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Naka No Montages
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13 novembre 2009

Alias - 2x13 Phase 1

Il y a des épisodes qui vous changent la vie d’une série… Je crois qu’on peut sans hésiter dire qu’ici, on a un joli spécimen de ce type…

US ALIAS – 2x13 Phase 1 (Phase 1)

alias06Scénario : JJ Abrams

Réalisation : Jack Bender

Avec : Jennifer Garner (Sydney) ; Michael Vartan (Vaughn) ; Bradley Cooper (Will) ; Merrin Dungey (Fran) ; Victor Garber (Jack) ; Ron Rifkin (Sloane) ; David Anders (Sark)...

Cote d’amour : Note_04

asdv213_188Résumé : Sydney Bristow a des nouvelles qui peuvent changer la donne dans la lutte contre le SD-6. En effet, alors que Sloane a mystérieusement disparu, qu’un nouveau chef a été nommé pour le remplacer, Sark lui dévoile que celui-ci a réussi trouvé décrypter des infos du serveur 47. Hors, il apparaît qu’il devrait seulement exister 46 serveurs. Mais peut-être que si son existence a été soigneusement cachée est-ce parce qu’il s’agit d’un point faible de l’Alliance. Aussitôt cette perspective fait entrevoir à Sydney de nombreuses espérances et avec l’aide de la CIA met au point un plan pour récupérer les infos du fameux serveur qui se trouve toujours dans un avion et peut-être mettre un terme aux agissements de l’Alliance. Mais y arrivera-t-elle seulement ?

asdv213_181Analyse : Habituellement, dans la rubrique épisodes cultes, j’aime bien mettre en avant des épisodes de type exercice de styles (du genre Un Jour dans la Vie ou Un Silence de Mort, Une Longue Journée) parce qu’il s’agit de ceux qui ressortent le plus souvent du lot. J’aime aussi mettre en avant des épisodes qui ne sont pas forcément exceptionnel mais pour lesquels j’ai un attachement particulier (La Soirée de Sadie Hawkins, Adieu Force Jaune). Ici, Phase 1 ne rentre dans aucun de ces cas. Mais je pense qu’on peut dire qu’il est indéniable qu’il a sa place dans cette rubrique. Pas forcément à cause de sa forme, peut-être en partie pour son fond mais surtout pour ce qu’il signifie dans la série et le changement (relatif) qu’il apporte. Il faut d’ailleurs le remettre dans son contexte. ABC, la chaîne qui diffuse la série aux USA, va l’exposer après le Superbowl. Un truc pas très connu chez nous, mais une grand messe en Amérique où les audiences explosent généralement (et c’était encore plus vrai il y a quelques années je pense). Sauf que la création de JJ Abrams n’est pas si évidente que ça a appréhender pour le téléspectateur lambda qui n’aurait rien suivi de la série, relativement feuilletonnante. La première mission du scénariste est donc de rendre cet épisode compréhensible pour tout un chacun. Le truc un peu casse-gueule qui n’est pas si évident que ça de mettre en place de manière naturelle. La série l’avait déjà fait la saison précédente de manière assez bonne avec le 1x17 Questions-Réponses. Ici, c’est sans doute un peu moins inspiré, un chouia moins naturel mais ça passe. La deuxième mission de cet épisode, c’était de faire quelque chose d’exceptionnel et de faire du Alias.

asdv213_015On peut dire que cette deuxième mission est parfaitement remplie. On a tous les bons ingrédients que les fans aiment dans la série : aventure, romance, action. S’il est fait peu de place à la plupart des personnages principaux qui n’ont le droit à qu’à de menues apparitions (on pense évidemment à Dixon, Marshall et même Sloane), que la construction de l’intrigue n’est pas dans le schéma habituel (mission/contre-mission et autres embrouilles), ça n’empêche pas de retrouver des scènes de tortures (après tout, l’une des choses qu’on retient du pilote de la série, c’est bien cette scène où Sydney se fait arracher les dents), des rendez-vous cachés et secrets, un peu de vie hors boulot (une chose qui se perdra en cours de route malheureusement), de la baston et même des tenues très sexy. Parce que l’épisode s’ouvre en plein sur une mission (où Sydney est en lingerie) qu’on ne comprend pas vraiment et qui laisse sur un faux suspense avant de revenir 24 heures plus tôt. Un procédé relativement classique qui sera réutilisé avec plus ou moins de brio selon les cas. Mais ici, on casse un peu les codes du genre. Au lieu de nous faire tenir une bonne moitié ou un les trois bons quart de l’épisode avant de revenir là où l’on en était au début, c’est fait dans les dix minutes qui suivent. L’épisode va à 100 à l’heure. Et c’est aussi peut-être son plus grand défaut. Tout va vite, trop vite. L’Alliance, cette organisation tentaculaire qui semblait impossible a vaincre en peu de temps comme l’imaginait Sydney quand elle découvre la vérité, semble vaciller en trois coups de cuillères à pot. Le genre de retournement beaucoup trop facile et qui gâche un peu le plaisir.

asdv213_367Sauf que voilà, tout n’est jamais aussi simple dans la série. Et c’est sans doute les dernières minutes de l’épisode qui rendent son contenu un peu exceptionnel et qui relance véritablement la série vers des perspectives prometteuses (perspectives qui seront d’ailleurs très bien tenues jusqu’à la fin de la saison qui se clôt de manière assez magistrale). Sans en dire trop (des fois que vous n’auriez toujours pas vu la série), ça laisse simplement sur les fesses, surtout par rapport à un personnage qui va prendre une ampleur insoupçonnée jusqu’ici. Le défaut fait finalement parti de la logique narrative de l’épisode et du coup, ça l’atténue assez. Avec tout ça, on l’aura sans doute compris, la troisième mission de l’épisode était de permettre à la série de tout effacer et de recommencer. En tout cas, de la simplifier pour que les nouveaux téléspectateurs s’y perdent un peu moins en débarquant. C’est en partie chose faite, puisque la notion d’agent double n’existe plus vraiment, mais ça ne tiendra pas sur la longueur (ce qui n’est pas trop important au final, parce que sans son côté feuilletonnant et mythologique –pas du tout exploité ici, ce qui s’explique très bien pour le côté appréhension par tout le monde- la série y aurait  beaucoup perdu). En tout cas, assurément un épisode post-Superbowl très réussi, tenant ses promesses, ouvrant la voie vers de nouveaux horizons et une nouvelle dynamique. Qui ne changera pas tant que ça non plus ici (c’est après tout un éternel recommencement tout au long de la série, seul le lieu et les initiales changent) mais peu importe.

asdv213_584

Conclusion : Ou comment JJ Abrams avait sans doute ma confiance à l’époque… Mais plus maintenant. Cela dit, il est assez intéressant de noter que c’est donc lui le scénariste de cet épisode et que devinez donc ce qu’on retrouve dedans ? Un avion avec des problèmes à l’intérieur. Certes, le problème en question est en lingerie très sexy (rouge ou noir), mais le résultat est quand même un avion qui va se crasher. Il faut décidément faire une analyse de cette obsession chez le créateur et savoir ce que ça révèle ! :D Mis à part ça, un épisode un peu plus long qu’habituellement (44 min contre 41min en moyenne) -et ça se voit pas du tout, c’est donc que c’est bien rempli- et sans générique (ce ne sera pas la dernière fois, et je ne suis pas sûr que ce soit la première non plus). Si la série a joué les montagnes russes question qualité, on voit qu’elle a donc eu de très jolis hauts (ou bas si l’on veut continuer d’évoquer la tenue de Sydney Bristow en début d’épisode)…

A lire aussi :
Alias (review série)
Alias - Season Finale (review épisode final)
Alias - Bloopers saison 2 (vidéo)
Mysterious Girl (vidéo-montage)
Wallpapers Alias (créations graphiques)

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Commentaires
N
Le pauvre ne pensait sûrement pas à cette position pour les galipettes ! lol
A
Et puis quelle technique pour arriver à faire parler le gros monsieur tout dégueu' ^^
N
Ah j'avoue bien que même moi, j'adore cette scène... Elle est drôle et elle est sexy comme il faut... ^_^ Oui, Jennifer Garner porte bien la lingerie ! :P
A
J'aime les hommes mais Sydney en lingerie, je suis fan ^^ En plus, la musique était géniale!
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