Grey's Anatomy - Saison 5
Au bout de plusieurs mois, TF1 a finalement réussi à arriver à bout de la cinquième saison de Grey’s Anatomy…
GREY’S ANATOMY – Saison 5
Avec : Ellen Pompeo (Meredith), Sandra Oh (Christina),T.R. Knight (George), Patrick Dempsey (Derek ), Justin Chambers (Alex), Katherine Heigl (Izzie) ; Chandra Wilson (Bailey)...
Nombre d’épisodes : 24 (2008/2009)
Cote d’amour :
Résumé : Le Chef n’est pas content du tout ! En effet, l’hôpital a perdu beaucoup de place au classement et il compte bien remettre les pendules à l’heure, modifier les choses en profondeur pour y remédier. Mais y arrivera-t-il seulement ? De son côté, Izzie semble dérailler un peu et parle au fantôme de Denny qui vient lui prêter compagnie à plusieurs reprises, tandis qu’un nouveau médecin arrive au Seattle Grace en la personne d’Hunt, qui revient de la guerre. On ne peut pas dire qu’il soit très bien accueilli avec ses méthodes radicalement différentes mais il prouvera sa valeur. George tente de rattraper les autres en passant son examen grâce à l’aide de Lexi qui n’est pas du tout insensible à son charme, mais ce dernier ne s’en rend pas du tout compte. Callie continue la découverte de sa partie homosexuelle avec Hahn. Mais que peut-il bien arriver à Izzie ?
Avis : Grey’s Anatomy, c’est un peu le yoyo… Que ce soit quand on regarde les qualités globales des épisodes sur une saison, ou bien quand on regarde un épisode à la loupe en lui-même. Le bon (parfois très bon) côtoie le moins bon (parfois mauvais). Cette, déjà, cinquième saison en est encore une nouvelle fois une preuve. Les premiers épisodes sont vraiment très plaisants, très sympas et divertissants, malgré l’arrivée du personnage d’Hunt, un rien bourrin et pas très agréable (qui lui valut le surnom de Rambo pour ma part), malgré l’affreuse story-line entre George et Lexi Grey (quasiment oubliée avec la diffusion une semaine sur deux voire trois de TF1 à cause d’un certain ballon rond, que j’ai maudit et maudit encore). Des menus inconvénients au regard du dosage drame/humour et de certaines situations vraiment croustillantes, voir hilarantes, comme quand Cristina découvre la démarto… C’est juste magique ! Et puis après, on a le creux de la saison. Où les qualités se font moins présentes que les défauts, le truc un peu plus lourd. Et je ne dis même pas ça à cause du retour de Denny Duquette (secret de polichinelle dont je me permets donc de parler). Ou seulement un tout petit peu, sur un point que je redoutais en le voyant revenir… Parce que j’aime beaucoup Jeffrey Dean Morgan… J’avais beaucoup aimé le couple Denny/Izzie. Et j’avoue même que mon cœur shipper sur ce coup-là (et le fait de voir Jeffrey torse-nu ! :D) était donc comblé. Sauf que, fallait pas que ça vienne gâcher cette belle histoire. Et malheureusement, c’est en partie fait ici. Un mal pour un bien quelque part, quand on voit la suite, mais bon. Et puis la saison continue ainsi d’enchaîner bonnes et moins bonnes idées.
Les personnages ne sont pas tous gagnants à la loterie. A ce rayon, le pauvre George fera les frais d’une quasi-kelleyrisation, avant qu’on lui redonne de l’intérêt dans les ultimes épisodes, de manière intéressante (comme quoi, un bon coup de gueule finalement ! :D). Callie a un peu plus de chance, mais seulement à moitié. Autant son amitié avec Mark Sloane fait franchement partie du meilleur de la saison (nous réservant de belles situations), autant tout ce qui tourne autour de ses amours est traité avec une rare maladresse, faisant vraiment regretter certains choix scénaristiques pris, alors qu’on a un bon personnage. Bailey qui avait brillé l’année dernière n’a le droit qu’au strict minimum. Et puis, on le cas de Hunt. Le dernier venu, interprété par Kevin McKidd (Rome, Journeyman). Il a la chance d’être doublé par Alexis Victor en VF… Ce qui lui donne un (je dirais même le seul, pour ma part) atout charme indéniable. Mais les premiers moments avec lui sont un peu durs. Il faut attendre plusieurs épisodes avant que ça se décante et qu’il devienne un personnage un peu plus agréable, voire un peu intéressant. On peut remercier Cristina pour le coup, qui n’y est pas étranger, et qui a le droit à de bons moments aussi bien professionnels que sentimentaux donc. La série enchaîne encore les cas impressionnants, se soucie à peine des p’tits nouveaux, mais s’en sert correctement quand il faut, notamment pour faire un peu d’autodérision bienvenue. On ne peut pas en dire autant de certaines guests déjà oubliées (franchement, qui a compris l’intérêt de Melissa George vue dans la saison 3 d’Alias ?). Bref, si certaines choses trainent un peu longueur, pourront paraître un tout petit peu dérangeantes (Denny…), on a quand même du bon en début et fin de saison…
Conclusion : Je ne sais pas si c’est la diffusion made in TF1 qui a eu l’effet d’un yoyo aussi sur mon ressentit, mais cette saison m’a moins enthousiasmé que la précédente. Pourtant, elle n’est pas dépourvue d’intérêt ou de bons moments, mais les défauts ne se font pas toujours oublier malheureusement (tout comme le caractère de cochon d’Alex, très antipathique à nouveau). On pourra remercier la première chaîne d’avoir diffusé l’épisode de Private Practice qui sert de cross-over (certes, à l’origine, le mieux aurait été qu’elle diffuse la série en parallèle et de manière logique, mais n’en demandons pas trop non plus), à défaut de la remercier pour sa bonne diffusion (sauf si on adore le côté très chaotique du tout). En espérant que tout ça arrive à se décanter pour l’année prochaine (notamment pour Callie !). En attendant, les fans d’Alias (encore eux), auront pu reconnaître Carl Lumbly au cours d’un épisode, tandis que les fans de Battlestar Galactica auront croisé à plusieurs reprises le visage de la présidente Roslin, alias Mary MacDowell…
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