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Naka No Montages
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1 décembre 2009

Pushing Daisies - Saison 2

Après un passage sur Canal+, la deuxième saison de la série a fini sur sa petite sœur, Canal+ Family… Un bien triste destin pour cette tout de même sympathique série…

US PUSHING DAISIES – Saison 2 (Dernière Saison)

pushing_daisies_ver2_xlg_2Créée par : Bryan Fuller

Avec : Lee Pace (Ned) ; Anna Friel (Chuck) ; Swoozie Kurtz (Lily) ; Chi McBride (Emerson Cod) ; Kristin Chenoweth (Olive) ; Ellen Green (Vivian Charles)

Nombre d’épisodes : 13 (2008/2008)

Cote d’amour : Note_03

113391_D_0421_ful_2Résumé : Ned et Chuck vivent ensemble dans un ballet organisé mais tout va changer quand Olive va soudainement décider de partir en retraite de la pâtisserie, excédée de devoir garder les secrets de chacun. Elle atterrira dans un couvent où ils ne la lâcheront pas pour autant. Emerson Cod continue de faire fructifier son travail grâce à Ned et continue surtout de chercher désespérément sa petite fille en envoyant le seul signal qu’il peut, son livre d’art pop-up que malheureusement tous les éditeurs lui refusent. Vivian et Lily, de leurs côtés, sortent de plus en plus souvent hors de leur maison, notamment pour reprendre contact avec les délicieuses tartes de Ned qui ne viennent plus à elles. Les secrets finiront-ils par être dévoilés ?

113391_D_0169_ful_2Avis : La première saison avait su séduire grâce à son ton, ses couleurs chatoyantes, ses personnages un brin décalés et ses histoires policières un peu loufoques. Cette saison 2 reprend les mêmes ingrédients, tout en étant peut-être un peu moins prenante. En tout cas, j’avoue que les premiers épisodes m’ont un peu fait douter du charme que j’avais trouvé à la première saison. Mais peut-être est-ce parce que Bryan Fuller a un peu tenté de faire certains ajustements entre temps… Le narrateur intervient un peu moins que dans mon souvenir (nous privant de quelques redondances et précisions temporelles qui pouvaient agacer les détracteurs) tout comme le pouvoir de Ned finalement assez mis en retrait cette saison. Si on a encore le droit à des intrigues policières délicieusement farfelues, certaines manquent tout de même parfois d’un peu de fantaisie. Et puis, où sont donc passées les tartes à vous damner du pâtissier ? Cette saison, devant la série, je n’ai eu envie de rien manger (mis à part Ned -le charmant Lee Pace-, au sourire timide toujours aussi ravageur). Bon, du coup, ça peut paraître un peu pessimiste comme entrée en matière (à l’instar des premiers épisodes donc), mais fort heureusement, le doigt magique de Bryan Fuller reste là et nous offre encore quelques bons moments. Si j’étais un peu sceptique au départ sur l’exil d’Olive au couvent, force est de constater que c’est par elle qu’on a le droit à la première intrigue vraiment réussie de la saison. Et puis, ses numéros chantés apportent toujours un petit truc sympa, entre rires et drame…

pd_promo00012_2Cette deuxième saison s’avère aussi placée sous le signe de la famille. La famille qu’on cherche, la famille qu’on retrouve. La thématique est vraiment récurrente à tous les personnages, de Lily à Chuck, de Ned à Emerson… Bizarrement, pas toujours mes moments préférés de la série en fait. Peut-être parce que ça vient parfois un peu trop empiéter sur la mécanique bien huilée du couple Chuck/Ned qui ont quelques bas un peu typiques des couples principaux des séries. Cela dit, ça reste le fil rouge de la saison, et on sent que Bryan Fuller avait des idées derrière la tête. S’il a visiblement pu en utiliser certaines, apparemment pas toutes, puisqu’on nous laisse en plan, à propos d’une notamment. On se dit aussi que certains personnages ne demandaient sûrement qu’à être un peu plus explorés dans le futur. Il faudra donc faire sans. La série, coupée en plein vol ne profitera de ses derniers instants que pour tenter d’amener à ses personnages principaux une simili-conclusion assez tardive, ouverte mais quand même satisfaisante (une pirouette que d’autres séries qui ont eu plus de temps n’ont pas toujours su négocier). Quant au reste, on retrouve la série de manière intacte, avec ses décors très artificiels mais qu’on affectionne tant, ses personnages totalement irréels mais qu’on aime beaucoup (les sœurs de la Magnitum  -ou quelque chose de ce goût là-en sont d’ailleurs un joli exemple) et de la romance sucrée comme il faut.

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Conclusion : Alors oui, faut bien que je l’avoue, j’ai sans doute été un peu moins séduit par cette deuxième fournée mais malgré tout, le charme de la série est là. Ned et Chuck peuvent nous embarquer dans leur ballet romantico-policier sans problème. En tout cas, pour ceux qui ne sont pas trop vite écœurés par le trop plein de sucrerie que dégage la série. Les hermétiques de la première saison ne trouveront rien ici pour changer quoique ce soit. Mais une chose est sûre, la série restera sans doute assez unique en son genre, avec sa propre magie et une musique toujours sympathique, en adéquation avec l’univers. A noter quelques visages connus dans cette saison comme Josh Hopkins (Ally McBeal) et surtout David Arquette, que j’aurai bien voulu voir un peu plus tant son personnage semblait bien parti pour se fondre au reste du petit groupe… La série croisera-t-elle un Ned sur passage ?

A lire aussi :
Pushing Daisies - Saison 1 (review)
Wallpaper Pushing Daisies (créations graphiques)
Lee Pace (sélection photos)

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