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Naka No Montages
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13 janvier 2008

Comte Cain

Il y a des gens qui se retrouvent toujours embrigadés dans toutes sortes d’histoire, un peu comme une malédiction (demandez donc aux détectives souvent là où il ne faut pas ! :D)… C’est un peu le cas de notre Comte…

KAORI YUKI – Comte Cain (volumes 1 à 5)

earlcain_fr_vol01Nombre de volumes : 5
(terminé)

Editeur Français : Tonkam

Prix : 5€95

Suite : God Child

Cote d’amour : ****

cain_05Résumé : Comte Cain C. Hagreaves. 17 ans, des yeux mordorés et une passion pour les poisons en tout genre. Une réputation que tout le monde connaît car il est souvent en première ligne d’intrigue usant ce genre de méthode dans une Angleterre théâtre de beaucoup de coups bas. Mais heureusement que Cain est là pour dévoiler la vérité, voir venger les âmes perdues. Que ce soit une Juliette oubliée ou pris dans des tragédies qui prennent la forme de contes et comptines, accompagné de son fidèle serviteur Riff, Cain vers sur vous. Cain, cet être qui n’a pas connu une enfance facile, dont les origines sont taboues et au père mort si jeune…

count_cain_v04_03_mark_of_the_red_ram_IIIAvis : Première œuvre de Kaori Yuki, la maîtresse du manga gothique. Enfin, premières œuvres devrais-je dire. En fait, il s’agit de plusieurs recueils d’histoires courtes mettant en scène le fameux comte ou non comme c’est le cas dans les histoires Les Jeunes Garçons Qui Ont Arrêté le Temps ou Double dans le premier tome. Des œuvres indépendantes donc, mais se déroulant dans un même univers, un même espace temps, avec toujours en toile de fond le poison qui coule quelque part dans l’histoire, ces moments à la fois horribles et poétiques. La mangaka est déjà en pleine maîtrise de son univers, même si elle peut encore évoluer, mais tout ce qui fait le charme de ses œuvres suivantes est là. On y retrouve même sa propension à aimer et mettre en scène de manière un peu différente les contes classiques, comme Blanche-Neige dans le dernier volume de Comte Cain et que l’on retrouvera plus tard dans le fameux Ludwig Revolution, bien que les deux résultats soient fort éloignés ! Les dessins sont toujours agréables dans l’ensemble, même si les premières planches sont plus éloignées de son style actuel (qui a gagné en assurance mais qui n’a pas non plus évolué autant que d’autres de ses confrères et consoeurs).

cain_riff_04Ensuite, il faut attendre le troisième volume avant que les choses ne deviennent sérieuses et soient plus approfondies. En effet, contrairement aux deux premiers recueils, le troisième contient une grande histoire s’étalant sur plusieurs chapitres. Les deux derniers étant même consacrés uniquement à une seule et même histoire (avec un petit bonus donc pour le dernier). Cette fois-ci, Kaori Yuki revisite d’ailleurs la légende de Jack l’Eventreur en se servant de l’univers qu’elle a créé pour base. En effet, si les histoires sont indépendantes, la belle en profite tout de même pour distiller un peu du passé de Cain et mettre en place une toile de fond qui prendra de plus en plus d’importance. L’œuvre gagne donc en intensité. Mais se voit arrêtée à l’issue de son cinquième volume, avec beaucoup d’interrogation. A ce moment-là, la mangaka partit vers d’autres horizons, tout en jurant bien que le Comte reviendrait un jour. Promesse tenue puisque la suite n’est autre que God Child (en 8 volumes cette fois-ci !) qui nous en apprend enfin un peu plus sur Cain et tout ce qui tourne autour de lui.

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Conclusion : Comte Cain est bien évidemment une œuvre maîtresse dans la bibliothèque de la mangaka, puisque c’est là que tout a commencé, c’est le préambule à l’histoire de God Child et c’est surtout la mise en place de son univers si particulier : cruel et malsain (il n’y a qu’à voir le passé de Cain et les origines de sa naissance pour s’en convaincre). Le sang coule à flot et Kaori Yuki n’épargne pas ses personnages. Notre côté sadique apprécie donc particulièrement ! :D On s’aperçoit aussi que même dans les histoires courtes, elle réussit très bien à transmettre de l’émotion et à avoir des récits consistants, ce qui fait que quelque soit le volume, on ne s’embête jamais… ^_^

A lire aussi :
Kaori Yuki (Art Selection)
Ludwig Revolution (Review)

 

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Commentaires
N
Mouais... Manque des scènes plus intimes entre Cain et Riff quand même... lol... Non, mais oui, j'aime beaucoup aussi... Après, j'sais pas si je préfère Cain à Angel Sanctuary... :P (C'est assez différent).
S
Meilleur Kaori Yuki Ever. <br /> Sans exagérer, c'est vraiment une série que j'ai adoré suivre ! J'suis pas spécialement férue d'univers gothique, mais celui-là est accrocheur au possible ! Love Cain ! Love Riff !^^
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