Wonder Woman - Saison 2

La fière amazone au lasso doré était de retour sur une nouvelle chaîne après qu’elle fut ejectée parce que Super Jaimie était rétablie… Et donc, c’était toujours aussi bien ?

WONDER WOMAN - Saison 2

Créée par : William Moulton Martson

Avec : Lynda Carter (Diana Prince/Wonder Woman) ; Lyle Waggoner (Steve Trevor Jr) ; Norman Burton (Joe Atkinson) ; Tom Kratochvil (Voix vo d'Ira) ; Beatrice Straight (La Reine)...

Nombre d’épisodes : 22 (1977/1978)

Cote d’amour :  

Résumé : Nous sommes en 1978 quand l’avion qui emmène l’agent Steve Trevor tombe au-dessus du Triangle des Bermudes suite à une attaque interne. Ils sont recueillis par les habitants de l’Ile Paradisiaque et la princesse Diana découvre ainsi le fils de celui qu’elle aida autrefois durant la Seconde Guerre Mondiale. Elle prend alors la décision de repartir avec lui et de reprendre du service en tant que Wonder Woman. Pour cela, on implante de faux souvenirs à Steve qui la prend donc pour une nouvelle recrue. Diana Prince est donc maintenant agent de l’IADC et se verra confier diverses missions. Pour que sa couverture soit parfaite, elle reprogramme aussi l’ordinateur super intelligent de l’agence, IRA. Terroristes, scientifiques fous, extraterrestre… Diana n’a pas fini d’en voir… Arrivera-t-elle à tous les arrêter ?

Avis : Le retour de Wonder Woman se fait donc sur une nouvelle chaîne, après qu’ABC n’en ait plus voulu… Sur NBC, Diana Prince change d’époque pour se retrouver à celle du moment de la diffusion, changeant le contexte mais gardant quand même plus ou moins les mêmes ingrédients et le même fonctionnement. Sauf qu’on s’aperçoit très vite qu’il y a autre chose que le costume (légèrement différent) qui a été réadapté. La saison 2 est une saison de transition. On passe petit à petit à une nouvelle « Wonder Woman » qui n’a plus grand chose à voir avec la première saison. Si on retrouve les indications temporelles sous forme d’écrit lors des premiers épisodes, ils disparaissent vers la moitié de la saison. A peu près au même moment où Steve est promu, devenant le chef de Diana qui est un agent à part, effectuant seules ses missions. C’est donc la mécanique qui change. Et j’ai quand même l’impression qu’on perd un peu au change. Alors certes, il est vrai que ce qui fonctionnait quand la série se déroulait en 1942 ne donnait pas la même chose avec la modernisation, mais pour le coup, comme Steve et Diana sont séparés, on n’a plus cette relation particulière qui faisait un des charmes de la première saison. Ils manquent d’interaction, n’ont plus cette complicité (même si ce n’est techniquement pas le même Steve). De même que Diana n’a plus cette attitude innocente vis-à-vis des expressions américaines. Peut-être parce qu’elle est déjà venue, mais le personnage s’en retrouve plus quelconque.

D’ailleurs, la série entière est vraiment marquée par ce changement de temps. En se montrant « moderne », elle s’avère beaucoup plus marquée par son temps que la première saison ! Il faut dire que l’émergence des ordinateurs n’aident pas, puisque ça fait un peu ridicule à l’heure actuelle et que les trois loupiotes pour faire parler IRA, ben… Mouais, voilà quoi… De même que les histoires sont aussi plus typiques, moins dépaysantes. Wonder Woman n’est plus qu’un artifice pour sortir d'un mauvais pas l’héroïne qui se retrouve en difficulté. Pour le coup, elle n’a toujours besoin de personne, mais on aurait presque pu s’en passer. Et si durant les premiers épisodes, l’ombre de 1942 plane (avec une vengeance japonaise notamment), ça s’estompe très vite. Il faut donc se faire au changement et ça prend toute la saison… En ayant toujours un petit sentiment de nostalgie vis-à-vis de la première. Cela dit, ce coup-ci, on nous évite tout de même la petite sœur, ce qui n’est pas un mal. Mais on s’intéresse aussi moins aux origines de l’héroïne qui rencontre quelques personnalités hautes en couleur ou qui recroise de vieilles connaissances (mais ce ne sont pas les meilleurs épisodes, faut bien être honnête). Plus convenus, les épisodes souffrent qui plus est d’effets parfois un peu trop voyants (la perruque sur la tête de Wonder Woman sur les premiers épisodes, la réutilisation des mêmes plans –notamment des séquences où Wonder Woman saute très haut-). La série a tendance à faire un peu plus toc. Peut-être par soucis d’économie. Et puis, c’est quoi cette attitude de Diana à se transformer pour arriver à l’heure au bureau en sautant par dessus des arbustes et une fontaine qu’elle aurait parfaitement pu détourner ? Arf !! Dommage. Enfin, Wonder Woman nous offre une tenue de plongée (la même qui lui servira pour faire de la moto, mais bon), de nouveaux pouvoirs avec son lasso (en plus de faire dire la vérité, il fait faire ce qu’il veut à ceux qui sont sous son emprise, efface la mémoire), tord plein d’armes ou de machins en ferraille et n’utilise plus sa transformation de voix ! De ce côté-là, c’est donc toujours les pleins pouvoirs (avec petits bruitages typiquement ringards ! Hum).

Conclusion : Honnêtement moins charmé par cette seconde fournée que par la première. La faute peut-être à des histoires qui sortent moins de l’ordinaire dans un contexte plus convenu, à des effets tocs qui sont plus voyants qu’avant ou à la situation différente de Diana Prince qui agit seule (et qui n’a plus très souvent ses grosses lunettes ni même son chignon qu’elle laisse tomber très vite). Ca se laisse suivre (surtout pour qui est nostalgique ou fan) mais y’a un petit manque par rapport à la première saison… Même la chanson du générique de début (qui change en cours de route, dans la continuité de cette rupture avec la saison 1) fiche le camp ! Il n’est plus que musical. Ah y’a tout qui se perd ma p’tite dame ! -__- A noter que le seul souvenir que j’avais de tous ces épisodes, c’est finalement le robot IRA et sa machinerie qu’on voit tourner à plusieurs reprises. Pour le reste, c’était comme neuf ! Par contre, toujours marrant de rencontrer des têtes connues beaucoup plus jeunes… Comme Harris Yulin (le méchant Quentin Travers de Buffy) ou encore Martin Mull (le proviseur Kraft de Sabrina l’Apprentie Sorcière !). Alors, la saison 3 arrivera-t-elle à redonner un p’tit coup d’amour à la série ?

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