Burn Notice - Saison 1

Oh ! Une série inédite sur W9 ! Ce n’est pas si courant que ça… Malheureusement, elle n’a pas convaincu, reléguée en troisième partie de soirée (à 23h quand même)… Mais est-ce vraiment justifié ?

BURN NOTICE – Saison 1

Créée par : Matt Nix

Avec : Jeffrey Donovan (Michael Westen) ; Gabrielle Anwar (Fi/Fiona Glennane) ; Bruce Campbell (Sam Axe ) ; Sharon Gless (Madeline) ; Seth Peterson (Nate)

Nombre d’épisodes : 13 (2007)

Cote d’amour :

Résumé : Michael Westen est un agent secret. Mais au cours d’une mission, où il est plutôt en délicate posture, il apprend qu’il a été black-listé (qu’il a reçu une « burn notice » indiquant qu’il n’est plus fiable). On le parachute alors à Miami sans qu’il ne sache pourquoi et devra se débrouiller seul, sans argent, sans passé. Néanmoins, il pourra compter sur son ex-petite amie Fiona, une experte en explosifs à la gâchette facile et Sam, un ancien soldat qui refourgue des informations au FBI qui surveille Michael qui se met en tête de découvrir qui a bien pu le griller ainsi. Dès lors, il acceptera diverses missions pour aider les gens qui viennent le voir tout en enquêtant sur le complot dont il se croit la victime. Arrivera-t-il à découvrir la vérité ?

Avis : Pour répondre à la question de savoir si la déprogrammation de la série du prime est justifiée, je peux dire que non, d’un strict point de vue de l’intérêt. En effet, ça reste pas tellement compréhensible que le public n’ai pas accroché à la série. Certes, la concurrence n’a pas forcément aidé mais Burn Notice s’avère pourtant tout à fait dans le style de la chaîne, un mélange plaisant d’action et d’humour, avec une petite pointe sexy. L’action se passe à Miami, et donc on a tout de même le droit à de bien belles images de plages, de soleil, et de madames en bikinis ! Ah ça, pour le plaisir des yeux, y’a pas à dire la série saura en satisfaire plus d’un. D’autant plus que le héros, le charmant Jeffrey Donovan, n’est pas en reste question « torse-nu » comme le prouve tout de suite le pilote et les autres épisodes qui ne mentent pas à ce sujet. Un vrai plaisir pour les mirettes. Mais fort heureusement, il n’y a pas que ça d’intéressant dans la série. Non, son cocktail s’avère efficace. A commencer par une narration qui ne sera pas sans rappeler une certaine série, pas franchement connue, appelée MacGyver. Je n’ai pourtant pas beaucoup de souvenirs de cette série, mais il est clair que dès qu’on entend la voix off de Burn Notice, ça fait tilt. Ce petit côté explicatif, second degré… On retrouve même les petits bidouillages pour s’en sortir (comment faire des bombes avec deux fois rien, des traçages avec des portables ou autre). Et en plus, la série n’est pas avare en terme d’action, ce qui fait que le tout est assez rythmé, sans trop de temps mort.

Maintenant, il faut bien avouer que sur cette première saison, bien que les histoires soient très sympathiques, qu’on les suit sans déplaisir aucun, les épisodes se suivent et se ressemblent malgré la variété des situations. C’est donc une recette gagnante appliquée à chaque épisode dont on a un peu de mal, au final, à en ressortir plus un qu’un autre. Cela dit, pour pimenter le tout, on a quand même le droit à un fil rouge qui sait très bien garder sa place. On a donc cette histoire de quête de vérité sur qui a grillé Michael, ce qui aurait pu être lourd mais ça ne concerne qu’un peu de chaque épisode, tout en gardant l’impression de progresser un peu. Et l’épisode final nous laisse dans une situation qui donnera envie d’y revenir. Par contre, un petit moins en ce qui concerne la réalisation qui finit par devenir un peu saoulante à force d’avoir des arrêts sur images pour tout et n’importe quoi. On a l’impression que le décodeur TNT déconne. Mais non, c’est bien la série qui est comme ça. Si on s’y habitue (ou si les réalisateurs se sont calmés ! :D), ça reste un procédé un peu lourd quand même. Heureusement que les personnages ne le sont pas, eux, lourds ! C’est même tout le contraire. Michael est un vrai gentil héros comme on en fait plus franchement maintenant, qui vole au secours de la veuve et de l’orphelin, qui ne prend pas l’argent de ses clients et qui résout tous les problèmes, même ceux de sa famille (et surtout de son boulet de frère, joué par le charmant Seth Peterson). Sam, malgré ses défauts, est un bon gars sur qui on peut compter (même s’il bouffe tout le temps !). Bruce Campbell est d’ailleurs toujours un pur délice dans son petit cabotinage. Il n’y a qu’avec Fiona que j’ai eu un problème mais dont le côté rentre-dedans, un peu amoureuse des armes et qui veut tout exploser est assez marrant finalement (par contre, il rappelle pas mal le duo d’héroïnes du manga Gunsmith Cats qui ont les mêmes caractéristiques).

Conclusion : Voici un bon divertissement, pas prise de tête, agréable à l’œil (y’en aura en plus pour tous les goûts), avec des histoires sympathiques mêlant habilement action et humour. Bref, pas de quoi bouder son plaisir, avec une trame qui devient assez intéressante sur la fin en plus. Et une ribambelle de têtes connues ! Bien évidemment, Jeffrey Donovan, vu dans Le Caméléon notamment, Bruce Campbell dans Xena, Jack Le Vengeur Masqué, Sharon Gless (encore mère d’un Michael, elle reste d’ailleurs dans le même ton, pour notre plus grand plaisir) de Queer as Folk et Cagney & Lacey et quelques guests qui viennent faire un tour, telles Seth Peterson (Providence), Lucy Lawless (Xena aussi ! :D) ou encore Richard Schiff (A la Maison Blanche). Du pur plaisir sériephile en somme. Alors que demande le peuple ? Une saison 2 au moins de ce calibre ! :D

Comments

[Nakayomi]

Oh, t'es un peu dur quand même... La série est clairement du pur divertissement, donc il n'y a pas à chercher de scénarii trop complexes ou autre (ça rappelle les années... 80 quoi ! :D) mais ça fonctionne relativement bien... Perso, j'ai bien aimé le cabotinage de Bruce Campbell (même si ça fait moins cabotinage que dans Xena ou Jack, le Vengeur Masqué ! :D)

[Jérôme]

Sur le papier ça avait tout pour plaire, mais au final : un (trop) long clip sans scénario avec des acteurs sur le retour qui cabotinent et un héros qui singe le sourire d'Erik Estrada...