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Naka No Montages
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2 décembre 2010

Ame to Yume no Ato ni - Intégrale

Voici une série qui devrait vous faire passer l’envie de la chasse au papillon… Avec une petite plongée dans le fantastique en plus.

Japon AME TO YUME NO ATO NI (Avec Ame Après un Rêve/Après la Pluie et les Rêves) – Intégrale

ame_to_yume_no_ato_niD’après le roman de : Miri Yu

Avec : Tomoka Kurokawa (Ame) ; Ikke Samawura (Tomoharu) ; Tae Kimura (Akiko) ; Mokomichi Hayami (Hokuto) ; Kyoko (Maria) ; Tom Brother (Take-san)…

Nombre d’épisodes : 10 (15 avril au 17 juin 2005)

Cote d’amour : Note_03

vlcsnap_2010_11_11_14h10m01s72Résumé : Ame compte les jours avant que son père, Tomoharu, ne revienne à la maison. Ce dernier est en effet parti à Taïwan pour chasser un « troides magellanus » dit aussi « papillon fantôme » dont la légende raconte que celui qui en attrape-un devient lui-même un fantôme. Le jour de la date retour, Ame passe sa journée à attendre son père. Rien. Jusque tard dans la nuit où il est enfin revenu. Mais différent. Et si Ame ne le remarque pas, la voisine Akiko, elle, le voit tout de suite. La légende disait vrai : Tomoharu est un fantôme. Il va alors devoir tout faire pour cacher la vérité à sa fille de 14 ans. Heureusement pour lui, d’autres connaissances peuvent le voir. Mais le fait que les esprits de Tomoharu et Ame soient connectés a aussi pour conséquence d’attirer les fantômes qu’Ame peut désormais voir. Tomoharu arrivera-t-il a protéger sa fille ?

vlcsnap_2010_11_11_14h09m54s0Avis : Enième drama pour lequel je me suis fier uniquement au pitch de deux lignes que j’avais lu et au genre abordé. Parce que le fantastique/horreur est relativement rare. A vrai dire, je m’attendais pour le coup à quelque chose de bien plus bizarroïde que ce à quoi on a finalement droit. Pas forcément plus effrayant, parce que de ce point de vue là, dans cette catégorie, j’ai toujours trouvé le tout soft (bon, en fait, si je réfléchis bien, je pense surtout à Chakushin Ari parce que RH Plus, c’était plutôt pour le côté « bishônen » qu’autre chose, hein), et que c’est clairement pas ici que vous allez crier d’effroi. En fait, si je devais faire une comparaison avec les séries occidentales, Ame to Yume no Ato ni se rapprocherait d’un Ghost Whisperer. Surtout sur les premiers épisodes, puisqu’on trouve cette même recette qui consiste à aider un fantôme à retrouver la paix. Parfois l’esprit est un peu plus « violent » (c’est un bien grand mot, comme pour la série avec Jennifer Love Hewitt) mais rien qui ne finisse dans un bain de sang. L’approche est juste japonaise. Et puis, le fait que Tomoharu soit lui même un fantôme change un peu la donne. D’une part, il faut qu’il cache son secret à sa fille sous peine de disparaître et de lui faire de la peine, d’autre part parce que ces rencontres lui permettent d’un peu mieux comprendre sa position. Et puis bien évidemment, il y a aussi Akiko qui peut voir les fantômes et qui est un précieux élément pour aider Tomoharu. D’ailleurs, du coup, il y a un petit côté léger qui se dégage de l’histoire, que je n’attendais pas forcément avec le pitch, mais pas désagréable car tout le monde est loin de pouvoir voir Tomoharu, donc ça augure quelques discussions où les gens donnent l’impression de parler tout seul ou bien voient des phénomènes inexpliqués… :D

vlcsnap_2010_11_11_14h15m42s148Pourtant, petit à petit, le ton change. Parce que des secrets et des non-dits viennent s’immiscer dans la relation entre le père et sa fille et parce que même si naïvement Tomoharu pouvait penser rester à jamais auprès d’Ame, il doit bien se rendre à l’évidence qu’il y a un moment, où il faudra qu’il parte. Un jour qu’il espère le plus lointain possible. Et si je ne pensais pas retrouver un côté léger à la série, je ne pensais pas non plus qu’on irait vers un côté… pas larmoyant parce que je trouve que ça fait un peu péjoratif pour le coup, mais quelque chose dans ce goût là quand même. Oui, je l’avoue, il y a plusieurs scènes qui m’ont tiré les larmes. Le savoir-faire des Japonais. Ce n’est pas « too much » et ce n’est pas non plus d’une subtilité à toute épreuve, il y a juste ce petit truc qui fait qu’on accompagne les personnages. Alors oui, c’est vrai qu’après on pourra dire que c’est parfois un peu pathos et attendu dans le déroulement mais y’a vraiment quelque chose de joli dans cette histoire de père qui se débat pour vivre avec sa fille après la mort. On a une belle bande-son mélancolique pour accompagner le tout d’ailleurs (la chanson éponyme de Miwako Okuda, mais aussi l’extrait qu’on attend de l’album de Maria-san et quelques musiques sympathiques). Et puis mine de rien, on a une situation qui évolue petit à petit, qui fait qu’on n’est pas bêtement là à attendre le dernier épisode que tout se passe. Il n’y a pas de grande histoire ou de mythologie mais simplement ce récit humain qui s’enrichit. Les relations avec les personnages secondaires (par rapport au trio Ame/Tomoharu/Akiko) comme Take-san ou Hiriko sont aussi intéressantes, elles ne donnent pas l’impression d’être juste là pour remplir mais viennent vraiment former un tout avec le reste. Un rêve dont on ne ressort pas forcément indemne mais avec un peu de soleil quand même.

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Conclusion : Si j’en attendais autre chose, Ame to Yume no Ato ni a quand même su réserver son lot de bonnes surprises et possède un univers et des personnages plutôt attachants, avec un peu d’humour, un peu de drame. Et un père, pardonnez-moi, vachement canon. C’est rare que je bave comme ça sur un acteur japonais (jusque maintenant, il y avait Tetsuji Tamayama) mais bon sang ce Ikki Samawaru… Gaaaa ! Bon, j’ai été un peu perturbé au départ, parce qu’il fait vachement jeune pour avoir une fille comme Ame (et on apprend les âges au cours de l’histoire, et j’ai mieux compris), parce qu’il ressemble plus à un grand frère qu’autre chose. Mais je veux bien le même à la maison ! :D Il ne faut pas s’attendre à un récit fantastique ou horrifique, parce que les effets spéciaux sont plutôt rares (et assez sommaires) et qu’on navigue en terrain très connu au niveau de la mise en scène, mais l’important, c’est bien les personnages, donc ça passe tout à fait. Peut-être à découvrir pour les fans de Ghost Whisperer (et aussi ceux qui n’aiment pas ! :P).

A lire aussi :
Ikki Samawaru (Sexy Boys)

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Commentaires
N
Chacun ses bonnes raisons de voir une série ! :D (Même si j'avoue que le monsieur est passé à travers moi ! :P)<br /> Oui, j'ai cherché un peu à sortir des sentiers battus et c'est pas forcément évident...
T
Ghost Whisperer ne m'a jamais intéressée mais Hayami Mokomichi si. Comment ça, je n'ai retenu que sa présence ? :P <br /> Je note, je note. C'est toujours intéressant de voir un j-drama qui lorgne du côté du fantastique, même si au final ce sont les personnages qui sont le coeur de la série.
I
Oui, c'est ce que je vais, mais vu que le rythme est proche de zéro en ce moment....
N
Nan mais t'inquiète, fais comme moi, note et va à ton rythme ! :P<br /> Sinon, ce n'est pas une pour laquelle je dirais qu'il ne faut absolument pas passer à côté, mais ça change un petit peu et elle est loin d'être désagréable.
I
A mettre sur ma liste si j'ai bien compris, mais déjà que je n'ai pas encore pu voir les précédentes conseillées...
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