HBO Préfère les Grosses... [-14]

Fut un temps, ces trois lettres faisaient orgasmer n’importe quel sériephile ou presque (il y a toujours des irréductibles comme moi !), mais maintenant… Comme le disait mon amie lady (ICI) c’est plus franchement sûr… Et j’ai pas l’impression que ça aille en s’améliorant…

HBO PREFERE LES GROSSES [-14]

Oh, pardonnez-moi d’avance pour ce titre quelque peu irrévérencieux. Pour ceux qui ne savent pas vraiment de quoi va parler ce petit message, c’est pas grave. Pour ceux qui pense que ça ne se réfère qu’à la série au pitch ultime Conversation With the Fat Girl, ce sera pas très grave non plus (référence à la célèbre maxime « les hommes préfèrent les blondes »). Pour ceux qui connaissent le pitch d’Hung… Ah bah voui, tout de suite, je sens que vous voyez cette phrase sous un autre jour, hein. Alors pourquoi donc ce petit billet d’humeur ? Parce qu’après m’être demandé où allait la production sériephile dans son futur composé de nombreux remake, la terre d’asile que semblait être le câble est touché. Enfin, une partie seulement (et tout ce qui est sur le câble n’est pas non plus merveilleux, sensationnel, osé et tutti quanti, on est bien d’accord). Et cette partie, c’est plus HBO qu’autre chose. Non, parce que maintenant, les nouveaux mots qui font orgasmer (j’aime bien cette expression, ça m’évite d’avoir à dire des choses plus… corsées !) sont plutôt Showtime, FX (quoique) voire même AMD (dont les pitch de séries me laissent aussi froid qu’un glaçon en plein Antarctique alors que le réchauffement de la planète n’avait pas encore lieu…). Pourtant, HBO, c’est quand même de nombreuses séries avec de sacrées réputations comme Six Pieds Sous Terre, Sex & the City (qui après de multiples tentatives n’a toujours pas réussi l’exploit à me faire tenir les 30 malheureuses minutes d’un épisode), Les Soprano, Oz et quelques autres. Oui, mais voilà, la chaîne ne semble plus que l’ombre d’elle-même depuis quelque temps.

A trop vouloir se démarquer, elle oublie qu’une série se doit aussi d’être un plaisir à regarder et pas uniquement un objet d’art servant à se masturber intellectuellement. Ca fera peut-être plaisir à certains mais je n’ai pas franchement vu de grand buzz concernant la série John From Cincinatti, là où les anciennes séries de la chaîne récoltaient nombre de compliments en tout genre. Et où est le plaisir dans tout ça ? Alors, peut-être que c’est pour revenir à cette idée d’approche un peu plus classique, peut-être un peu plus grand public (mais public visé et restreint tout de même), qu’elle a commandé le pilote de deux nouvelles comédies. Ca paraît tout de suite plus abordable, je vous le jure. Si, si. Maintenant, comme ça, sur le papier et en deux lignes, je dois dire qu’on a tous les droits d’être plus que dubitatif. D’une part sur ce que donnera la série, d’autre part sur ce que les histoires prendront comme direction. Parce que là, va falloir faire preuve d’imagination. Jugez plutôt. Conversation With the Fat Girl : l'adaptation d'un roman qui "met en scène le personnage de Maggie qui ne supporte par le petit-ami de sa meilleure amie. Il est odieux avec sa compagne et ne cesse de lui faire remarquer son surpoids !" (Source : SériesLive). Ah bah oui, là promet d’y avoir du contenu. On va s’en payer une bonne tranche devant les remarques d’un grossophobe. On va bien se marrer (mode ironique on, bien évidemment). Plus attirant (que voulez-vous, je suis un être totalement faible et le héros a visiblement un argument de poids !!), Hung :   "Le réalisateur oscarisé de “Sideways”, Alexander Payne, mettra en scène le pilote centré sur Ray (Thomas Jane), un entraîneur de basket d’un lycée âgé d’une quarantaine d’années qui s’avère être bien gâté par la nature (il a un gros pénis pour parler franchement !)." (Source : TV Chronik) Oulah, ça c’est du pitch. Maintenant, voyez un peu tout ce qu’on peut imaginer avec cette situation. Un entraîneur de basket qui en a une grosse… Donc il pourra rendre tous les membres (dans les deux sens du terme ! Ahem) jaloux, il sera la curiosité de tout son établissement et quelques courageuses (voire courageux) auront bien envie de tenter l’aventure… Ou alors il subira les moqueries des autres, parce que son anatomie est hors-norme, genre vilain grand canard, pour adultes… Enfin, je suppose que le temps d’un film, ça peut être marrant… Le temps d’une saison… Et alors là, est-ce que la fameuse question sur la longueur est de rigueur ? Sûrement. On dit souvent que tout est une question d’utilisation avant tout. Donc on espère que HBO en tirera quelque chose…

Donc voilà. Ce sont deux pitchs de séries dont on a commandé un pilote. Donc pas sûr qu’elles voient le jour (et honnêtement, on peut même se demander comment ils ont bien voulu commander des pilotes de ça, même si dans le premier cas, il s’agit d’une adaptation d’un roman), mais j’suis pas sûr que ces deux idées de séries soient celles qui vont faire remonter la cote en perdition d’HBO (bien que l’idée de la deuxième série puisse en faire orgasmer quelques-un(e)s). Et vous, y’a une série qui vous attire là-dedans ? Vous voyez un peu ce qu’ils pourront nous raconter comme histoire à partir de ces pitchs ?

Comments

[Nakayomi]

Euh... Je vais te dire oui, parce que j'avoue que je n'ai jamais vu Ma Famille d'Abord... :P (Oui, encore quelques lacunes sériephiles à combler moua... Même si je suis pas persuader que ce soit à mettre sur la priorité de ma liste ! :D)

[ladyteruki]

D'autant que le concept de Conversations with the Fat Girl, c'est déjà le concept de Ma Famille d'Abord, non ?