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Naka No Montages
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11 janvier 2009

Sentaï School

Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas d’un « manga » à proprement dit dont je vais parler, mais d’un « manga français »… Bref, d’une bande-dessinée influencée par le manga… Entre autre…

France SENTAI SCHOOL

2351001028Auteurs : Florence Torta & Philippe Cardona

Nombre de volumes : 5

Editeur : Kami

Prix : 8€95

Cote d’Amour : Note_4

2006_Aug_03_3_28_18Résumé : Ken Eraclor n’est pas un humain… « C’est un robot. Le professeur Konga, un grand savant lui a donné le jour pour défendre la paix, la joie et l’amour… Malheureusement, il décida, suite à un ticket de loto gagnant, de partir étudier les étoies de mer à Tahiti… Le laissant, paraît-il, inachevé. Il doit donc, tout en cachant le fait d’être un robot, parfaire son apprentissage de la vie et sa formation de justicier… » Ainsi nous présente-t-il son histoire alors qu’il se dirige tout droit dans le lieu où il pourra réaliser son rêve : devenir un super héros. Et ça, ce sera fait à la prestigieuse école nommée Sentaï School ! Où il croisera ses nouveaux camarades de jeux, dont Toa le gourmand, Keiji le sentimental, Duke le bohème, et Hongo, le poseur bogosse… Ensemble ils suivront la formation et déjoueront les pièges de l’école adverse, la Villains School, dirigée par le vil Stratéquerre ! Et une formation de super héros, c’est loin d’être tout repos, comme ils pourront en juger par leurs multiples aventures et professeurs… Ainsi que cet par la présence de cet étrange personnage qui rôde : Matt Ban, un justicier étranger venu prendre des notes… Ken arrivera-t-il à atteindre son but ?

sentaischool007Avis : Sentaï School est une bande dessinée française prépubliée dans le magazine Coyote, qui parle donc de mangas et d’animation japonaise. C’est donc normal que ce soit très influencé par ce style bien que ne cherchant pas à copier à tout prix le style manga, mais s’en imprégner pour finalement avoir un style bien particulier. C’est donc en noir et blanc mais sans trames. De même, si les protagonistes principaux sont des créations originales (mais totalement clichesques), les milliers de personnages secondaires vont diront forcément quelque chose à un moment ou un autre, puisqu’ils sont inspirés de la culture manga et de célèbres personnages. Vous pourrez notamment voir une Lady Oscar en professeur de cours de costume, un Spectreman dirigeant la Sentaï School, des Wingman, des Yugi-Oh, des Sailors, des Chevaliers du Zodiaque et autres… Bref, c’est une galerie totalement réjouissante et la bande dessinée regorge vraiment de mille et un détails à chaque planche, qu’il est toujours amusant de décortiquer avec minutie pour voir les nombreux clins d’œil qu’ont glissés les deux auteurs et dessinateurs. Mais il n’y a pas seulement le manga qui est à l’honneur, les comics ont aussi le droit à leurs références, tout comme certaines séries. Un bon melting-pot de la culture « jeune » actuelle en gros. On croise donc un Matt Ban qui nous parle un brin bizarrement (rappelons qu’il est étranger à ce monde « japonisant » :D, ce qui nous vaut beaucoup de phrases qui ne veulent rien dire du genre « je de noter » ; « je de et l’histoire très intéressant l’était »), un Spiderman en herbe et autre. La série se permet même un tour au pays de l’oncle Sam (dans le volume trois). Par contre, autant prévenir que c’est du délire total pur et dur.

SentaiApuMais ce n’est pas pour autant sans queue ni tête. Disons juste que c’est parfois pour le moins capillo-tracté. Comme en témoigne par exemple le cinquième volume qui est un spécial Noël (pour autant, pas très centré sur les histoires de Noël), avec différentes histoires dessinées par divers auteurs. C’est une histoire complète qui prend son sens au fur et à mesure, alors qu’on pensait n’avoir affaire qu’à de simples histoires courtes sans lien entre elles. Du bon boulot en somme. Même si c’est peut-être le volume le moins intéressant (soyons honnête, si les guests qui viennent dessiner font un travail sympathique, le graphisme de Philippe Cardona manque assurément, on a en plus parfois du mal à bien reconnaître les personnages). Mis à part ça, Sentaï School nous emmène partout et nulle part au fil des aventures dont le background s’étoffe, avec l’arrivée des filles qui va bouleverser cette école, ou bien encore l’arrivée de nouveaux personnages, comme Vipère, la fille de Stratéquerre qui intègre la Sentaï School (juste pour faire enrager son pauvre père ! :P). Si on évolue à aucun moment sur la situation de départ de Ken Eraclor qui introduit l’histoire (le personnage passant même au second plan assez souvent), c’est finalement pas grave, parce que ce n’est absolument pas le but de ce « franga » (qu’il est vilain ce mot pour désigner le manga français), qui ne se prend pas une minute au sérieux… Et nous, on adore forcément. Et puis, qui pourrait résister à l’adorable Chibi Goldo, hein ? Personne !

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Conclusion : La Sentaï School, allez-y, mangez-y, c’est bon ! Si vous êtes un tant soit peu fan d’animation japonaise, de mangas, de comics, vous devriez y trouver votre compte rien qu’avec les références présentes dans pratiquement chaque planche, nom de personnages, dans les décors ou la foule… La série n’hésite pas non plus à parodier les différents styles qui existent (comme le shôjo avec des personnages plus bogosses que ça tu meurs, le western, et autre)… Et même si on perd un peu en ne reconnaissant pas forcément les clins d’œil, ça se laisse lire quand même. Si c’est pas formidable, hein ! :D Les deux auteurs sont en plus charmants (si, si, je les ai rencontrés lors d’une dédicace ! ^_^ ) et offrent de bons dessins parodiques sur les séries de temps à autre dans le magazine Séries TV (c’est souvent assez savoureux, avec une bonne vision des séries étudiées). Rien de plus à ajouter ! :D

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