Lois & Clark - 4x11 La Boucle du Temps

Les Noëls de Metropolis sont rarement comme les autres. Eh oui, pas de trêve pour Superman qui ne doit pas que se farcir la dinde (et non, mauvaises langues, je ne parle pas de Lois !!).

LOIS & CLARK – 4x11 La Boucle du Temps ('Twas the Night Before Mxymas)

Scénario : Tim Minear

Réalisation : Mike Vejar

Avec : Dean Cain (Clark) ; Teri Hatcher (Lois) ; Lane Smith (Perry) ; Justin Whalin (Jimmy) ; K Callan (Martha) ; Eddie Jones (Johnatan) ; Howie Mandell (Mxyzptlk)

Cote d’amour : ***

Résumé : Lois et Clark sont en train de philosopher sur Noël et le ressenti de chacun. Clark voudrait que la fête soit aussi magique pour elle que pour lui, alors que la journaliste n’y voit qu’une fête commerciale et broie finalement du noir. Encore plus parce que c’est elle la maîtresse de maison qui invite cette année, alors qu’elle ne voudrait passer qu’un Noël en tête à tête avec Clark. D’ailleurs, les parents de celui-ci sont déjà au Daily Planet, discutant avec Jimmy qui s’est trouvé une nouvelle petite amie. Alors que tout semble aller pour le mieux, que les interventions de Superman font mouches, un lutin revêche apparaît, ayant bien la ferme attention de rester dans cette dimension et d’évincer Superman de son trône. Pour cela, il veut semer le désespoir sur Terre. Et la journée recommence. Avec un peu moins d’enthousiasme que la première fois. La sensation de déjà-vu de Clark se fait plus insistante et il commence à comprendre… Arrivera-t-il à sauver Noël et les gens de la déprime ?

Analyse : Tim Minear (Angel et Buffy, notamment), nous livre ici un épisode double menu, puisqu’il mixe l’épisode de Noël à l’exercice de style très usé du « jour sans fin », avec une petite touche originale. Finalement, ces petits repères, plus forcément très actuels dans les séries d’aujourd’hui, permettent de varier les plaisirs et surtout de forcer les scénaristes à se creuser un peu plus pour ne pas trop se répéter (comme les journées). Du coup, Tim Minear nous offre une version de plus en plus déprimante de la journée, avec des petites variations sympathique. On s’amuse alors de voir la taille du sapin diminuer à chaque fois un peu plus, de voir les gens broyer du noir un peu plus fort (oui, c’est de l’humour un peu cruel ! :D). Et en même temps, c’est ça aussi qui permet de dévoiler les blessures profondes de chacun. Surtout dans une période où il est plus facile de déprimer. Et c’est un thème que cet épisode appuie très bien, puisque la plupart des personnages ne sont pas des plus heureux. Perry regrette ainsi d’avoir délaissé ses enfants qui lui en veulent, un milliardaire est seul enfermé dans sa tour d’ivoire… C’est clairement pas la fête. Et le petit sort du lutin farceur n’aide pas. Même la très enthousiasmée mère de Clark succombe à la déprime, au « tout va mal », à la perte de l’espoir en gros.

Et c’est là que la magie de Noël intervient. Non, parce que c’est vrai que les Noëls de dépriment c’est bien, mais il faut toujours que « tout est bien qui finit bien ». Donc, l’épisode ne déroge évidemment pas à la règle (là, je vous spoilie pas, hein) et insuffle ce qu’il faut. D’ailleurs, Noël est plus présent en début et en fin d’épisode. Faut dire que plus ça va, moins le sapin est présent, les décorations du Daily Planet aussi, parce que personne n’est franchement d’humeur à fêter Noël. Jusqu’à ce que notre bon vieux couple, Lois et Clark (enfin, Superman) arrive à retourner les problèmes de chacun pour en faire une force. Ah c’est quand même beau ce qu’on peut arriver à faire avec un peu d’imagination et de bonne volonté. Et puis, c’est aussi l’occasion de chanter quelques classiques de Noël. Ca met toujours un peu plus dans l’ambiance. Et hop, voilà le trop plein de sentiments un peu guimauve qui pourra faire fuir certains. Oui, parce que Noël, c’est toujours un peu la même chose, mais peu importe. C’est une lueur d’espoir qui brille… C’est ça le message… Alors par contre, pour l’occasion, Superman aurait pu jouer les Père-Noël, ça aurait pu être sympathique de le voir avec son traîneau dans le ciel, réconforter la planète entière !

Conclusion : Voici un épisode assez sympathique de la série qui joue avec une certaine habilité sur le thème de Noël et surtout sur la variation du jour sans fin. Même si ça manque un peu de neige (oui, je rêve d’un Noël blanc, j’en ai rarement et ça me frustre !), l’ambiance est là, avec un joli sympa (avec trois mètres de longs, ce serait malheureux) et un Clark toujours aussi naïf, tandis que Lois est plus cynique. On a même un peu tous les ingrédients d’un bon vieux film de Noël : le vieux un peu ronchond, les orphelins à qui il faut offrir un joli Noël et tutti quanti. J’y peux rien, je suis friand de ce genre d’épisode…

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