Boogeyman

Allez, c’est pas souvent que je vous parle de film mais là, je vais refaire une exception (due à la présence de Lucy Lawless… Enfin, le croyais-je… >_< ).

BOOGEYMAN

Scénaristes : Eric Kripke ; Stiles White ; Juliet Snowden

Réalisé par : Stephen T. Kay

Avec : Barry Watson (Tim) ; Emily Deschanel (Kate) ; Torry Musset (Jessica) ; Skye McCole Bartusiak (Franny) ; Lucy Lawless (Mère de Tim)...

Sortie : 28 juin 2006

Résumé : Tout commence dans une chambre d’enfant, dans une maison isolée, un soir d’orage. Plongé dans le noir, le gamin, Tim, croit apercevoir des choses. Il allume la lumière, vérifie… Rien. Puis de nouveau une ombre lui fait peur. Un coup de vent fait tomber la lampe qui éclairait la pièce, un verre d’eau tombe, une silhouette se rapproche et Tim court vers son lit où il se cache sous les draps… Qui se soulèvent. Le moment d’angoisse est levé quand il s’aperçoit que c’est son père. Celui-ci, vérifie tous les recoins sombre pour rassurer son fils, pour lui montrer que le boogeyman n’est pas là. Mais quand il vérifie le placard… Il se fait happer…

C’est quinze années plus tard que l’on retrouve Tim avec sa petite amie Jessica. C’est Thanksgiving et c’est le moment de la présentation aux parents. Malheureusement pour Tim, toujours traumatisé par cette histoire que personne n’a voulu croire, ses vieux démons vont le rattraper lors d’un cauchemar mettant en scène sa mère morte. Voilà de quoi le forcer à revenir dans la maison de son enfance (suivant les conseils de sa thérapeute) et d’essayer d’y passer une nuit. Et pendant qu’il revisite cette maison abandonnée, en plein jour, Kate, une amie d’enfance, vient tomber à cheval près de la maison. L’occasion de renouer un vieux contact… Alors qu’elle repart pour le dîner et qu’elle lui promet de revenir lui apporter quelque chose, Tim s’enferme involontairement dans un placard quand la lumière vacille et semble se faire attaquer. Il ressort in extremis et c’est ce moment là que choisi Jessica pour débarquer. Ils partent de la maison tous les deux et s’arrêtent dans un motel… Mais Tim peut-il vraiment laisser derrière lui ses peurs ?

Mon avis : Je l’avoue, c’est la présence de Lucy Lawless qui m’a fait regardé ce film pour lequel je n’avais finalement aucune idée de l’histoire. Et c’est une agréable surprise même si le film n’a rien de transcendant et que la présence de Lucy est plus que limitée (et au passage, elle perd Denise Metmer au doublage malheureusement). Cela dit, pas grave. Le cast (limité) est plutôt sympathique, le charmant Barry Waston (Sept à la Maison) est convaincant et on peut croiser Emily Deschanel (Kate) avant Bones… Quant au film en lui-même, si le rythme est lent, sauf lors de brefs moments où le boogeyman agit, il se laisse suivre surtout pour sa mise en scène plutôt bien vue et son analyse pertinente de nos cauchemars d’enfants. A ce titre, la première scène est un petit bijou de vérité.

Vous savez, cette peur du noir que l’on ressent et les éléments de la chambre qui nous sont si familiers le jour et qui nous font peur la nuit, prenant des formes inquiétantes (comme ce ninja posé sur la table, cette chemise qui traîne). De quoi vous redonner envie de vérifier sous votre lit avant de vous coucher voire de laisser une petite veilleuse. Et puis il y a ces moments, quand plus tard Tim essaye d’affronter sa peur… Et là, on ne peut s’empêcher de se demander, à un moment, si c’est bien un boogeyman ou si ce n’est pas son imagination. En allant même plus loin, à un moment donné, on peut carrément croire que ça peut être de son fait et de crises qu’il aurait… Même si on écarte l’hypothèse qui aurait pu être intéressante (même si rappelant peut-être un peu un autre film). Donc malgré un classicisme certain, ce film a tout de même plus d’un atout dans son sac pour séduire (et puis bon, il faut bien avouer que les 1h25 qu’il fait ne vous prendront pas trop de temps non plus, d’ailleurs, c’est un bon temps, il n’en aurait pas fallu plus).

J’allais terminer ma conclusion par « cette histoire aurait parfaitement eu sa place dans un épisode de Supernatural »… Quant on sait que l’on ce film et cette série à la même personne (Eric Kripke) on se dit qu’il n’y a rien de plus normal…