Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Naka No Montages

Naka No Montages
Archives
25 septembre 2013

Memento Yomi

Désormais, rendez-vous ICI :

Banniere Memento Yomi

Publicité
9 septembre 2013

Voilà, c'est fini...

Si vous êtes encore un lecteur régulier (euuuh... vraiment ? Il peut encore y en avoir ?), vous avez sûrement remarqué que moi, je ne l'étais plus du tout... régulier. Ca ne date donc pas d'aujourd'hui... Ni vraiment d'hier... Le blog vivote depuis un certain temps maintenant. Parfois j'ai eu quelques accès de tapotage aigu (ainsi que l'envie de partager un coup de coeur... ou pas) qui a fait que j'ai quand même réussi à sortir des reviews comme à la grande époque... Mais il faut bien que je me fasse une raison, celle-ci est bel et bien terminée... Révolue. J'ai longtemps cherché à voir comment je pouvais faire pour, malgré tout, continuer sans me contraindre, sans m'étendre... Et je n'ai pas réussi à trouver de formule qui me satisfasse. Aujourd'hui, est-ce le cas ? Je l'espère... Sauf que pour le coup, ça ne correspond plus à l'identité de ce blog-ci. Alors je referme, non sans une émotion certaine, la page Naka no Montages. Et même si je me suis éclipsé des commentaires des autres, que je réagis peu, je continue de vous lire, vous qui faites parties des liens de ce blog... Et à tous ceux qui ont laissé un message, qui sont venus jeter un coup d'oeil par ici :

Et alors peut-être que je serais un peu plus régulier dans ce nouveau projet... Je l'espère en tout cas... Ca reste encore en construction, à peut-être définir de manière plus claire... Mais j'avais tout de même envie de tenter à nouveau une aventure sous une forme différente... Mais en gardant une espèce de continuité... Et le titre du blog montre, je pense, cette envie... Après tout, il y a un peu de moi dans chacun des noms... ~_^ MEMENTO YOMI (ou juste pour se souvenir...)

23 juillet 2013

Merlin - Saison 5

Après cinq années de bons et loyaux services, ils ont décidé de mettre fin à la légende… Alors, verdict final sur ces ultimes aventures ?

UK MERLIN – Saison 5 (dernière saison)

merlin-season-5-poster

Créée par : Johnny Caps & Julian Jones

Avec : Colin Morgan (Merlin) ; Bradley James (Arthur) ; Angel Coulby (Guenièvre) ; Richard Wilson (Gaius) ; Katie McGrath (Morgane) ; Tom Hopper (Perceval) ; Rupert Yong (Leon) ; Alexander Vlahos (Mordred)…

Nombre d’épisodes : 13 (2012)

Cote d’amour :  Note_03

Merlin-Saison4-19

Avis : C’était donc annoncé, Merlin et Arthur allaient atteindre cette saison ce qu’ils devaient être… Enfin, plutôt ceux que l’on connaît à travers les légendes arthuriennes. Légendes que je ne connais d’ailleurs toujours pas plus aujourd’hui qu’à l’époque où la série à commencé… Et c’est peut-être pour cela que cette dernière saison ne m’aura pas forcément plus enthousiasmé que ça… Manquant peut-être de point de repères quant à savoir si la façon, dont les scénaristes avançaient, était une manière intéressante ou non de présenter les choses… Cela étant dit, ça n’est qu’une façon de voir la série et l’autre, c’est donc de simplement profiter du cheminement des personnages tels qu’on les connaît et tels que les scénaristes veulent qu’ils soient… C’est donc plus  cette seconde option qui allait avec la façon dont je pouvais suivre la série. A ce niveau-là, tout était donc permis. Sauf qu’il faut bien que j’avoue que ce chemin emprunté et surtout la conclusion finale n’ont pas réussi à me satisfaire pleinement. Ok, c’est un premier visionnage et je sais pertinemment que tout ceci pourra changer au fil du temps, au fil des revisionnages (parce que j’ai apprécié la série dans son ensemble et qu’elle risque donc d’être revue quelques fois à l’avenir), en sachant ce que la fin nous réserve… Mais toujours est-il que je n’ai pu m’empêcher d’être un poil déçu au terme du Series Finale. Peut-être d’ailleurs ce qui fait que cette saison obtient une cote d’amour moindre par rapport à celle de l’année dernière. Parce qu’il faut bien avouer que j’avais vraiment bien aimé les début et fin de saison précédente. Or ici, ce n’est pas tout à fait le cas donc. Pourtant, il y avait bien cette histoire de prophétie dès le début qui conditionne la suite, mais pas grand-chose n’y a fait. Il faut dire que Merlin reste Merlin, avec ses mêmes défauts, ses mêmes faiblesses…

Gwen_gear

En l’occurrence, l’aspect feuilletonnant est plutôt dilué et l’on est plus sur des petites pierres disposées ici ou là au cours de certains épisodes qu’autre chose. Mais cette saison, ça n’a pas trop fonctionné malgré le personnage de Mordred ambigu et qui a tout son rôle à jouer dans la Destinée d’Arthur. Peut-être parce que Morgane n’a pas aidé cette saison aussi. Je ne sais pas, j’ai vraiment eu un sentiment de me retrouver devant une série pour enfant des années d’antan où justement ledit méchant n’arrive jamais à ses fins de manière un peu bête tellement il prend son temps pour éliminer le héros ou ne l’élimine pas pour on ne sait trop quelle raison légèrement capillotractée. Morgane est vraiment dans cette catégorie. Elle a plusieurs fois l’occasion d’en finir mais elle ne le fait à aucun moment. Du coup, y’a comme un hic. Et je ne peux même pas dire que l’on pourra compter sur la partie Morgane/Guenièvre, parce que j’avoue ne pas avoir apprécié malgré l’idée intéressante (mais plus lourde qu’autre chose au final). Même le duo comique Arthur/Merlin ne fait pas merveille parce qu’il s’avère assez en retrait niveau humour justement. Avec les événements qu’elle choisit de conter la série se veut plus sérieuse mais n’ose pas aller vraiment dans le sombre non plus. L’équilibre a du mal à se créer et le plaisir à vraiment décoller donc. Mais bon, tout n’est pas tout noir non plus au Royaume de Camelot l’ensemble se laisse tout de même suivre avec plaisir pour qui est fan de l’Enchanteur qui nous réservera une ou deux transformations assez sympathiques. Ainsi qu’un petit côté épique pour le final… Mais qui ne dure peut-être pas assez longtemps. Ou il est mal placé… Le défaut en effet du Series Finale, c’est de trop faire traîner les choses dans la 2ème partie (surtout pour en arriver à CETTE conclusion !). Si prendre du temps à un moment donné pour poser les persos, leur offrir un au revoir et tout c’est bien, il y a peut-être meilleur agencement que ce qui a été effectué ici.

20405768-2

Conclusion : C’est donc sur une petite note de déception que se termine la série pour ce premier visionnage et ces premières réactions à chaud. Conclure une série n’est jamais chose évidente et la série s’en tire quand même pas si mal que ça non plus… Mais sans doute bien loin de ce que j’avais pu imaginer. Je n’ai cependant pas de mal à dire non plus que Merlin et le charmant Arthur me manqueront. L’univers était malgré tout plutôt agréable même si la série n’aura pas eu l’occasion de vraiment franchir son statut de bon divertissement, d’aller un peu au-delà. Et dommage aussi que le Series Finale ne soit pas revenu sur le sort de certains personnages secondaires… Tels que les dragons par exemple. Adieu Merlin… Et à bientôt !

A lire aussi :
Merlin - Saison 1 ; Saison 2 ; Saison 3 ; Saison 4 (reviews)
Merlin - Générique (vidéos)
Wallpaper Merlin ; Bannières en Séries 4ème partie ; Christmas Merlin (créations graphiques)

27 mai 2013

Sophie & Virginie - Intégrale

Entre Marc et Virginie, son cœur balance... Ah non, pardon, je confonds un peu tout je crois... Reprenons depuis le début !

France SOPHIE & VIRGINIE – Intégrale

sophievirginie1

Créée par : Jean Chalopin

Avec les voix françaises de : Viriginie Ledieu (Virginie) ; Amélie Morin (Sophie) ; Eric Legrand (Frédéric) ; David Lesser (Paul) ; Michel Gudin (Dr Franck) ; Anne Kerylen (Mme Lassart) ; Lionel Tua (Julien)...

Nombre d'épisodes : 26x2 (1990/1992)

Cote d'amour :  Note_03

vlcsnap-2013-05-27-11h42m56s51

Résumé : Virginie et Sophie Mercier sont les filles d'un couple de célèbres archéologues et sont habituées à vivre seules au manoir familial avec la très gentille Léontine. Mais tout va basculer pour elles quand leurs parents vont mourir. Elles sont alors envoyées à l'orphelinat dirigé par Mme Lassart. Une nouvelle vie se présente à Sophie et Virginie. Si la première réussit à se faire assez vite des camarades de classe, la deuxième aura plus de mal à s'intégrer, surtout que Nathalie ne lui facilitera pas du tout la tâche, prenant un malin plaisir à lui causer des ennuis. Heureusement que Virginie pourra compter sur quelques personnes bienveillantes au sein de l'orphelinat comme Julien, un séduisant prof de sport ou le sympathique Dr Franck. Si ses parents manquent à Sophie, cette dernière pourra compter sur le réconfort d'avoir son chien pas très loin d'elle, puisque Mme Lassart a consenti à garder Tudor au chenil après qu'il se soit échappé de la demeure familiale... Mais si tout n'était pas aussi évident que ça et cachait bien des mystères ?

 

vlcsnap-2013-05-27-11h45m24s11

Avis : Enfant de la télé, enfant du Club Dorothée, on peut retenir plusieurs choses de ces années-là. Bien évidemment, on aurait tendance à retenir plus facilement les productions japonaises de l'époque qui ont pu faire un raz-de-marée comme Dragon Ball Z, Les Chevaliers du Zodiaque, Sailor Moon ou encore les sitcoms mythiques comme Hélène et les Garçons ou Premiers Baisers. Dans tout ce lot d'images, il y avait aussi quelques créations françaises animées qui s'étaient glissées. Et j'avoue que parmi elles, Sophie & Virginie est sans doute celle que j'ai le plus retenu (à côté d'un Jumeaux du Bout du Monde que je n'ai jamais eu envie de revoir par exemple). Il faut dire que cette série est pour le moins surprenante si l'on y regarde de plus près. Et pourtant, on n'est pas forcément dans mon domaine de prédilection. En effet, après tout, ça commence de façon assez classique et on a un mixe de Princesse Sarah et Candy... Deux œuvres que j'ai certes visionnées et plusieurs fois (sans être certain d'avoir vu la fin des deux cependant... Même si je crois avoir eu l'occasion de regarder celle de Princesse Sarah lors d'une rediff dans l'émission de France 5 Les Zouzous il y a une dizaine d'années... Quoique... !) mais qui ne font pas partie de mon panthéon personnel et que je n'ai pas envie de collectionner. On y retrouve le côté orphelin et les misères que l'on peut faire à une nouvelle arrivante dans un milieu qui est loin de son cadre original. Un truc à faire pleurer dans les chaumières en quelque sorte. La différence étant sans doute qu'ici, on a deux filles, Virginie représentant plus le côté martyr, les jeunes étant plus enclin à vivre des aventures ensemble... Ils sont plus innocents et gentils quoi. Contrairement à nos adolescentes rebelles (parce qu'autant du côté des jeunes, c'est mixte, autant du côté des moins jeunes, c'est exclusivement féminin) qui ne manquent pas une occasion pour se tirer dans les pattes et surtout pour jouer des mauvais tours à notre victime de service qui s'avère donc être Virginie qui va quand même quelque peu en baver avec sa rivale qui est Nathalie, qui la prend en grippe très vite.

vlcsnap-2013-05-27-11h47m28s212

Et finalement tout aurait pu être aussi banal et je n'aurai jamais retenu quoique ce soit de la série sans doute... Oui mais voilà, vous l'aurez compris, il y a autre chose dans Sophie & Virginie... Et ce quelque chose se passe vers le milieu de la première saison. Les apparences dans la série sont trompeuses. Que ce soit le fond de la série elle-même ou bien ses personnages qui ne sont pas du tout ce qu'ils peuvent parfois prétendre être... Là, ça va forcément spoiler un peu sur la suite, mais il est indéniable qu'on ne voit pas venir certains rebondissements et que c'est ce qui fait tout le sel de la série. Ainsi l'imbuvable peste qu'est Nathalie pourrait bien s’avérer être un personnage plus surprenant qu'il n'y paraît et un peu moins monobloc qu'escompter tandis que les motivations de personnes insoupçonnables sont bien plus obscures qu'on pourrait le croire... La série que l'on pensait gentillette va finalement virer dans un cadre plus sombre à sa manière usant de ressorts plutôt inattendus. Encore plus dans la fin de la deuxième saison où l'on hésite pas à faire de la torture psychologique et physique assez poussée. Oui, oui, rien que ça ! Alors certes, c'est toujours fait avec cet enrobage peut-être un peu maladroit qui fait que le rendu n'est pas aussi violent que ça et que l'on approfondit pas forcément les choses mais ça reste étonnant de trouver ce genre de thématique dans une série jeunesse. On est bien loin des petites misères que pouvait infliger Lavinia à la pauvre Sarah finalement. Par contre il faut malheureusement noter que si ce côté sombre fonctionne très bien lors de la fin de la première saison (qui fait qu'à un moment il devient même difficile de décrocher de la série!), c'est moins le cas pour la fin de la deuxième. Comme assez souvent le cas dans les productions françaises, le passage au deuxième tour est un peu difficile... Pour je ne sais quelle raison d'ailleurs. Les graphismes sont moins bons (petit relookage de certains persos qu'on peine un peu à reconnaître au niveau design) et ça reste un peu moins intéressant dans l'ensemble qui tire pas mal en longueur (sans noter les changements de voix pour quelques personnages, notamment celui de Paul).

vlcsnap-2013-05-27-11h47m37s36

Conclusion : Sophie & Virginie, voilà une série animée française plutôt surprenante. Partant sur des bases assez classiques, elle va montrer un visage inattendu au fur et à mesure que l'on va avancer dans l'intrigue et partira explorer des thématiques finalement assez inédites comme la magie noir, le lavage de cerveau, la torture (psychologique et physique). La première saison est en cela plutôt une grande réussite. La deuxième saison, qui voit son cadre changer pour suivre Sophie et Virginie dans des aventures en Afrique, est quant à elle plus dispensable. N'apportant pas de plus considérable ni de conclusion plus intéressante que ce que pouvait faire la première saison. A noter que le générique est chanté par Dorothée et que les musiques sont dans le plus pur de l'interprète puisque signées elles-aussi par le duo Porry-Salesses (et j'avoue que je les trouve agréables dans l'ensemble). Sophie & Virginie restera parmi ces séries qui ont marqué mon enfance et pour lesquelles j'ai éprouvé du plaisir à les revoir plusieurs années plus tard.

A lire aussi :
Sophie & Virginie - Le Générique (vidéos)

20 mai 2013

Les Portes Du Temps : Un Nouveau Monde - Saison 1

Et non, finalement, Denver n’était pas le dernier dinosaure… Ou disons, que des p’tits copains sont venus lui tenir compagnie par un autre moyen… Mais étaient-ils seulement aussi sympathiques ?

Canada LES PORTES DU TEMPS : UN NOUVEAU MONDE (Primeval : New World) – Saison 1 (dernière saison)

S1PNW-Cartaz

Créée par : Garfield Reeves-Stevens & Judith Reeves-Stevens

Avec : Niall Matter (Evan Cross) ; Sara Canning (Dylan Weir) ; Miranda Frigon (Ange Finch) ; Geoff Gustafson (Ken Leeds) ; Crystal Lowe (Toby Nance) ; Danny Rahim (Mac Rendell)...

Nombre d’épisodes : 13 (2012)

Cote d’amour :  Note_02

20469127

Résumé : Evan Cross est le propriétaire de l’entreprise Cross Photonics, gérée de main de maître par Ange qui n’approuve pas toujours les décisions de son associé mais néanmoins ami. En effet, il passe de plus en plus de temps sur une mission particulière qu’il s’est octroyé : la chasse aux dinosaures. En effet, depuis que sa petite amie est morte, il compte bien en découdre avec ces petites bébêtes pour les renvoyer là d’où elles viennent au travers des Anomalies, ces failles temporelles qui permettent de voyager à travers les époques. Dans cette lutte, il pourra donc compter sur sa société et les produits qu’il créer, mais aussi sur des employés qui vont l’aider dans sa tache telle que Toby ou encore le petit dernier Mac qui va s’avérer être des bras précieux. Mais l’existence de ces dinosaures et de ces anomalies va-t-elle pouvoir rester longtemps secrète et ne va-t-elle pas attirer certaines convoitises ?

20467405

Avis : Quand y’en a pu, y’en a encore ! Eh oui, la formule consacrée est tout à fait adapter ici. En effet, après l’annulation de la série britannique, on pensait donc en avoir finit de nos Anomalies et de la chasse au dino… C’était donc sans compter sur la chaîne canadienne Space qui a ressuscité la création de Tim Haines et Adrian Hodges pour en faire une version plus « américaine » dirons-nous. Le titre pouvant éventuellement laisser présager que ça pouvait être une suite de la série originale mais c’est quelque chose qui ne se voit pas forcément au cours de cette seule et unique saison même si un certain Connor Temple fera deux brèves apparitions histoire de faire un passage de relais. Pour le reste, on ne change pas une recette (qui gagne aurai-je eu envie de dire… mais bon, comme c’est pas le cas, j’vais m’abstenir, hein !) et finalement, cette nouvelle mouture s’avère assez fidèle au canevas que pouvait proposer la série anglaise. Ainsi, on a une équipe, des Anomalies et des dinosaures. Sauf que le charme n’arrive pas à prendre malgré la présence du charmant Niall Matter (honnêtement, l’une des raisons qui fait que j’ai tenté l’aventure) ainsi que du sexy Danny Rahim… Il n’y a pas forcément ce p’tit truc indéfinissable qui faisait qu’on appréciait l’équipe anglaise. Sans compter sur le côté un peu clichesque de nos personnages même si quelques surprises viennent agrémenter la saison. Ainsi se pose la question de savoir ce qu’on peut faire avec ces Anomalies, ce qu’il peut en découler et ce qu’on peut ou non changer… Et certains personnages ne sont pas tout à fait ce qu’ils semblent être au premier abord. Si le début est un peu longuet, la machine réussit tout de même à se lancer au bout d’un moment…

20467515

Et pourtant, ce n’était malgré tout pas gagné… Puisque l’on pense très vite à la thèse de la conspiration, et que c’est à double en tranchant. En l’occurrence, c’est beaucoup moins catastrophique que ça aurait pu l’être même si on est loin de la série qui a inventé la poudre ! Les rebondissements restent en effet assez convenus dans l’ensemble et ne surprendront pas grand monde (à une ou deux exceptions près). Pour cela, il faudra plus se tourner du côté de la musique. En effet, Andrew Lockington (à qui l’on doit aussi la bande originale de la série Sanctuary) fait à nouveau des merveilles et nous proposent de jolis thèmes, notamment dans la fin de saison. Une fin de saison qui nous propose par contre quelques passages flirtant parfois avec le too-much et dont on aurait pu se passer (autant la musique d’Andrew Lockington est donc magnifique, autant les images qui l’accompagnent au ralenti, c’est vraiment beaucoup trop ! Et quand je dis beaucoup trop, c’est surtout beaucoup trop de ralentis ! Les séquences n’en finissent plus et c’est vraiment une technique à user avec parcimonie… Ce que n’a pas compris le réalisateur malheureusement). On pourra d’ailleurs aussi un peu se désespérer du côté maudit de la série, que ce soit en Angleterre ou donc au Canada où elle n’aura pas réussi l’exploit de faire mieux que la série d’origine. En effet, la création de Tim Haines avait été sauvée in extremis, mais elle n’avait pas pu s’empêcher de terminer sur un cliffhanger. Et bien, re-belotte ici ! Non, décidément, on aura jamais la chance de connaître une vraie fin avec Les Portes du Temps

primeval_new_world_mcm

Conclusion : La question étant de savoir si c’est dommage ou non… Honnêtement, dans l’absolu, on déteste forcément l’idée qu’une série ne connaisse pas de fin, on va pas revenir là-dessus. Maintenant, si la fin de saison était un chouia plus enthousiasmante que le début, c’était pas non plus la série du siècle… Même la présence de Connor (encore plus avec une VF changée par rapport à la série d’origine) n’aura pas suffit à me faire regretter quoique ce soit. Juste dommage pour Niall Matter quoi. Pour le reste, sans doute vite visionné, un peu vite oublié… L’humour n’étant pas super présent (un peu comme pour la fin de la série anglaise) et le côté varié un peu en berne, le tout étant aussi sans doute trop américanisé… On notera enfin la présence de personnes, outre Andrew Lockington, qui ont travaillé sur Sanctuary comme Amanda Tapping et Martin Wood à la réalisation tous les deux.

A lire aussi :
Nick Cutter - Saison 1 ; Saison 2 ; Saison 3 ; Saisons 4 & 5 (reviews)
Andrew Lee Potts Photos ; Andrew Lee Potts & Hannah Spearritt (sexy boys)
5 looks d'enfer ; En Voiture Connor ! (humeurs)
Wallpaper Nick Cutter (créations graphiques)
Retour à la Maison de l'Horreur (review)

Publicité
13 mai 2013

Candice Renoir - Saison 1

Il paraît que c'est dans les vieux pots... Oh, je vous arrête tout de suite, je n'ai pas dit que Candice était une vieille peau, il y a malentendu... Bref !

France CANDICE RENOIR – Saison 1

affiche-candice-renoir_550236

Créée par : Robin Barataud ; Brigitte Peskine & Solen Roy-Pagenaut

Avec : Cécile Bois (Candice) ; Raphaël Lenglet (Antoine) ; Mhamed Arezki (Jean-Baptiste) ; Gaya Verneuil (Chrystelle) ; Alix Poisson (Pascale) ; Alexandre Varga (Hervé) ; Samira Lachhab (Yasmine)...

Nombre d'épisodes : 8 (2013)

Cote d'amour :  Note_03

20518173

Résumé : Candice Renoir a pris une petite pause de quelques années dans son métier pour suivre son mari à l'étranger. Mais lorsqu'ils se séparent et qu'elle revient dans le sud de la France, elle va se rendre compte que ce n'est pas aussi facile que ça que de replonger dans son métier d'enquêtrice... Surtout quand le groupe de police qu'on lui confie lui est plutôt hostile. Il faut dire qu'Antoine devait hériter de ce poste et ne voit donc pas d'un bon œil cette arrivée d'une femme qui n'est plus au goût du jour pour lui. En dix ans, le métier à en effet évolué et le lui fait bien comprendre à plusieurs reprises. De plus, Candice doit toujours continuer à jongler avec sa vie de famille, notamment ses quatre enfants, même si elle a pris une jeune fille au pair pour l'aider et qu'elle va pouvoir compter sur son charmant voisin. Candice arrivera-t-elle à se faire aimer ?

20518171

Avis : Soyons très honnête, Candice Renoir, c'est pas la série qui a fait le plus de buzz sur les sites ou les blogs que je peux lire de temps à autre histoire de me tenir au courant de l'actualité télé... Mais quand j'ai vu sur un programme télé les noms de Raphaël Lenglet et Mhamed Arezki, ça a attiré mon attention. Ces deux noms diront en effet peut-être quelque chose à ceux qui ont suivi l'excellente série policière Les Bleus sur M6 (et rediffusée sur la chaîne Numéro 23). Après, les critiques n'étaient pas mauvaises. Donc du coup, je me suis retrouvé sur France 2 un soir, en me disant que si ça ne me plaisait pas, ma foi, j'avais toujours la télécommande sous la main, un lecteur blu-ray et une certaine dose de séries à regarder pour couper court si d'aventure je venais à m'ennuyer. Au final, j'ai suivi les huit épisodes de la saison en me laissant charmer. D'abord par la présence d'Alexandre Varga, indéniable atout charme de la série. Ensuite, par la petite pincée d'humour distillée dans les dialogues et quelques situations. Oh, on l'aura très vite compris, il ne faut absolument pas attendre de Candice Renoir, la série, un quelconque souffle de nouveauté, un traitement brillant ni même un divertissement intelligent... Non, c'est sûr que pour ceux qui recherchent ces qualités, Candice Renoir ne pourra en aucun cas répondre à leurs exigences. Pour ceux qui cherchent plutôt une sympathique série policière française par contre, il n'y aura pas de quoi bouder son plaisir. Il est certes évident que les personnages sont un peu caricaturaux et que les situations n'ont rien de bien nouveau.

20518177

Que ce soit Candice qui doit jongler entre vie de famille agitée, vie amoureuse et vie professionnelle ou que ce soit la fliquette qui cache un secret qu'on découvrira bien vite tant ce n'est pas amené dans la finesse. Par contre, Candice la policière n'est pas dénuée d'intérêt si l'on observe par le seul prisme de sa manière d'enquêter, plutôt à l'ancienne. On est loin d'être dans une série du type Les Experts où les indices et la science priment avant tout. Non, ici, tout est dans le flair. Dans le sens de l'observation. Dans le rapport à la vie courante et ce qu'elle peut en déduire... Bref, Candice Renoir, c'est totalement du policier à l'ancienne, s'inscrivant dans la mouvance d'un Columbo s'étant approprié un peu plus les codes actuels. Sauf qu'ici, Candice n'agacera pas les criminels (on ne connaîtra les coupables qu'à la fin d'ailleurs, hein) mais plutôt ses coéquipiers... Parce que ce qu'elle sait, elle ne le partage pas tout le temps. Du coup, elle fait ses trucs dans son coin pour aboutir à son idée, laissant alors les autres (et le plus souvent, Antoine) dans l'expectative. Un petit jeu pas désagréable. D'autant plus que l'actrice Cécile Bois amène ce qu'il faut d'espièglerie et de charme au personnage pour que l'idée fonctionne tout à fait bien. Reste des enquêtes classiques mais bien menées et un décor qui nous change un peu de Paris avec un bord marin qui permet de sortir assez souvent, de prendre l'air. Plutôt plaisant.

21002496_20130430160758038

Conclusion : Je suis plutôt bon client des séries policières... Donc j'ai apprécié celle-ci. D'un point de vue purement sériephilistique, tout dépendra donc du goût, des couleurs et de ce qu'on recherche. Il faut juste savoir qu'on a quand même affaire avec une série policière à l'ancienne, classique, avec une pointe d'humour (mais pas franchement dans la même veine que Les Bleus non plus, c'est plus de l'humour via des dialogues au rendu plus classique que ceux plus vivants de la série de la Six). Je ne pensais pas me laisser charmer après les deux premiers épisodes, mais au final, ça c'est laissé suivre... Et puis c'est un plaisir que de retrouver nos deux Bleus ainsi que le très charmant Alexandre Varga (au cas où je ne l'aurais pas assez souligné...). Donc si France 2 le veut, sûrement à la saison prochaine quoi...

6 mai 2013

Real Humans - Saison 1

C'est pas vraiment une poupée, une poupée psyché... une poupée psychédélique... Mais plutôt une beauté froide... Normal, elle vient du nord (contrairement à Chimène Badi ou Michel Sardou)...

SUEDE REAL HUMANS (Äkta Människor) – Saison 1

RH1

Créée par : Lars Lundström

Avec : Andreas Wilson (Leo) ; Lisette Pagler (Mimi/Anita) ; Pia Halvorsen (Inger) ; Johan Paulsen (Hans) ; Leif Andree (Roger) ; Marie Robertson (Bea) ; Stig Elfström (Lennart) ; Alexander Stocks (Odi)...

Nombre d'épisodes : 10 (2012)

Cote d'amour : Note_04

 

akta

Résumé : Il est courant maintenant que de nombreux humains possèdent des Hubots, ces robots aux formes humanoïdes capable de beaucoup de choses et très intéressant pour remplacer les êtres de chers dans des cas dangereux. Ils servent par exemple à aider des personnages âgées dans leur vie quotidienne. C'est par exemple le cas d'Odi qui est le Hubot de Lennart... Mais quand Odi a un dysfonctionnement, il est temps, selon sa fille, de changer d'Hubot. Lennart n'est pas très enthousiaste à cette décision, mais il se plie. Alors qu'Hans, le mari d'Inger, la fille de Lennart, se rend au Hubo Market pour acheter un remplaçant à Odi, le vendeur lui offre la possibilité de repartir avec un autre Hubot offert. S'il est hésitant, il accepte finalement l'offre. Au grand dam d'Inger qui n'en voulait pas forcément. Mais elle se plie à la décision et opte pour une période d'essai. Pendant ce temps-là, un groupe d'Hubots libre, c'est-à-dire sans propriétaire, tente de retrouver Anita qu'ils ont dû se résoudre à laisser pour avancer dans leur quête. Leo part avec Max à sa recherche. Peut-on construire des machines à l'image de l'Homme en toute impunité ?

akta_manniskor-image_saison1_real_humans

Avis : S'il y a une chose que l'on ne peut pas reprocher à Arte, c'est bien sa programmation en dehors des cadres de pratiquement toutes les autres chaînes sur la TNT. En effet, il y en a pas beaucoup qui se seraient risquer à programmer une série suédoise... Puisque Real Humans, est bien une série suédoise. Et bon, honnêtement, avant qu'elle ne débarque sur la chaîne, il y a les globe-trotteurs sériephiles qui en avaient déjà parlé (du genre lady ou encore Livia)... Et ma foi, comme le sous-titrage n'a clairement pas ma préférence, qu'en plus, en français, j'suis pas sûr que c'était trouvable... Que... Je ne sais pas... J'avais un peu aussi sans doute cet a priori sur le fait que ça allait vraiment me plaire... Ben voilà, je ne pensais même pas forcément regarder la série un jour. Sauf qu'Arte en a décidé autrement (quoique pour être un peu franc, je ne l'ai pas vraiment regardé sur la chaîne, mais l'occasion à fait le larron!). Alors voilà, je sais que parfois je suis buté sur certaines choses, que mon angloflippage me ferme parfois quelques portes... Il est juste parfois bon de se rappeler que même sans grande conviction, on peut tenter... Juste se dire « allez, bon, on va le regarder ce fichu premier épisode, mais y'a peu de chance que ça aille au-delà, je ne m'en ferai pas toute une maladie, j'ai appris à arrêter quand ça voulait pas, y'a tellement de choses à voir » (et ma liste de séries à regarder me dit vraiment que j'ai beaucoup de choses à voir... Beaucoup, beaucoup!). Et c'est comme ça qu'on est happé par une série, un univers et qu'on s'enfile la saison en une semaine et des poussières... Et qu'on se dit quand même que c'est bon ! C'est bon d'être encore agréablement surpris... C'est bon de ne pas être blasé alors qu'il y a eu tant de choses dites sur une série, de choses bonnes... De choses qui feraient qu'au final on en attendrait tellement qu'on ne pourrait qu'être déçu.

20514275

Ca ne se voit pas forcément dans le résumé du début qui ne résume pour le coup que le lancement d'une ou deux intrigues, mais Real Humans s'avère complexe et bien construite... Si au départ on semble suivre des bouts de vie ici ou là en voyant comment la présence de ces robots peut se répercuter sur notre quotidien, les fils se nouent au fur et à mesure et on ne peut que saluer la cohérence de l'ensemble qui allie fond et forme. Alors oui, sans doute que ce questionnement sur les robots humanoïdes n'est pas nouveau mais il est élégamment mis en scène ici. D'ailleurs, j'ai par exemple tout de suite pensé au manga Chobits de Clamp pour tout dire. L'approche est différente, un peu plus mâtiné d'épices sulfureuses, mais on a un fond qui tend à être commun. Il est aussi très intéressant de voir à mesure que l'on avance comment les certitudes des personnages vont pouvoir être mises à mal, évoluer, changer... Comment chacun va avancer au contact des autres. Parce que plusieurs questions vont se poser. Notamment celle de savoir comment traiter ces Hubots que l'on a fortement humanisés tout en les traitant comme des machines. Et comme se le poserait sans doute un mangaka, n'y a-t-il pas une âme dans la coque ? Des questions qui vont donc trouver leur résonance via différents personnages principaux qu'ils soient Hubots ou humains. Et c'est juste un pur plaisir de suivre ce cheminent en compagnie de ces êtres. Je n'ai pas trop envie d'en dire, parce que ce serait retirer une partie de l'intérêt mais chaque cas saura toucher d'une manière ou d'une autre, nous invitant à créer notre propre réflexion sur les enjeux qui se créent. C'est fascinant quoi ! A l'instar du jeu des comédiens qui rendent très crédibles ces Hubots à la fois mi-automatisés et mi-humanisés... A la plastique parfois parfaite (les dérives concernant le sexe étant forcément traitées d'ailleurs).

c3a4kta-mc3a4nniskor

Conclusion : Une première saison qui saura forcément séduire de par son univers riche, sa construction maîtrisée, ses personnages fascinants. Il est finalement rare que j'ai autant d'atomes crochus avec une série que l'on pourrait plus ou moins voir sur du HBO si c'était américain par exemple, mais Real Humans fait partie de ces exceptions. Une série qui invite à réfléchir, tout en étant divertissante, en sachant donner des émotions (presque un paradoxe quand on sait qu'il va principalement s'agir d'histoires de robots ! :D), franchement, que demande le sériephile ? Une suite ? Il y en a une qui est prévue, ça tombe bien ! Bon, et puis j'avais aussi juste envie de noter que la VF ne jure pas du tout sur une telle série (oui, j'avoue que j'ai un peu crains que ça puisse donner l'impression des telenovelas diffusées sur France Ô, mais non). Donc merci à ceux qui plantent quand même ces petites graines qui finissent par éclore mine de rien... L'effet n'est pas toujours immédiat, mais il sait porter ses fruits !

22 avril 2013

xXxHolic - Saison 1

Y'a des noms qui sont pas des blagues, même si ça veut quand même dire 1er avril... Bah oui, pas de chance pour le pauvre Watanuki... Mais c'est pas forcément son seul problème ! :D

Japon xXxHOLIC – Saison 1 (dernière saison)

yq4nkh8

D'après le manga de : Clamp

Avec : Shota Sometani (Watanuki) ; Anne (Yuko) ; Masahiro Higashide (Dômeki) ; Karen Miyazaki (Himawari) ; Ririka Kawashima (Maru) ; Tsumugi Hatekeyama (Maro) ; Aoi Morikawa (Ame-Warashi)...

Nombre d'épisodes : 8 (2013)

Cote d'amour : Note_03

xxxholic-live-action-drama-ep-02-181

Résumé : Kimihiro Watanuki est un lycéen comme les autres... Enfin, comme les autres, ou presque. En effet, il est capable de voir les esprits de ce monde. Un don dont il se passerait bien. Et c'est une chose qu'il va enfin pouvoir envisager de faire quand il croisera la route de l'étrange Yuko-san aussi connue sous le nom de la Sorcière des Dimensions. Sa boutique se trouve dans un lieu à part, seuls ceux qui ont des souhaits peuvent s'y rendre. Alors voilà que pour réaliser son rêve, Watanuki va se retrouver embaucher à mi-temps dans la boutique de Yuko. En effet, pour Yuko, il y a toujours un prix à payer pour tout. Pas de monnaie, mais un échange de valeur équivalente au rêve souhaité. Cependant, Watanuki ne sait pas encore exactement sur quel chemin il s'engage. Et il découvrira peut-être qu'il y a toujours une exception à toute règle... Watanuki arrivera-t-il enfin à se débarrasser de ses visions ?

xxxholic-live-action-drama-ep-02-019

Avis : Si cette histoire vous dit quelque chose, alors peut-être avez-vous déjà lu le manga qui sert de base à ce drama japonais... Un manga du quatuor Clamp qui fut publié en parallèle avec Tsubasa Reservoir Chronicle. Et si ce dernier était un shônen (pure souche ou presque, ai-je envie de dire), xxxHolic était quant à lui un seinen publié dans le Weekly Young Magazine. Leur point commun, la Sorcière des Dimensions Yuko et un certain Mokona, mascotte que l'on avait vue apparaître dans Magic Knight Rayearth (toujours du quatuor Clamp donc). Mis à part ça, deux ambiances bien différentes pour les deux mangas. xxxHolic s'attardant plus sur la psychologie et l'aspect humain des histoires bien que baignant dans un monde fantastique/ésotérique. Une adaptation en série animée avait déjà eu lieu et c'était plutôt un pari que de faire la même chose en version live. En effet, pour qui aura lu le manga, cela semble même inimaginable tant les Clamp ont fait un travail grandiose quant à la mise en page et à l'ambiance qui se dégage du tout... Avec de nombreuses volutes de fumées traversant d'épaisses couches de noir. Le premier pari du drama de la chaîne Wowow fut donc de retranscrire au mieux cette ambiance. Et force est de constater que dès les premières images, toute crainte est levée... Ce qui ne cessera de se confirmer tout au long de la série, où l'on ne retrouve au final aucune faute de goût, dans quoique ce soit. Ni dans les décors réalistes et adaptés ni dans les tenues des personnages, notamment dans celles de Yuko. On retrouve avec délice son kimono bigarré et sexy ainsi que ses tenues de sorcières (toujours aussi sexy d'ailleurs, mais plus cérémonielles dirons-nous). Il en va de même pour les personnages gravitant autour de nos héros (on pensera à Ame-warashi ou encore à l’Argiope Frelon).

xxxholic-live-action-drama-ep-03-301

Donc déjà, la séduction d'un point de vue visuel fonctionne. Mais encore fallait-il aussi que le reste suive. Et ma foi, c'est le cas. Alors certes, avec une durée de seulement 8x25 minutes, la série ne peut retranscrire toute la densité du manga mais elle réussit à ressortir les lignes principales de la moitié de l'oeuvre de Clamp en adaptant les segments clés que les fans reconnaîtront facilement. Parmi les épisodes les plus réussis, comment ne pas citer celui où nos amis racontent chacun leur tour des histoires pour se faire peur ? Avec pas grand-chose la série obtient des miracles en créant de l'angoisse et une couleur particulière, sans effets spéciaux plus déments que ça (on pourra même dire qu'une ou deux fois, on est un peu à la limite du cartoonesque, on est habitué dans les productions japonaises, mais cela peut très bien passer... Ici un peu moins, étant donné le côté plutôt réaliste de l'ensemble. Mais on ne retrouve cette sensation qu'une fois ou deux). Comme je le disais, le manga est aussi assez dense et du coup, l'évolution se fait aussi assez rapidement au niveau de l'intrigue, et surtout les personnages. Puisqu'encore une fois, ils sont au premier plan, avant toute autre chose, avant une quelconque mythologie par exemple. L'ensemble est bien mené toutefois. Et puis, le drama sait prendre son temps à l'intérieur même d'un épisode, comme la narration du manga dont il est issu. On s'attarde sur des visages, des plans, parfois des explications (ou plutôt parfois sur des phrases énigmatiques). Mine de rien, la série se dirige vers un but, même si celui-ci n'est pas forcément celui que l'on pourrait croire au départ et que la réponse finale interpellera peut-être un peu. Enfin, on pourra dire que le tout est souligné avec justesse par une musique à l'avenant et des comédiens totalement crédibles dans leurs rôles.

xxxholic-clamp-drama-serie-tv-live

Conclusion : Si d'aventure vous ne connaissiez ni le manga de Clamp ni son adaptation animée, alors vous pouvez sans crainte vous plonger dans ce drama qui sera un bon moyen de vous familiariser avec cet univers. La série forme un tout, apportant sa porte conclusion à l'univers... Mais ça pourra aussi donner envie d'en découvrir plus, parce qu'on sent tout de même qu'il y a de quoi faire et que tout n'a pas été exploré ici. En tout cas, cette adaptation est une réussite visuelle qui vaut le coup d'oeil. Anne est parfaite en Yuko et tous les personnages présentés sont très crédibles, y compris Maru et Moro... Et le petit côté malin de cette transposition, c'est d'avoir volontairement écarté certains éléments du manga d'origine... Ainsi, la peluche (qui parle, qui remue beaucoup... et qui mange et boit beaucoup à l'instar de sa maîtresse) Mokona disparaît. Ce qui s'inscrit d'ailleurs dans l'approche plus sérieuse du drama par rapport au manga (certes, Yuko est encore portée sur le saké et la nourriture et en fait voir à Watanuki, mais c'est en version mineure par rapport à l'oeuvre d'origine ! :D). Bref, une adaptation que l'on ne peut que saluer, tant ce n'était pas chose aisée au départ...

A lire aussi :
xXx Holic - le manga vol.01 à 07 (review)
xXxHolic - Art Selection
(sélection images)
xXx Holic, le Film ; xXx Holic Saison 1 (reviews)

8 avril 2013

Ringer - Saison 1

Deux Sarah Michelle Gellar pour le prix d'une n'y auront pas suffit... Mais cela devait-il vraiment se passer comme ça ? Retour sur Ringer...

US RINGER – Saison 1 (dernière saison)

19785542

Créée par : Eric C. Charmelo & Nicole Snyder

Avec : Sarah Michelle Gellar (Siobahn/Bridget) ; Kristofer Pohala (Henry) ; Ioan Gruffud (Andrew) ; Nestor Carbonell (Agent Machado) ; Zoey Dutch (Juliet) ; Mike Colter (Malcolm) ; Jaime Murray (Olivia)...

Nombre d'épisodes : 22 (2011/2012)

Cote d'amour :  Note_03

Ringer-Poster-Saison1-10

Résumé : Alors qu'elle devait témoigner contre Bodaway Macawi, Bridget Kelly prend finalement peur pour sa vie et s'en va rejoindre sa sœur Siobhan qu'elle n'avait pas revu depuis un long moment. Mais alors qu'elle lui pardonne, cette dernière semble s'être suicidée, laissant alors sa sœur jumelle Bridget dans le désarroi. Mais elle y voit là une porte de sortie et décide de se faire passer pour Siobhan afin de ne plus être traqué par les hommes de Macawi. Mais Bridget ne connaît pas toute l'histoire de sa sœur et va bientôt découvrir que celle-ci n'a pas une vie aussi tranquille qu'elle pouvait le paraître. Elle va aussi devoir composer avec des personnes qu'elle ne connaît pas encore et avec qui certaines relations sont pour le moins ambiguës. Bridget réussira-t-elle à berner tout le monde et protéger son secret ?

ringer-poster-saison-1

Avis : Pas toujours facile de rebondir après avoir fait une série culte... Sarah Michelle Gellar en est un bon exemple. Si elle a pu faire quelques films, rien non plus d'extraordinaire qui restera dans les annales. Et son retour à la télévision s'est soldé par une annulation au bout d'une petite saison... Pourtant, elle était revenue plus ou moins chez elle... Enfin, chez une cousine en tout cas. Puisque c'est sur The CW qu'elle choisit de revenir, chaîne qui résulta de la fusion des deux networks qui diffusaient Buffy (The WB pour les premières saisons et UPN pour les deux dernières). Elle y revient d'ailleurs en tant qu'actrice mais aussi productrice... Et c'est à parti de là que l'on peut se poser la question de savoir le pourquoi du comment de cette annulation un peu prématurée (dirons-nous). Parce que mine de rien, la série possède quand même pas mal d'attributs que l'on peut imputer aux productions habituelles de la chaîne. Alors certes, il est vrai que nos héros sont un peu plus âgés que la moyenne mais sinon, on verse dans un monde de luxe avec une bande-son parfois un peu trop riche (niveau chansons) et des rebondissements plus qu'il n'en faut. Ok, la série est feuilletonnante, mais tout de même, elle n'est pas si compliquée que ça à suivre, malgré le double personnage campé par Sarah Michelle Gellar qui joue le rôle des sœurs jumelles qui elles-mêmes échangent leurs rôles au gré des épisodes (comment ça, ça y est, j'vous ai perdu ? Mais non... C'est la trame même du premier épisode... Bridget qui se fait passer pour Siobhan... :D). Voilà, mis à part ceci, je ne m'explique pas vraiment le fait que ça n'ait pas totalement fonctionné. Et c'est sans doute dommage. J'avoue que j'ai bien aimé cette première saison dont je n'attendais pas grand-chose au final. Sans doute parce que l'attrait premier pour moi fut le retour de Sarah Michelle Gellar couplé à la présence du séduisant Kristofer Pohala (pas plus chanceux qu'un certain Eddie C...). Après, j'avoue n'avoir pas vraiment lu d'articles au sujet de la série histoire d'être tout frais quand j'aurai l'occasion de regarder la série. Ce fut donc chose faite il n'y a pas si longtemps que ça...

Ringer-Poster-Sweep

Et bon, si dans un premier temps, avec le teaser, le projet semblait détonner sur la chaîne The CW, finalement, comme je l'ai déjà dit, pas tant que ça. Est-ce un bien, est-ce un mal ? Je ne sais pas... Peut-être cela aurait-il pu donner autre chose sur une autre chaîne avec des avancements différents, mais peu importe... La série est ce qu'elle est et je n'ai pas de regret particulier à émettre... Il faut dire que je suis un public facile dans ce genre d'histoire. La série propose en effet un rythme efficace et des rebondissements à la chaîne... Et c'est vraiment ce qu'on peut attendre du parti-pris de départ. Et si je voyais bien la formule fonctionner sur la durée d'un film (j'avoue que j'ai quand même pas mal pensé à Sex Crimes durant tout le visionnage de la série, le film n'étant lui aussi qu'une suite ininterrompue de rebondissements plus mortels-tu-meurs), ça fonctionne aussi sur le format série. Et ce qu'il y a de bien dans tout ça, c'est que malgré la tâche, le téléspectateur n'est jamais perdu. Il n'y a pas de surenchère vis-à-vis des personnages pour combler les trous par exemple et la ligne directrice semble être maintenue, les indices concernant les mystères sont donnés au fur et à mesure que l'on avance dans la saison et on repart même de manière pas trop frustrés à la fin, puisque l'intrigue est bouclée... Enfin, quasiment... Soyons très honnête, le dernier rebondissement donnera forcément envie de savoir la suite... Et quelles sont les fausses vérités qui auraient pu nous être dévoilées ! :P Les personnages sont plutôt accrocheurs dans l'ensemble même si la série se concentre bien évidemment avant tout sur Bridget (plus que sur Siobhan, mais la saison 2 aurait pu contrebalancer cet effet par exemple). Une Bridget plutôt réussie qui trouve en quelque sorte une rédemption plutôt ambiguë en prenant la place de sa sœur... Parce qu'elle trouve son bonheur mais qu'il est fabriqué sur un mensonge... Et tout ce paradoxe est fort bien retranscrit au fil des événements. Ne reste à ajouter à la recette que quelques têtes connues (Amber Benson -Buffy- ; Jason Dohring -Veronica Mars- ; Misha Collins -Supernatural- ; Dylan Neal -Blood Ties-) et le tour est joué pour donner une sympathique petite série.

Groupe s01-1 2

Conclusion : Bah oui, je dois dire que j'ai quelques regrets à ne pas voir de suite à cette première saison pourtant plutôt agréable dans l'ensemble. Parce que la série joue fort bien avec les rebondissements qu'elle sait enchaîner tout en maintenant le cap et en dispatchant les indices et les révélations qu'on a envie de connaître, parce que l'ambiance était plutôt réussie, parce que Sarah Michelle Gellar et Kristofer Pohala ! Bon, tant pis, on ne connaîtra pas la totalité du fin mot de l'histoire, mais on pourra quand même se contenter de ce qu'on a déjà. Et puis, outre Pohala, quelques petits autres eye-candy pour le plaisir des yeux comme Justin Bruening... :D

A lire aussi :
Ringer - Trailer (vidéos)

11 mars 2013

Teen Wolf - Saison 2

« Minou, minou, minou ! Viens faire des caresses à môman ! » Hum, y'a de ces bestioles qui sont quand même attachantes mine(ou) de rien !

US TEEN WOLF – Saison 2

20142833

Créée par : Jeff Davis

Avec : Tyler Posey (Scott) ; Crystal Reed (Allison) ; Dylan O’Brien (Stiles) ; Tyler Hoechlin (Derek) ; Colton Haynes (Jackson) ; Holland Roden (Lydia) ; JR Bourne (Argent) ; Daniel Sharman (Isaac) ; Linden Ashby (Stalinski)…

Nombre d’épisodes : 12 (2012)

Cote d’amour : Note_04

 

20108113

Avis : Un peu moins d'un an après, que me restait-il donc la série signée MTV ? Bon, ben rien de bien impérissable hormis un Tyler Hoechlin appétissant, une ambiance générale sympa mais rien qui restait bien ancré en mémoire. Alors ma foi, j'avais cette deuxième fournée sous le coude depuis un moment, mais je ne m'y étais pas encore attardé... Et puis, chemin faisant... HD aussi faisant, ça y est, j'ai zyeuté la saison 2 de nos chers teenagers de loup-garous. Et là, ce fut la bonne surprise. Du premier au dernier épisode de la courte mais suffisante saison, pas un moment d'ennui ait venu poindre à l'horizon. La série sait garder le rythme, le créer, avec des ingrédients toujours éprouvés mais plutôt bien utilisés. Alors ok, c'est vrai qu'on a encore nos Roméo et Juliette aux amours contrariées mais ce n'est pas si présent que ça, c'est au final au rayon des histoires secondaires. Un peu d'humour toujours bienvenu et surtout de l'action avec un poil de sombritude pour parfaire l'image de la série très léchée (et j'dis pas ça parce qu'on a affaire avec des loups!) à l'instar de son générique... Parce que oui, cette saison 2 s'offre le luxe de nous pondre un sympathique générique qui nous plonge dans l'ambiance, très stylisé (et très shy'mesque aussi... Très... « On se Fout de Nous ». J'sais pas quel est l'oeuf et la poule d'ailleurs ! :D) et mettant en avant nos jeunes qui nous font vivre leurs petites histoires très communes de loup-garous plus que d'adolescents même si les deux sont plus ou moins liés. Mais la série s'attarde avant tout sur le côté fantastique plus que sur les histoires lycéennes et nous invite à suivre une nouvelle traque au cours de cette deuxième saison. Après la chasse à l'Alpha, c'est celle à une créature plutôt dangereuse (et pas très belle au demeurant) à laquelle on est conviés. Et c'est plutôt encore une fois assez abouti, avec un bon déroulement tout au long des épisodes, sans temps mort et avec les retournements qui font bien. Alors ok, c'est vrai qu'il y a un petit bémol à ce cadre plutôt idyllique, c'est que parfois la série se montre un tantinet trop explicative, ce qui gâche certains effets. Pour ceux qui se souviennent de l'épisode 7x11 Exercice de Style de Buffy, c'est un bon exemple de ce qui se passe ici... Sauf qu'entre un épisode qui y est consacré et volontairement tourné de cette manière et une série qui s'appuie sur ce principe pour avancer à plusieurs reprises, c'est pas tout à fait la même chose et ça m'a un peu gêné, sans que ce soit non plus une tare insurmontable... Juste un petit peu de pinaillage quoi.

 

20142834

Et c'est ça qui se passe aussi quand finalement tout le reste va... On attend que tout soit au diapason ! Bon, et puis y'aurait bien aussi un peu la bande-son sur laquelle il faudrait revenir... Nan, parce qu'on sent bien que les mecs veulent placer de la musique qui va bien sur leur antenne... Alors ok, en fait je connais pas trop la chaîne, ni ce qu'ils peuvent diffuser, mais j'suis sûr que ce qu'on retrouve de manière un peu trop présente à tous les épisodes correspond pas mal à ce qu'ils diffusent habituellement ! Les chansons, un peu c'est bien... Trop, bonjours les dégâts ! Auditifs ou non... Parce qu'à force de nous abreuver de trucs et de machins, la plupart restent inaperçus... Et c'est mon problème. Je sais qu'à certains épisodes j'ai pu aimer un bout de quelque chose, mais trop la flemme d'aller rechercher dans la dizaine de titres de l'épisode à quoi ça pouvait correspondre... Tant pis (peut-être que ça viendra lors des rediffusions que je pourrais me refaire à l'occasion). Par contre, à côté de ça, l'ambiance sonore est quand même plutôt bonne (bien que parfois un peu trop à coup de rythmes plus qu'autre chose). Voilà, mis à part ça, cette saison 2 de Teen Wolf s'avère vraiment être un bon cru. Et je ne dis pas ça uniquement parce que je suis aveuglé par la plastique parfaite de Tyler Hoechlin ou d'autres membres du cast qui n'hésitent pas à faire don de leurs corps (parce que quoiqu'on en dise, la série assume son côté sexy), mais parce que je le pense... Je le pense d'autant plus que quelques scènes se sont plutôt avérées surprenantes... Comme celle de fin du premier épisode de la saison qui montre que côté violence, elle n'a parfois rien à envier à un True Blood (mais on joue beaucoup moins sur la surenchère et c'est tant mieux... C'est plutôt justement dosé par rapport au public à laquelle s'adresse la série) ou encore celle où un couple gay s'embrasse en arrière-plan, l'air de rien, lors d'une fête... Un truc qui justement n'a l'air de rien mais qui banalise la chose. On ne les cache pas, on ne les surexpose pas, ils sont là, c'est normal et basta. C'est bien. La série s'avère gay-friendly même si c'est vrai qu'un jour j'aimerai enfin profiter un peu plus de l'adorable personnage qu'est Danny (Keahu Kahuanui)... Ce mec est une crème (oui, le pendant masculin de Veronica Mars quoi !!) et j'aimerai qu'il soit vraiment développé, il le mérite... Sûrement plus que Jackson, toujours un poil agaçant (mais peut-être pas autant que peuvent l'être les membres de la famille Argent, que ce soit la mère ou le grand-père... Le père étant celui qui passe le mieux). Alors oui, Danny Power ! Et Derek Power !

 

20108114

 

Conclusion : Ben que voulez-vous que je vous dise... Si la première saison m'avait séduit, cette deuxième s'avère encore plus addictive et réussie... Ok, c'est toujours emprunt d'un certain classicisme côté ingrédients mais c'est tout de même fichtrement bien pensé dans l'ensemble et pour le moins efficace. La force de la série, c'est de proposer une ambiance réussie (un peu sombre, un poil sexy et un chouia sanglant) et une intrigue qui tient la route se déroulant sur les 12 épisodes (le tout étant habilement relancé, comme l'année dernière, sans le Season Finale)... Alors que demande le peuple ? Moins de Jackson et un peu plus de Danny, on est d'accord ! Mais sinon, pas grand-chose d'autre (ok, un peu moins de chansons aussi peut-être). Avec tout ça, il va sans dire que la saison 3 est forcément prévue au planning quand elle arrivera entre mes papattes ! Et que malheureusement pour elle, la série a une lourde responsabilité sur ses épaules qu'elle n'avait pas avant... Puisque j'en attends quelque chose ! Enfin, petite parenthèse sériephile avec le retour de John Wesley Shipp dans quelques épisodes de la série... Oui, oui, le papa de Dawson dans la série du même nom et bien évidemment le Flash (toujours dans la série éponyme !). Il a pris un ch'ti coup de vieux au passage... Contrairement à Bianca Lawson qui ne semble pas vieillir depuis tout ce temps (rappelez-vous dans la saison 2 de Buffy ou encore dans... Dawson ! Décidément !).

 

A lire aussi :
Teen Wolf - Saison 1 (review)
Teen Wolf - Trailer ; T-shirt trop Petit (vidéos)

Tyler Hoechlin (sexy boys)

 

Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 200 > >>
Derniers commentaires
Publicité
Publicité