Nick Cutter et les Portes du Temps - Saison 3
Ce qui aurait pu être l’ultime saison de la série vient de se terminer sur Nrj12… Petit bilan pour savoir si le fait qu’il y ait une suite est une bonne nouvelle… Ou non ! :D
NICK CUTTER ET LES PORTES DU TEMPS (Primeval) – Saison 3
Avec : Douglas Henshall (Nick) ; Hannah Spearritt (Abby) ; Lucy Brown (Jenny) ; Andrew Lee Pots (Connor) ; Jason Flemyng (Danny) ; Ben Miller (James) ; Julie Aubrey (Helen)...
Nombre d’épisodes : 10 (2009)
Cote d’amour :
Résumé : Le CRA est toujours à la poursuite des Anomalies qui s’activent… Et il y en a justement une nouvelle qui vient d’être découverte dans un musée. Sarah, guide à ses heures perdues, était restait dans l’enceinte de l’établissement pour étudier une pièce venue de l’Egypte, appelée cage du Soleil. Elle se fait surprendre par des créatures venues de l’Anomalie. Pendant ce temps-là, Cutter et son équipe réduite débarquent. Ils se sont vu adjoindre des militaires emmenés par le capitaine Becker pour les protéger, notamment d’Helen Cutter, jamais loin dans les parages. Et cette dernière semble bien avoir un plan machiavélique et être prête à tout pour le mettre à exécution. Sarah, plutôt bonne en décryptage de langues anciennes, s’adjoint à l’équipe pour les aider sur les Anomalies. Connor trouve peut-être un moyen de les fermer pendant qu’un événement va venir bouleverser la vie du CRA… Helen réussira-t-elle à accomplir la mission qu’elle s’est fixée ?
Avis : Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas forcément… En effet, chaque année, l’ambiance est un peu différente. On retrouve bien évidemment les personnages et les Anomalies, les bébêtes qu’il faut affronter, mais on a l’impression que la série tatillonne un peu pour se trouver. Ce qui avait d’ailleurs valu une petite baisse de régime à la saison 2, un tout petit chouia moins enthousiasmante que la première (avec un Connor moins geek -tiens, un des rares que j’apprécie énormément ! :P- et un arc traité de manière un peu lourde malgré le peu d’épisodes, entre autre). Eh bien, il faut croire que les scénaristes ont réussi à trouver un bon équilibre dans la recette. Cette saison fait trois épisodes de plus que la précédente, mais elle se démarque par sa gestion plus fine de sa mythologie. Alors certes, tout n’est pas encore parfait. La série semble glisser des pistes qu’elle n’exploite pas. J’aurai envie de parler de la mythologie égyptienne évoquée dans le premier épisode, je m’attendais à ce que ce soit un peu plus présent par la suite, il y a aussi le cas Jenny/Claudia jamais vraiment utilisé, alors que ça aurait pu être intéressant. Et bien évidemment, on a une petite pensée pour le boulet de la saison dernière, Stephen… Pas encore de nouvelles d’un éventuel retour. Pourtant, au-delà de ces quelques défauts, Nick Cutter saison 3 parvient à relancer son intérêt, avec de nouvelles trouvailles (la fermeture des Anomalies), de nouveaux personnages et des retournements de situations qui changent la donne. Bon, c’est un secret de polichinelle donc je vais évoquer la mort du personnage qui donne son nom à la série en français (on va continuer à l’appeler comme ça ?). Inattendue (enfin, sauf quand on voit le titre français choisi !). Et avec une scène slash en prime. C’est pas bouleversant outre mesure, parce que Nick n’a jamais été mon perso préféré, mais c’est bien mené (dans un épisode qui ne laisse pas présager grand chose de ce qui se trame en fait et j’aime bien ces contrastes).
Après, il est certain qu’on voit venir des choses gros comme une maison mais peu importe, la série reste dans son cadre de divertissement assumé et y parvient fort bien. Et l’un des atouts majeurs, c’est assurément Connor. C’est pas juste parce que je suis tombé sous son charme (ses mimiques, son look et tutti quanti) que je le dis, c’est juste une réalité (rien que ça !). En effet, une grosse partie de l’humour provient de ce personnage pas lourd, de ses réflexions qui arrivent souvent à point nommé ou des interactions qu’il a avec les autres (ainsi que du comédien qui le double en français, à savoir Emmanuel Garijo). A ce titre on pourra souligner l’incroyable duo James/Connor qui vaut son pesant de chaussettes dans le grille pain (comprenne qui pourra) ou encore une très marrante scène entre Connor et Becker dans une voiture (et là, qui n’aurait pas eu envie d’être à la place de Connor ? Ou Becker ?). L’humour est donc au rendez-vous, plus, il m’a semblé, que la saison précédente (Connor retrouvant même quelques fulgurances geek de temps à autre, avec des noms d’animaux surprenants). L’action n’est pas en reste. Une nouvelle fois, c’est bien dosé. Ce n’est pas que ça, parfois on prend le temps de poser les bases de l’histoire avant que ça ne s’emballe et c’est agréable (sauf dans un épisode particulier où ça devient plus saoulant qu’autre chose malheureusement). Les nouveaux personnages ne sont pas déplaisants du tout. Bien évidemment, Becker, le monsieur « muscle » (entre guillemets parce que c’est pas Schwarzy, c’est du muscle fin), séduit d’abord par son physique, mais pas que (on voit qu’il a de bonnes réactions, là où plus d’un personnage télé ce serait fait bêtement avoir). Et puis il y a Sarah, autre petite touche comique (mais nettement moins que Connor) qui cherche à faire valoir ses compétences, notamment sur le terrain. Elle aurait pu être un peu boulet en se mettant dans le pétrin, mais non. Et ça, ça n’a pas de prix ! Ce qui ne veut pas dire qu’on échappera pas à notre boulet de la saison, y’en a un. Mais moins présent (et ça se voit dès qu’il débarque… Mais dans son genre, c’est un sacré cas). Et on a donc notre mythologie qui constitue un petit fil rouge tout au long de la saison. Le tout nettement mieux maîtrisé que la saison dernière, nous amenant vers des choses intéressantes… Et dire que ça aurait pu s’arrêter là…
Conclusion : Bref, cette troisième fournée s’avère très bien équilibrée, offrant un bon mix d’humour, d’aventure, d’action (sans les horribles scènes ridicules d’Abby reine du kung-fu, cette fois, c’est raisonnable de ce côté), avec une ambiance légèrement différente mais réussie. Les dix épisodes s’avèrent plutôt agréables dans l’ensemble et on n’est pas en train de se dire qu’il y en a trop. J’ai par contre été embêté pour ma cote d’amour… Parce que si j’aime beaucoup bien (oui, oui, c’est très français ce que j’écris, pourquoi ?) la série, ce n’est pas la même chose qu’un Doctor Who ou qu’un Torchwood (ou que d’autres séries ayant héritées d’un quatre étoiles), mais la saison m’apparaissant comme supérieure à la précédente (tout comme le plaisir prit devant), je ne pouvais pas vraiment mettre la même cote… Donc, peut-être est-ce un quatre étoiles un tantinet surévalué, mais tant pis. Et puis, je vous dirais bien que rien que Connor (Andrew Lee Potts) les vaut bien ! Et il nous régale encore durant cette saison… Avec Becker (Ben Mansfield) en cerise sur le gâteau ! Donc oui, ça aurait été dommage que la série s’arrête là, surtout que bien évidemment, il n’y a pas de fin, nous laissant un peu dans l’expectative de ce qui va arriver. Donc on remercie l’arrangement qui nous permettra d’avoir 13 nouveaux épisodes répartis en deux saisons et de sans doute avoir le droit à une véritable fin. On sait que la plupart des acteurs du cast ont signés… Il y a juste Ben Mansfield qui n’a pas encore été confirmé… Je tremble ! :( En espérant que les scénaristes n’aient pas perdu la recette de cette saison entre temps, parce que ça mettra un petit moment avant que cette suite ne débarque…
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