La Maison de Cire
Aujourd'hui, lancement de la semaine spéciale Halloween sur le blog ! Au programme au moins six trouilles (et bien plus) en pagaille ! Et on ne peut décemment pas faire une semaine spéciale Halloween sur le blog sans évoquer un film d’horreur où s’illustrent des acteurs de « teen-drama » de préférence… Faisons une petite visite d’un lieu bien particulier…
LA MAISON DE CIRE (House of Wax) - 25 Mai 2005
Scénario : Chad Hayes & Carey W. Hayes
Réalisation : Jaume Collet-Serra
Avec : Elisha
Cuthbert (Carly) ; Chad Michael Murray (Nick) ; Jared Padalecki (Wade) ; Brian Van Holt (Bo) ; Paris
Hilton (Paige) ; Robert Ri’chard (Blake)...
Cote d’amour :
Résumé : Six étudiants sont en route pour assister à une rencontre sportive. Mais alors qu’ils prennent un raccourci, ils sont détournés. Finalement, ils se décident à s’arrêter avant de reprendre leur route le lendemain. Sauf qu’un incident se produit la nuit avec une voiture qui repart sans rien dire. En se réveillant, et alors qu’ils sont en retard pour reprendre la route, Wade s’aperçoit que sa courroie est fichue. Le voilà coincé avec sa petite amie pour aller en chercher une nouvelle à Ambrose, conduit par un étrange personnage rencontré près d’une fosse d’animaux. La ville semble bien calme et en attendant le garagiste qui assiste à un enterrement, Wade décide de visiter la maison de cire, lieu d'attraction de la petite ville, dont la porte est ouverte. L’atmosphère qui règne n’est pas pour rassurer Carly qui voudrait bien quitter cet endroit… Et si elle avait raison ?
Avis : Non, non, je vous vois venir, ce n’est pas pour Chad Michael Murray (Les Frères Scott) que j’ai vu ce film. Ni même pour Jared Padalecki, d’autant plus qu’à l’époque je ne le connaissais pas encore (oui, que voulez-vous, je n’ai jamais accroché à Gilmore Girls malgré des tentatives répétées et Supernatural, c’était un chouia plus tard il me semble -au moins sur M6-). Et encore moins pour la reine Paris Hilton, vous vous doutez bien. Mais diable, alors pourquoi ai-je visionné ce film vous demandez-vous avec une frénétique impatience ? Eh bien… Comme on dit, c’est l’occasion qui a fait le larron ! En effet, il fut une époque (une belle époque) où le Club Warner était intéressant (pour ceux qui ne connaissent pas le principe, ce sont des points acquis à chaque achat de dvd et qui permettent de recevoir des cadeaux, donc des dvd, et à l’heure actuelle, plutôt des téléchargements). Comme j’avais des points à utiliser, il a bien fallu que je trouve quelque chose. Et parmi le lot, il y avait donc La Maison de Cire, dont je n’avais pas vraiment entendu parler, mais le petit résumé m’était assez agréable et ça tombait dans la catégorie du genre de film que j’aime. Je ne m’attendais pas à grand chose et ce fut une belle surprise finalement. Il faut dire que je sentais venir quelque chose dans la veine de la flopée de slasher à laquelle on a eu le droit à la fin des années 90, début des années 2000, mettant en scène les stars des séries qui cartonnaient auprès des ados (Dawson, La Vie à Cinq, Buffy et compagnie). Et j’avoue, j’en ai regardé un grand nombre, j’en ai aimé aussi pas mal. Mais c’était plutôt de l’horreur soft (ce qui me convient aussi/voire mieux ! J’suis une p’tite nature !) à quelques exceptions près (la scène d’ouverture du premier Scream me traumatise encore à chaque fois).
Ici, on est loin de cet univers « gentillet » (on se comprend, hein). On serait plutôt dans le sadique et le gore. Là, je peux dire qu’il n’y a pas que la scène d’ouverture qui me met mal à l’aise. Et quand je dis ça, c’est parce que toutes les scènes qui donnent cette sensation sont situées bien plus loin dans le film ! :P Eh oui, ça met du temps à démarrer. On s’éloigne donc des slashers habituels. Il n’y aura pas de cadavres à la pelle. En tout cas, pas dans l’immédiat. Au contraire, on prend son temps pour instaurer ce climat qui vire de plus en plus au glauque. Ca commençait de manière plutôt normale et clichesque. Le groupe d’ami qui erre sur une route déserte en prenant un raccourci et qui tombe sur des trucs pas cool, on a vu ça des millions de fois (dont dans l’extrêmement traumatisant La Colline a des Yeux, avec une version « famille qui se paume »). Mais on s’en fiche, puisque l’ambiance est là en fin de compte. Le reste est du même acabit, jusqu’à ce qu’on découvre la ville d’Ambrose. Superbe petit patelin qui ne se trouve pas sur les cartes, qui ressemblerait presque à une ville fantôme, et où les habitants ne sont pas légion. C’est là que les ennuis commencent, et c’est là que les fans de trucs un peu dégueu risque de s’en donner à cœur joie. Non, vraiment, j’ai du mal à regarder certaines scènes et j’ai vraiment mal pour les pauvres personnages. C’est sadique à souhait. La psychologie des personnages tient sur un mouchoir de poche ? Aucun problème, on est pas vraiment là pour ça. Idem du côté de la profondeur scénaristique, c’est condensé mais ça tient la route et il n’en faut pas plus, c’est pas vraiment le plus important dans ce genre de film (même si ce n’est pas si négligé). Et puis c’est beau quoi. J’adore l’ambiance de cette ville ou de cette maison de cire, et de la fin…
Conclusion : Un film d’horreur qui s’avère être dans le haut du panier de cette catégorie. Pas forcément pour son casting pourtant très série (Elisha Cuthbert –qui continue donc à avoir la poisse dans les rôles qu’elle joue !- de 24, Jared Padalecki de Supernatural, Chad Michael Murray des Frères Scott), surtout que Paris Hilton figure dans le lot (une Paris Hilton qui fait du Paris Hilton comme dans toutes ses apparitions ciné ou télé… D’ailleurs, elle devrait rejoindre Jared sur le plateau de sa série) mais pour son histoire, le côté un peu originale du lieu et l’ambiance. Ames sensibles, il faut tout de même s’abstenir, c’est pas un film à mettre devant toutes les paires d’yeux, malgré la présence de fan-service (et ce sont Paris Hilton et Chad Michael Murray qui s’y collent pour les balades en sous-vêtements ou torse-nu -dans une scène d’une formidable générosité où le personnage de Chad donne son t-shirt à sa sœur… On aura le droit de sourire, mais chut-).