bretteur), Ascot (l’incantateur) ou Caldina (l’envoûteuse). Les épreuves seront dures mais nos jeunes amies vont développer une force insoupçonnée et leur amitié prendra forme au fur et à mesure… Une fois le monde de Cephiro sauvé, elles repartiront chez elles. Mais une autre menace plane sur Cephiro quand elles y reviennent pour une obscure raison… Que vont faire nos trois jeunes guerrières ?

mangaAnalyse : cette œuvre de Clamp semble bien légère au premier abord. Une parodie des jeux de rôles dans une version humoristique assumée et réussie dans le premier volume fait que l’on ne s’ennuie pas un instant et qu’on découvre assez charmé le monde de Cephiro. Mais assez vite les choses prennent une autre tournure, les épreuves du second volume font que l’on tombe vers quelque chose d’un peu plus sérieux et le troisième volume (fin de la première partie) est carrément dans le pur esprit clampien, tragique à souhait. Plutôt impressionnant comme retournement de situation, on passe de la lumière à l’ombre progressivement, mais on dirait que les mangakas du groupe n’ont pu totalement occulter leur marque de fabrique. En tout cas, cette première partie reste dans doute la meilleure du manga. Bien que finissant sur une note sombre, les aventures se révèlent rythmées et les personnages intéressant. Alors pourquoi une seconde partie ? Surtout que tout semblait avoir été dit en trois volumes.

567_08Sûrement poussées par le succès, une deuxième partie de trois volumes a vu le jour. Sauf que là on arrive un peu dans un manga différent. Après les événements de la première partie, Cephiro est en train de se détruire et des habitants de mondes voisins sont en train de la convoiter. Fû, Hikaru et Umi sont de retour sur Cephiro et vont à nouveau la défendre et essayer de saisir ce qui pousse les habitants voisins à venir envahir ce lieu. Si les scènes comiques sont toujours de mises, la parodie de jeux de rôles a complètement disparue et laisse place à une histoire qui traîne en longueur, un peu lourde, connaissant nombre de répétitions. Bref, on ne peut être que déçu par cette seconde partie dont le charme semble avoir disparu. L’idée de s’attarder sur les motivations de chaque peuple pour venir coloniser Cephiro n’est pas mauvaise mais mal rythmé (même si on a encore des personnages haut en couleur et de vieilles connaissances qui font leur apparitions). Il faut attendre le dernier volume et les révélations finales avoir quelque chose convaincant et comprendre cette seconde partie qui a le mérite de finir sur une note beaucoup moins sombre que la première (après, ça plaira ou non).

Bilan : Les Clamp signent une œuvre sympathique mais qui n’égale pas vraiment l’intérêt qu’on peut porter à Sailormoon. Surtout à cause de sa seconde partie décevante en fait. L’histoire aurait dû s’arrêter à la première saga et on serait resté sur une note plus positive. Cela dit, comme toujours, les graphismes de Clamp font merveilles, l’humour fonctionne bien et l’histoire est plus profonde qu’il ne peut paraître au premier abord (dans les deux parties). Du coup, c’est quand même un Clamp à posséder, surtout vu le nombre de volumes. D’autant plus qu’il y a quelques bonus couleurs sympathiques (fiches personnages, histoires de 4 pages ou même des persos à habiller).

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